Le développement de l'élevage dans de bonnes conditions passe par la maîtrise des maladies infectieuses et épizootiques. La lutte contre les maladies endémiques peut différer d'un pays à l'autre. L'harmonisation et la normalisation des stratégies de lutte est en cours. La maîtrise des maladies chroniques ou non infectieuses et des maladies liées à la production nécessitant des services vétérinaires cliniques essentiels au niveau des exploitations est également analysée. L'ampleur des pertes résultant des maladies non infectieuses et des maladies liées à la production doit être reconnue et les services de l'Etat doivent intégrer le secteur privé à leurs efforts en vue de fournir à titre permanent des services vétérinaires aux éleveurs. Les pays doivent se doter d'une législation rendant possibles les actes vétérinaires privés ainsi que la fabrication ou l'importation d'intrants indispensables. L'ensemble de ces services doit avoir pour objectif d'améliorer les rendements de produits vivriers, la sécurité alimentaire et les taux de rentabilité pour les producteurs. Le Service de la santé animale de la FAO s'efforce en permanence de promouvoir la notion de service vétérinaire général s'appuyant sur un service public efficace et un secteur privé fiable.
