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GRAND PROGRAMME 3.2: SOUTIEN À L'INVESTISSEMENT

Résultats du Programme

Programme ordinaire   en milliers de
$ E.-U.
 

 

 

Crédits ouverts 21 698
Dépenses 20 179
Sur-utilisation/(Sous-utilisation), en milliers de dollars E.-U. (1 519)
Sur-utilisation/(Sous-utilisation), en pourcentage (7%)
Programme de terrain   En milliers de
$ E.-U.
 

 

 

 

 

 

Exécution projets extrabudgétaires (FF et PNUD) 1 620
Exécution projets secours d'urgence - fonds extrabudgétaires  
Exécution PCT et PSSA 245
Total exécution Programme de terrain 1 865
Ratio Programme de terrain/Programme ordinaire 0,1
Services d'appui technique, dépenses de personnel (cadre organique)  
Services d'appui technique, % de l'exécution  

Réalisations

272. Ce Grand Programme a continué d'aider les pays en développement et les pays en transition en fournissant toute une gamme de services en matière d'investissement. L'aide a été concentrée sur la formulation de projets d'investissement destinés à attirer des fonds des instituts de crédit multilatéraux qui accordent des prêts pour le développement agricole et rural. Les services de soutien à l'investissement accordés aux Etats Membres sont fournis par la Division du Centre d'investissement (TCI) en étroite collaboration avec toute une gamme d'instituts financiers, notamment: la Banque mondiale, le FIDA, les banques régionales de développement, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), le Fonds d'équipement des Nations Unies (FENU) et les banques sous-régionales de développement.

273. Le Grand Programme englobe le Programme 3.2.1: Programme de coopération FAO/Banque mondiale (PC), qui prépare des projets destinés à être financés par l'Association internationale de développement (IDA)/Banque mondiale, et le Programme 3.2.2 Programme de soutien à l'investissement (PSI), qui aide les pays à formuler des projets qui seront financés par tous les autres instituts de financement associés. A l'heure actuelle, 75 pour cent du coût de l'assistance fournie par la FAO dans le cadre du PC sont pris en charge par la Banque mondiale, tandis que les missions effectuées dans le cadre du PSI sont partiellement remboursées au titre d'accords spécifiques de partage des coûts avec les instituts intéressés. Aux fins de l'établissement des rapports sur les réalisations, les deux programmes sont envisagés ensemble.

274. En 1996-97, on a noté une augmentation du nombre de projets soutenus par le Centre d'investissement dont le financement a été approuvé, qui est attribuable principalement à l'augmentation des projets approuvés par la Banque mondiale et les banques régionales (voir tableau 3.2-1). En 1996-97, 86 projets au total ont été approuvés, contre 55 en 1994-95. Les investissements totaux ont dépassé 5 milliards de dollars E.-U. tant en 1994-95 qu'en 1996-97, avec une croissance régulière du financement extérieur, comme l'indique le diagramme 3.2.1.

Tableau 3.2-1: Projets relevant du Centre d'investissement dont le financement a été approuvé

  Banque mondiale FIDA Banques
régionales de développement
FENU Autres Total
Nombre de projets
1992-93 32 17 12 10 3 74
1994-95 29 20 2 0 4 55
1996-97 44 19 13 1 9 86
Financement extérieur, en milliers de $ E.-U. 
1992-93 2 149 600 300 440 244 650 42 440 118 570 2 855 700
1994-95 2 697 910 306 510 78 800 0 36 210 3 119 430
1996-97 2 506 660 356 770 457 090 5 550 69 480 3 395 550
Fonds des gouvernements, en milliers de $ E.-U.
1992-93 1 282 070 137 750 36 850 7 970 29 380 1 494 020
1994-95 2 089 690 137 050 118 350 0 11 480 2 356 570
1996-97 1 401 110 246 860 164 750 420 51 170 1 864 310
Investissement total, en milliers de $ E.-U.
1992-93 3 431 670 438 190 281 500 50 410 147 950 4 349 720
1994-95 4 787 600 443 560 197 150 0 47 690 5 476 000
1996-97 3 907 770 603 630 621 840 5 970 120 650 5 259 860
 
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275. Le diagramme 3.2-2 fait apparaître le financement extérieur, par source de fonds, pour 1996-97. La part des budgets des projets financée par des sources extérieures est restée relativement stable, soit 65 pour cent en 1992-93 et 1996-97 et 57 pour cent en 1994-95. De même, la part de la Banque mondiale dans le financement extérieur total reste d'environ 75 pour cent.

 
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276. L'approche traditionnelle par étape avec ses différentes phases que sont l'identification, la préparation et l'évaluation, cède peu à peu la place à un processus plus continu qui fait avancer le projet d'investissement d'une idée initiale à un ensemble de mesures financières approuvées. Par ailleurs, avec l'amélioration des capacités nationales de préparation des projets, le Centre d'investissement assume moins fréquemment la responsabilité totale de la préparation des projets. En revanche, des ressources accrues sont consacrées à l'appui des équipes de préparation nationales, nécessitant des missions plus courtes, plus petites et plus fréquentes. C'est pourquoi le nombre des missions a augmenté de façon spectaculaire passant de 548 en 1992-93 à 903 en 1996-97, comme l'indique le tableau 3.2-2. La répartition des missions par source de financement potentielle apparaît au diagramme 3.2-3.

Tableau 3.2-2: Missions du Centre d'investissement

  Analyse sous-sectorielle Identification des projets Préparation des projets Evaluation
des résultats
des projets
Autres,
évaluation et supervision
Total
Nombre de missions            
1992-93 49 99 265 58 77 548
1994-95 45 103 324 71 135 678
1996-97 61 163 322 60 297 903
Nombre de jours/homme            
1992-93 3 534 7 411 28 012 4 125 3 152 46 234
1994-95 2 105 5 924 25 590 4 160 3 775 41 554
1996-97 2 844 5 826 20 770 3 361 14 834 47 635
 
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277. La gamme de services offerts par le Centre d'investissement a été élargie, notamment le soutien au PSSA. Cela explique la forte augmentation sous les rubriques "préparation des projets" et "autres" au tableau 3.2-2 et montre bien qu'il est nécessaire de ne plus considérer le nombre de projets formulés comme la principale mesure des résultats. Le nombre de projets d'investissement dont la formulation a été achevée, comme l'indique le tableau 3.2-3, a baissé de 96 à 64 entre 1992-93 et 1996-97. Cela traduit la dépendance majeure des pays sur leurs propres ressources pour la formulation des projets, la priorité accrue accordée au soutien des efforts nationaux et la délégation des activités aux équipes nationales, la collaboration officielle plus fréquente avec les ONG et l'attention accordée au PSSA. La part du temps consacré aux différents types de mission en 1996-97 figure au diagramme 3.2-4.

Tableau 3.2-3: Nombre de formulations de projets achevées

  Banque mondiale FIDA Banques régionales de développement FENU Autres Total
1992-93 49 27 20 6 4 96
1994-95 45 25 18 0 7 95
1996-97 36 12 12 1 3 64
 
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278. Les méthodes de conception des projets ont été adaptées à l'évolution des priorités des pays et aux besoins des instituts de financement. On a veillé tout particulièrement à promouvoir la participation des bénéficiaires à l'identification et à l'exécution des projets dans le but d'améliorer leur pertinence, leur incidence et leur durabilité. On a également accordé une attention accrue à l'évaluation de l'incidence des projets sur l'environnement. Les principaux domaines dans lesquels des projets ont été formulés sont les suivants: gestion des ressources naturelles, y compris développement forestier, fourniture d'intrants et de services agricoles améliorés, conservation des sols et optimisation de l'utilisation des ressources en eau, y compris par des réseaux d'irrigation. De plus, un nombre croissant de projets comprenaient des éléments importants de privatisation, ainsi que de développement du secteur privé.

279. Il y a eu un changement important dans la répartition régionale des projets dont le financement a été approuvé en 1996-97, comme le montre le Tableau 3.2-4. En pourcentage du total, les projets dans la région Afrique ont représenté 36 pour cent des projets approuvés en 1996-97, contre 50 pour cent en 1992-93. La part du Proche-Orient et de l'Afrique du Nord a également baissé de 12 à 6 pour cent. Par contre, la part de l'Amérique latine et des Caraïbes a augmenté de 12 à 24 pour cent. Les ressources approuvées ont enregistré un changement similaire avec une baisse pour l'Afrique de 21 pour cent en 1992-93 à 15 pour cent en 1996-97, un recul pour le Proche-Orient et l'Afrique du Nord de 16 pour cent à 4 pour cent et un accroissement pour l'Amérique latine et les Caraïbes de 22 pour cent à 40 pour cent. La répartition des investissements par région en 1996-97 apparaît au diagramme 3.2-5.

Tableau 3.2-4: Projets du Centre d'investissement dont le financement a été approuvé, par région

  Afrique Asie et Pacifique Proche-Orient et Afrique du Nord Amérique latine et Caraïbes Europe Total
Nombre de projets            
1992-93 37 17 9 9 2 74
1994-95 24 12 6 10 3 55
1996-97 31 16 5 21 13 86
Financement extérieur,
milliers de $ E.-U.
           
1992-93 599 370 911 780 459 650 641 000 243 900 2 855 700
1994-95 449 600 1 531 900 394 230 640 600 103 100 3 119 430
1996-97 524 270 1 115 460 137 170 1 340 650 278 000 3 395 550
 
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280. La part des pays les moins avancés (PMA) dans le financement extérieur est restée relativement stable, par contre il y a eu une baisse régulière du nombre de projets (diagramme 3.2-6), qui traduit essentiellement le déclin du financement approuvé pour l'Afrique. A cet égard, les projets dans les PMA, en particulier ceux d'Afrique, ont généralement été plus limités que les projets en Amérique latine-Caraïbes et en Europe.

 
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Contribution du Centre d'investissement aux programmes décentralisés de gestion des ressources en eau et de développement rural dans le nord-est du Brésil

Le Centre d'investissement, par le biais du PC, a activement contribué à aider les gouvernements des Etats du Nord-Est du Brésil à formuler une série de projets novateurs visant à réduire la pauvreté en zone rurale et à introduire, sur une grande échelle, des mécanismes décentralisés et participatifs d'exécution. Plus de 1,6 million de familles de ruraux pauvres dans huit Etats du Nord-Est bénéficient d'une aide se chiffrant à quelque 662 millions de dollars E.-U. Les projets de lutte contre la pauvreté rurale visent à financer, sur demande, une infrastructure sociale et économique de base et à décentraliser l'allocation des ressources et la prise de décisions jusqu'aux niveaux le plus bas. En accordant des dons de contrepartie aux communautés rurales pour financer de petits investissements sélectionnés, gérés et entretenus par les bénéficiaires eux-mêmes, et en soutenant la participation des conseils municipaux communautaires et des associations de bénéficiaires à la planification et à la mise en oeuvre des investissements, ces projets assurent une exécution rentable des services, une transparence et une responsabilisation accrues, ainsi qu'une mobilisation des ressources aux niveaux communautaire et municipal. La Banque mondiale estime que cette méthode est un modèle pour les programmes de lutte contre la pauvreté en Amérique latine et ailleurs.

Un second programme, PROÁGUA, assure un accès fiable et durable à l'eau pour un usage familial, municipal et autre dans les bassins fluviaux prioritaires des zones sèches du nord-est et encourage l'aménagement participatif et rationnel des ressources en eau dans tout le Brésil. La première phase, évaluée à 330 millions de dollars E.-U., se caractérise par une décentralisation de la gestion des ressources en eau aux niveaux des comités des bassins fluviaux et des associations locales d'utilisateurs et elle devrait être suivie par une seconde phase.

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