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Modèles mathématiques pour la planification de l'aménagement forestier
Etudes de cas de la FAO sur la foresterie communautaire: Nouvelles publications

Modèles mathématiques pour la planification de l'aménagement forestier

Forest regulation, harvest scheduling, and planning techniques. W.A. Leuschner, 1992, New York, John Wiley.

Les activités d'aménagement ont toujours été un des aspects les plus importants de la foresterie commerciale. Toutefois, au cours des dernières années, en raison de l'évolution des besoins de la société moderne, ces activités ont été réorientées de façon à englober des utilisations de la forêt qui ne sont pas directement liées à la production ligneuse. En outre, la mise au point de techniques de modélisation perfectionnées a profondément modifié les méthodes de planification. Cet ouvrage a pour but de fournir une vue d'ensemble des approches d'aménagement forestier traditionnelles, tout en présentant de nouvelles techniques. Il est conçu avant tout comme un manuel à l'usage des étudiants en foresterie, mais pourrait également être utile aux forestiers professionnels qui souhaitent mettre à jour leurs connaissances et étudier l'évolution récente de la planification et de la modélisation.

Les premiers chapitres passent en revue les approches traditionnelles de planification pour organiser dans le temps la récolte du bois d'œuvre en forêt. Ces approches sont simples parce qu'elles se fondent généralement sur un seul peuplement théorique pour représenter la forêt entière. La question essentielle est de savoir à quel âge il faut couper le peuplement ou à quel âge il faut l'éclaircir pour accroître la valeur de la coupe finale. Lorsque cette question est posée dans le cadre d'un seul peuplement représentatif, on parle de «régulation forestière». La plupart des modèles de régulation forestière sont antérieurs à l'ère de l'informatique; ils sont donc désormais considérés comme simplistes, à moins que la forêt ne soit elle-même très simple. L'auteur montre comment chaque modèle de régulation classique peut être formulé sous forme de modèle de programmation mathématique, même si cette opération présente surtout un intérêt théorique.

Dans la deuxième partie de l'ouvrage, l'auteur examine la question de la programmation de la récolte du bois d'œuvre, qui peut être envisagée comme «régulation forestière pour l'ère de l'informatique». Les modèles de planification de coupe ont les mêmes objectifs que les modèles de régulation forestière, mais permettent de préciser avec plus de souplesse les détails qui expriment la complexité des systèmes forestiers. L'élaboration de techniques de programmation mathématique, notamment de programmation linéaire, a permis de mettre au point des modèles de planification de coupe qui sont suffisamment complexes pour bien représenter les forêts, mais peuvent être utilisés en pratique avec l'aide de l'ordinateur, qui devient ainsi un outil indispensable pour les forestiers.

Les questions de régulation forestière et de programmation des coupes sont examinées du point de vue des responsables qui entendent maximaliser le volume de bois récolté dans une forêt en une ou plusieurs rotations. Dans la troisième partie du volume, l'auteur approfondit ce thème en traitant des objectifs économiques qui sont importants dans nombre de forêts domaniales et primordiaux dans la plupart des forêts privées. Ces chapitres font intervenir des critères tels que la valeur nouvelle actuelle, le taux de rentabilité interne et la valeur des terres prévue, qui sont tous utiles pour l'évaluation des plans forestiers. Divers modèles de planification forestière fondés sur des critères économiques sont également examinés.

La quatrième et dernière partie du livre traite de l'utilisation de la programmation mathématique dans la planification forestière globale. Le premier chapitre de cette partie est consacré à la question générale de l'analyse à objectifs multiples. L'auteur donne des exemples axés sur le modèle théorique basé sur une connaissance totale, la programmation linéaire forcée, la programmation par objectifs, les fonctions objectives composites et la programmation paramétrique. Pour chacune de ces méthodes, il examine non seulement la formulation mathématique mais aussi les éléments à prendre en compte avant de choisir un modèle particulier. Il étudie également l'efficacité relative des différentes approches et les difficultés éventuelles d'application.

Le dernier chapitre est consacré à la programmation dynamique, catégorie de modèles mathématiques dans laquelle les équations peuvent être utilisées presque sous n'importe quelle forme, linéaire, non linéaire ou discontinue. Les calculs requis pour la solution des problèmes sont très simples, ce qui rend la programmation informatique relativement facile. Malheureusement, il faut un si grand nombre d'évaluations pour trouver la solution optimale que, même avec les ordinateurs modernes, les applications pratiques sont limitées aux petits problèmes. L'ouvrage s'achève par deux annexes, l'une sur la programmation linéaire et l'autre sur la marge brute d'autofinancement après impôt.

Cet ouvrage fournit une bonne vue d'ensemble des techniques de planification traditionnelles et modernes. Les chapitres sont bien structurés et traitent les questions à fond. Toutefois, probablement parce qu'il a été conçu à l'origine comme un manuel didactique, le texte ne se lit pas toujours facilement, et les chapitres ne sont pas bien reliés. L'utilisation d'un seul exemple de forêt dans pratiquement tout le texte facilite les comparaisons mais limite la variété. Enfin, étant donné que l'un des principaux objectifs est aux termes de l'introduction d'étudier différentes méthodes d'aménagement des forêts, les approches à objectifs multiples auraient pu être approfondies.

S. Borelli

Etudes de cas de la FAO sur la foresterie communautaire: Nouvelles publications

Le Programme «Arbres, forêts et communautés rurales» (FTPP) de la FAO a pour objectif de développer et de renforcer la capacité de la population à assurer l'aménagement des ressources forestières locales de façon durable et bénéfique. Une de ses principales activités est la diffusion de l'information. Les études de cas sur la foresterie communautaire décrivent des projets ou des programmes dans lesquels les ruraux ont mis en valeur des ressources forestières afin de résoudre des problèmes et de répondre à des besoins locaux. Ces études identifient, au niveau de l'individu, de la communauté et/ou du pays, les facteurs qui ont contribué à ce processus et qui pourraient trouver des applications plus larges.

Social and economic incentives for smallholder tree growing. A case study from Murang'a District Kenya. P.A. Dewees. 1993. Community Forestry Case Study Series n° 5. Rome, FAO.

Cette étude, réalisée par Peter A. Dewees, économiste spécialiste des ressources naturelles du Food Studies Group de la Queen Elizabeth House (Oxford University) est le fruit de recherches destinées à étudier les bases logiques de l'arboriculture dans les petites exploitations du Kenya dans leur contexte historique et socioculturel. Elle pose deux séries de questions: en premier lieu, comment l'arboriculture, en tant qu'activité de rapport à fort coefficient de main d'œuvre, sert-elle de complément à l'emploi salarié urbain pour résoudre les problèmes de capital, de terres et de travail? Les arbres atténuent-ils ou aggravent-ils les problèmes d'utilisation des terres causés par la migration de la main-d'œuvre? Deuxièmement, l'arboriculture, activité exigeant un faible apport en capitaux, constitue-t-elle une utilisation des terres particulièrement avantageuse dans des situations où les agriculteurs, faute de crédit suffisant, ne peuvent pratiquer d'autres cultures de rapport à plus fort coefficient de capital?

Pour tenter de répondre à ces questions, l'étude présente un résumé de certaines informations descriptives et historiques, décrivant l'évolution des marchés du travail et des régimes fonciers et leur incidence sur l'arboriculture. En outre, elle analyse les pratiques traditionnelles de culture et de gestion des arbres ainsi que les prix et les politiques qui ont été à l'origine de modifications dans l'utilisation des terres qui, à leur tour, ont concerné certaines pratiques arboricoles.

En conclusion, l'étude aborde quelques-uns des problèmes auxquels sont confrontés les planificateurs et les spécialistes de développement lorsqu'ils veulent encourager les agriculteurs à cultiver davantage d'arbres. En premier lieu, elle suggère que les innovations en matière de plantation d'arbres tiennent compte de la capacité des cultivateurs locaux et du savoir traditionnel. Deuxièmement, il faut reconnaître que l'arboriculture représente une solution viable, en particulier lorsque les problèmes de main-d'œuvre et de capital entravent le développement agricole. Enfin, la population locale doit participer au contrôle sur la culture et la gestion des arbres, qui doit être plus rigoureux. Si l'agroforesterie doit être encouragée, les agriculteurs doivent avoir l'assurance que ce sont eux-mêmes - et non le gouvernement ou les autorités locales - qui obtiendront les bénéfices. Bien que l'étude soit axée en grande partie sur les activités d'arboriculture dans le district de Murang'a (province centrale), de nombreuses observations et conclusions sont également valables pour d'autres régions du Kenya, et même pour d'autres parties du continent africain.

Shifting cultivators of Indonesia: marauders or managers of the forest? Rice production and forest use among the Uma' Jalan of East Kalimantan C.J. Pierce Colfer et R.G. Dudley. 1993. Community Forestry Case Study Series n° 6. Rome, FAO.

Les systèmes de culture itinérante et leur valeur en tant que mode de gestion durable des forêts par les populations autochtones ont suscité de nombreux débats. Nombre de responsables de politiques forestières considèrent les cultivateurs itinérants comme des bandits, des «primitifs», survivant dans des sociétés civilisées qui dévastent de précieuses forêts, même si on sait pertinemment que, au moins dans certains cas, la culture itinérante est tout à fait viable à long terme et peut servir de modèle ou de base pour l'introduction fructueuse de techniques «scientifiques modernes» d'agroforesterie.

Cette étude poursuit l'évaluation de ces systèmes de gestion des ressources naturelles en examinant l'évolution de la culture itinérante pratiquée par les Uma' Jalan Kenyah sur une période de 30 ans. Elle remonte à leur terre d'origine dans les terres reculées de Bornéo, suit leur participation à un programme de réinstallation financé par le gouvernement, jusqu'à leur dispersion et leur division en trois petites communautés. Elle compare les quatre communautés du point de vue de la population, de l'utilisation des terres et des forêts, de la productivité et du régime foncier. Les auteurs mettent en lumière la nature de la culture itinérante et le potentiel qu'elle offre comme modèle d'amélioration du développement agroforestier; l'étude pourrait ainsi encourager les agronomes et les forestiers à perfectionner ces systèmes au lieu de s'acharner à les remplacer.

L'étude conclut en énonçant certaines recommandations de politique, notamment l'amélioration de la surveillance de l'industrie du bois d'œuvre, la reconnaissance des revendications des populations autochtones sur leurs terres, l'intégration du savoir local dans les actions de développement agroforestier, l'abandon des projets contribuant à la croissance démographique de Kalimantan et le concours financier de la communauté internationale pour aider l'Indonésie à poursuivre ces actions.

Peasant participation in community reforestation. Four communities in the Department of Cuzco, Peru. 1993. Community Forestry Case Study Series n° 7 Rome, FAO.

Cette monographie présente l'historique des initiatives de boisement communal engagées dans quatre communautés de la région de Cuzco (Pérou) sous l'égide du gouvernement. Elle couvre une période de 30 ans en analysant les diverses incidences des plantations d'arbres sur plusieurs sous-groupes à l'intérieur des villages. L'étude décrit les communautés et le développement de leurs activités de reboisement, en montrant comment les besoins et les structures sociales et institutionnelles peuvent influer sur les progrès des efforts de reboisement participatif. Elle examine ainsi les facteurs qui favorisent et défavorisent la plantation d'arbres pour des groupes distincts de la communauté. Elle évalue également les obstacles au reboisement ainsi que les problèmes liés à la répartition des coûts et des avantages que ces communautés rencontrent. Enfin, elle donne des indications générales sur les facteurs qui encouragent ou découragent la participation populaire aux plantations d'arbres.

Ces études font ressortir une série complexe de facteurs qui entrent en jeu dans le processus de reboisement au niveau du village. Alors que le travail commun était traditionnellement pratiqué dans les communautés des plateaux de Cuzco, la transformation des régimes de propriété et de pouvoir ainsi que l'évolution des rapports avec le monde extérieur ont rendu les mécanismes communaux beaucoup plus difficiles. Certains facteurs, tels que la pénurie constante de bois de feu local, les promesses d'avantages tangibles et l'expérience des travaux communaux semblent avoir encouragé les villageois à entreprendre l'aménagement des forêts. D'autres facteurs ont toutefois sérieusement entravé le reboisement communautaire et suscité un fort mécontentement à son égard. D'autres encore ont, peut-être selon le moment, facilité ou découragé l'entreprise. Lorsque les organismes extérieurs et les communautés locales se mettent à travailler de concert au reboisement, une évaluation judicieuse et réaliste des besoins, des coutumes, des structures socio-économique et des relations sociales au niveau local est absolument indispensable.

Etudes de cas de la FAO sur l'exploitation forestière

La Sous-Division de l'exploitation et des transports en forêt du Département des forêts de la FAO publie une série d'études de cas afin d'aider les pays en développement à promouvoir des systèmes, des techniques et des méthodes d'exploitation qui permettent d'accroître la productivité, de réduire le gaspillage des ressources et de rendre les opérations forestières plus acceptables du point de vue de l'environnement. Les techniques retenues pour les études de cas sont les systèmes favorisant la participation populaire locale, l'accroissement des possibilités d'emploi et de revenus, contribuant ainsi à l'autonomie et au développement des communautés autochtones en milieu rural. La série a démarré en 1988 et comprend désormais sept volumes, avec les deux études présentées ci-dessous, mais celles-ci portent les numéros 1 et 2 car les études n'ont été numérotées qu'à partir des deux dernières publications. Les volumes de la collection parus précédemment sont indiqués à la fin du présent article.

Reduction of wood waste by small-scale log production and conversion in tropical high forest. Forest Harvesting Case Study n° 1. R. Kilkki. 1993. Rome, FAO (en anglais seulement).

Les études conduites par la FAO montrent que près de la moitié du volume de bois d'œuvre abattu au cours des opérations d'exploitation commerciale dans les forêts tropicales reste sur place sous forme de résidus inutilisés après le départ des exploitants. Si l'on utilisait une partie - même faible de ces résidus, cela permettrait de réduire la superficie qui doit être exploitée pour produire les quelque 235 millions de m³ de bois rond industriel extraits chaque année des forêts tropicales.

L'étude présentée dans ce document concerne une scierie mobile mise au point en Papouasie-Nouvelle-Guinée et installée dans la zone d'exploitation de Kui (province de Morobe), dans le cadre d'une action de plusieurs années entreprise par le gouvernement pour améliorer l'abattage et la première transformation des bois tropicaux. L'étude avait pour but d'évaluer et d'analyser la productivité, le taux de régénération et la qualité des sciages produits par la scierie (localement appelée Wokabout Somil), afin d'améliorer les possibilités de réduire le gaspillage ainsi que l'utilisation du bois rond dans les opérations d'exploitation commerciale de ce pays.

Il est apparu que la qualité des sciages fournis par la scierie mobile, à condition que l'opération soit faite par une équipe qualifiée, répondait aux critères exigés pour le bois de construction en Papouasie-Nouvelle-Guinée. En outre, la scierie mobile s'est révélée particulièrement utile pour traiter les grumes de rebut qui ne répondent pas aux normes d'exportation mais pourraient être utilisées dans le pays. Grâce à sa mobilité et à ses coûts de fonctionnement relativement peu élevés, la Wokabout Somil peut être utilisée par de petits exploitants pour transformer le bois sur pied resté dans la forêt après la fin des opérations d'exploitation commerciale, en vue d'utilisations locales, ainsi que les grumes non acceptées au port d'exportation. Dans les deux cas, la scierie offre à la population locale un moyen rentable de participer à la gestion des ressources forestières, tout en tirant directement profit de ces ressources.

Toutefois, l'étude a noté que la Wokabout Somil, bien que plus souple à utiliser qu'une scierie fixe, était trop encombrante pour pouvoir être transportée à dos d'homme dans la forêt; en d'autres termes, elle n'est réellement mobile que s'il existe une route. La mise au point de deux nouveaux modèles - une scierie fixe de village et une véritable scierie mobile -, partant de la même idée de base, devrait être sérieusement envisagée.

Cosecha de hongos en la VII región de Chile. 1993. Estudio Monográfico de Explotación Forestal, n° 2. Rome, FAO (en espagnol seulement).

L'exploitation des produits forestiers non ligneux, notamment les champignons sauvages comestibles, constitue un élément important de la mise en valeur des zones forestières rurales dans de nombreux pays. Cette étude concerne le ramassage, la transformation et la commercialisation des champignons comestibles dans les plantations commerciales de Pinus radiata à Empedrado, région pauvre du Chili.

Sur la base d'une étude exhaustive des documents existants et de multiples entretiens avec la population locale, les propriétaires et les gérants de plantations et les personnes participant à toutes les phases du ramassage, de la transformation et de la commercialisation, l'étude présente un tableau bref mais complet de la situation. Le rapport entre les facteurs directement liés à la production des champignons et le contexte socio-économique plus vaste est particulièrement intéressant.

Les cueilleurs de champignons viennent généralement des couches économiques les plus pauvres de la communauté, mais à l'intérieur de ce groupe les revenus produits par le ramassage des champignons ont une incidence positive importante sur les revenus des familles. Bien qu'il s'agisse d'une activité saisonnière, le revenu annuel des familles pratiquant cette cueillette peut dépasser le double de celui des autres familles.

Par le passé, les cueilleurs procédaient eux-mêmes à la transformation des champignons. Les deux phases sont aujourd'hui distinctes, le traitement et la commercialisation étant confiés à des professionnels pour répondre aux exigences croissantes de qualité des marchés urbains nationaux et surtout des marchés internationaux (plus de 70 pour cent de la production totale sont exportés).

L'étude met en évidence le caractère dynamique et la croissance rapide du secteur du champignon et note que cette croissance peut se poursuivre, du point de vue du volume total ramassé comme de la transformation créatrice de valeur ajoutée. Toutefois, elle constate également que le système présente de fortes incertitudes, notamment au niveau du ramassage. A l'heure actuelle, les champignons sont récoltés «gratuitement» par la population locale sur des terres boisées appartenant à de grandes sociétés d'exploitation forestière ou gérées par celles-ci. Si cette situation n'est pas officialisée d'une façon ou d'une autre, à mesure que la production de champignons prend de la valeur, la population autochtone risque d'être exclue du système.

Autres études de cas publiées précédemment:

Intermediate technology in forest harvesting: agricultural tractor with winch: Tanzania. P. Alhojärvi. 1988. Rome, FAO (en anglais).

Intermediate technology in forest harvesting: agricultural tractor and forest trainer with mechanical crane: Ethiopia. R. Jakobsson. 1958. Rome, FAO (en anglais).

Plastic log chute in steep terrain thinning operations: Republic of Korea. L. Leppänen. 1989. Rome, FAO (en anglais).

Integrated small-scale forest harvesting and wood processing operations: Zimbabwe. O. Eeronheimo. 1990. Rome, FAO (en anglais).

Forest harvesting with small-scale mobile crane system: Republic of Korea. O. Eeronheimo. 1991. Rome, FAO (en anglais).


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