Depuis le tournant du siècle, la trypanosomiase, maladie transmise par la mouche tsé-tsé, ravage l'agriculture dans tout le sous-continent africain, dont elle freine ainsi le développement L'impact de la maladie n'a semble-t-il jamais été plus prononcé qu'aujourd'hui. L'explosion démographique exige non seulement une utilisation plus efficace des ressources en vue de la production alimentaire, mais aussi le développement de l'agriculture dans les zones actuellement interdites aux populations rurales en raison de la présence de la mouche.
L'ampleur du problème est considérable et l'épidémiologie complexe, l'impact de la maladie dépendant de la situation locale et de l'écosystème concerné. Les priorités et la justification des interventions ne peuvent donc pas, comme c'était le cas auparavant, être fondées sur le seul fait que la maladie existe mais doivent être considérées dans le cadre de la gestion des ressources et du développement rural durables.
Le présent article donne quelques précisions initiales sur les études menées par la FAO pour obtenir les informations qui permettront de définir la planification stratégique requise en vue de concevoir une approche concertée et convenablement ciblée de ce problème exclusivement africain.
L'article annonce également le lancement d'une action internationale coordonnée visant à mieux définir et résoudre le problème posé par la trypanosomiase animale en Afrique.
