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III. CADRE BUDGÉTAIRE


VUE D'ENSEMBLE DES RESSOURCES

Estimation des ressources totales disponibles (aux coûts de 1998-99)


Sources de financement
1998-99 2000-01
en milliers de dollars. en milliers de dollars.
Contributions ordinaires nettes des Etats membres:
recettes accessoires
  638 300   643 000
Location d'installations et services de Conférence et de bureaux 400   200  
Intérêts 7 000   4 000  
A déduire: remises (2 100)   (1 200)  
Caducité d'obligations de dépense 5 600   3 700  
Contribution de nouveaux membres/Membres associés 200   100  
Excédent du Fonds de publications 200   100  
Divers 400   100  
Total Recettes accessoires   11 700   7 000
Crédits budgétaires nets votés par la Conférence   650 000   650 000
Contributions volontaires, conformément à l'Article 6.7 du Règlement financier        
a) au compte 'Autres recettes'        
Banque mondiale 20 994   18 469  
Autres institutions financières 7 891   7 702  
Organisation mondiale de la santé (CODEX) 1 019   1 019  
Organismes de coparrainage du CCT 2 999   2 999  
Services d'appui technique 7 641   6 681  
Rapports finals 1 993   700  
Coûts des services aux projets et autres services administratifs de soutien 45 995   41 071  
Remboursements des services administratifs fournis au PAM 3 423   2 787  
Contributions de contrepartie en espèces des gouvernements 2 020   1 670  
Autres (ex. Détachements divers) 2 013   1 598  
Total Autres recettes   95 988   84 696
Ressources disponibles pour le Programme de travail et budget   745 988   734 696
b) au compte 'Fonds fiduciaire'        
Projets du PNUD- total 124 000   66 000  
A déduire: coûts des services aux projets (11 300)   (6 000)  
Projets SAT/SST/SDPP du PNUD 8 000   8 000  
Projets de fonds fiduciaires 360 200   380 000  
A déduire: coûts des services aux projets (31 771)   (32 147)  
A déduire: services d'appui technique (5 694)   (5 422)  
Estimation des recettes totales 'Fonds fiduciaire'   443 435   410 431
ESTIMATION DES RESSOURCES TOTALES DISPONIBLES   1 189 423   1 145 127

41. Les contributions volontaires classées dans la catégorie Autres recettes englobent les ressources qui sont pratiquement à la disposition de l'Organisation et/ou les ressources gérées en étroite liaison avec les crédits budgétaires. L'Organisation continuera à réexaminer la classification des contributions volontaires telles que définies à l'Article 6.7 du Règlement financier pour améliorer la présentation d'un programme de travail intégré, compte dûment tenu des rapports financiers à soumettre selon les nouveaux systèmes administratifs.

42. Le tableau ci-dessus fait apparaître une baisse de 11,3 millions de dollars des Autres recettes, qui a rendu nécessaire un ajustement correspondant du programme d'activités ou des dépenses prévues. Cette réduction s'explique principalement comme suit:

FAITS NOUVEAUX CONCERNANT LES RESSOURCES EXTRABUDGÉTAIRES

43. Le tableau ci-dessous montre la progression de l'exécution des projets par source de financement et permet de constater que le total des ressources extrabudgétaires consacrées au Programme de terrain, qui étaient peu importantes en 1996, a quelque peu augmenté. Toutefois, cet accroissement tient à une augmentation de l'aide d'urgence, dont le montant est passé de 15,8 millions de dollars E.-U. en 1996 à 78,2 millions en 1998. L'aide ne revêtant pas un caractère d'urgence a continué de diminuer régulièrement, tombant de 263,2 millions de dollars E.-U. en 1993 à 157,1 millions en 1998.

Programme de terrain financé par des ressources extrabudgétaires
(Montants en millions de dollars E.-U).

  1993  1994 1995 1996 1997 1998
Programme FAO/PNUD 108,1 81,3 58,3 42,8 41,7 28,6
Fonds fiduciaires (aide non liée à des urgences) 155,1 132,8 137,2 140,4 129,9 128,5
Total partiel PNUD et fonds fiduciaires pour l'aide non liée à des urgences 263,2 214,1 195,5 183,2 171,6 157,1
Fonds fiduciaires (au titre des activités d'urgence) 25,7 27,7 27,9 15,8 35,2 78,2
Total 288,9 241,8 223,4 199,0 206,8 235,3

44. On a assisté à une contraction régulière du niveau d'exécution des projets PNUD, qui est tombé de 108,1 millions de dollars E.-U. en 1993 à 28,6 millions en 1998. Exception faite de l'année 1997 où le niveau d'exécution des projets PNUD a approché celui de 1996, la baisse a été chaque année de 25 pour cent ou davantage. Toutefois, ce déclin est maintenant considéré comme terminé et le niveau d'exécution des activités en 2000-2001 devrait se stabiliser aux alentours de 30 millions de dollars E.-U. par an.

45. Les dépenses effectuées pour des projets de terrain non liés à des urgences financés par des fonds fiduciaires ont diminué en 1997 et en 1998, tombant à des niveaux inférieurs à 130 millions de dollars E.-U. par an, après avoir enregistré de légers accroissements en 1995 et 1996. De même qu'avec le programme PNUD, on espère que le niveau d'exécution des projets non liés à des urgences financées par des fonds fiduciaires remontera pendant l'exercice 2000-2001 aux niveaux atteints de 1994 à 1996.

46. Les activités d'urgence financées par des fonds fiduciaires, principalement exécutées par le Bureau des opérations spéciales de secours de la FAO, varient avec les besoins. Entre 1993 et 1995, les activités du Centre d'intervention antiacridienne d'urgence (ECLO) et du Centre d'interventions d'urgence contre la lucilie bouchère en Afrique du Nord (SECNA) ont entraîné chaque année des dépenses d'un montant supérieur à 25 millions de dollars E.-U. Etant donné que les activités de ces programmes ont diminué ou ont été achevées, les montants au titre de l'aide d'urgence sont tombés au faible niveau de 15,8 millions de dollars en 1996. La forte progression enregistrée pour les programmes d'urgence en 1997 et 1998 tient au programme "Vivres contre pétrole" en Iraq auquel ont été consacrés 25,2 millions de dollars sur un total de 35,2 millions pour les activités exécutées en 1997, et de 66,9 millions de dollars sur un total de 78,2 millions en 1998.

GAINS D'EFFICIENCE

47. Des gains d'efficience notables pendant les trois derniers exercices biennaux ont permis à l'Organisation de reprogrammer des ressources substantielles pour de nouveaux objectifs et priorités. Ce résultat a été obtenu malgré des réductions du budget net de l'Organisation, en termes réels et nominaux, depuis 1992-93 et malgré d'importantes réductions des Autres recettes, particulièrement des montants reçus au titre du remboursement des coûts des services fournis aux projets.

48. Certaines mesures prises durant les exercices précédents pour accroître les gains d'efficience continuent d'être appliquées. Citons notamment les efforts actuels visant à réduire le nombre de postes de Directeur en 2000-2001 (principalement dans les Représentations de la FAO), intensifier les programmes de partenariat, mettre en oeuvre des formes de communication moins coûteuses et meilleures entre les divers emplacements, et réduire les coûts en appliquant des méthodes plus rigoureuses d'appels d'offres.

49. On passe actuellement à des gains d'efficience axés sur les processus, par opposition aux mesures axées sur les intrants, et dans cette optique, on met l'accent sur la rationalisation des fonctions opérationnelles et administratives. Il faudra notamment modifier encore les délégations de pouvoirs accordées aux fonctionnaires de l'Organisation, tout en maintenant un niveau acceptable de contrôle interne et de bonne gestion des ressources.

50. Les gains d'efficience axés sur les processus sont clairement désirables pour améliorer les arrangements de travail et les aspects qualitatifs de l'exécution des programmes en permettant au personnel de consacrer davantage de temps à des activités de fond. Toutefois, de tels changements ne se font pas en un jour et sont difficiles à traduire en gains d'efficience quantifiables. Par exemple, la rationalisation des procédures de recrutement des consultants ou la suppression de

divers niveaux d'approbation des voyages officiels peut produire des gains de temps marginaux et fragmentaires pour diverses unités administratives du Département de l'administration et des finances (AF), des unités administratives de soutien (MSU) et des experts techniques, mais ne débouchera pas nécessairement, dans l'immédiat, sur l'abolition de postes.

51. Il est prématuré de quantifier ces changements résultant dans le Sommaire du PTB 2000-2001, avant que soit mise en oeuvre la première phase du projet Oracle. Cela sera possible à la lumière de l'expérience concrète acquise pendant la mise en oeuvre des nouveaux systèmes en 1999 et 2000.

POSTES

52. L'incorporation des recettes au titre du remboursement des dépenses d'appui et des autres recettes dans le budget et la mise en place d'un nouveau cadre de travail pour les publications et documents de la FAO, a conduit à inclure dans le tableau d'effectifs pour 1998-99 un certain nombre de postes qui jusqu'à présent n'étaient pas financés par le Programme ordinaire. L'adoption d'un budget correspondant à un scénario de croissance nominale zéro (CNZ) en 1998-99 a conduit à supprimer 83 postes supplémentaires par rapport au budget de croissance réelle zéro (CRZ), portant la situation globale des effectifs en 1998-99 à 3 599 postes, dont 3 387 sont financés par le Programme ordinaire.

53. Au moment de la préparation du Programme de travail et budget (PWB) 1998-99, l'examen de la structure organisationnelle du Département de l'administration et des finances n'était pas terminé. Une fois cet examen mené à bonne fin, l'organigramme du Département a été présenté à la Réunion conjointe du Comité du Programme et du Comité financier en juillet 1998 (cf. document JM 98/INF/3). Le Département de l'administration et des finances (AF) a maintenant formulé dans le Sommaire du PTB 2000-2001 de nouvelles propositions prévoyant l'unification des fonctions de communication au sein de la Division des systèmes et des techniques d'information (AFI). Quoique les propositions n'entraînent pas de modifications des coûts pour AF, il est proposé de transférer cinq postes de cadres et 26 postes des services généraux des budgets de divisions au Pool des technologies de l'information dans le cadre de cette restructuration, de manière à intégrer tous les postes relatifs à la télécommunication sous toutes ses formes.

54. Etant donné que le Directeur général souhaite que la période 2000-2001 soit consacrée à asseoir solidement les changements notables des trois derniers exercices, on a évité une importante restructuration. Néanmoins, les propositions de l'Organisation continuent à améliorer l'équilibre entre les postes de cadres et les postes des services de soutien. Pour le Programme ordinaire, une réduction nette de 20 postes est proposée pour les services généraux, compensée par une adjonction nette de 8 postes de cadres. En revanche, il est proposé de réduire globalement le nombre de postes de Directeurs. Les Bureaux régionaux et sous-régionaux continuent d'être renforcés, avec 7 postes de cadres ajoutés à leurs effectifs.

55. Une fois que les nouveaux systèmes administratifs du projet Oracle seront introduits, il faudra continuer à réorganiser la Division des finances (AFF) et les Unités administratives de soutien (MSU), en particulier, afin d'adapter la structure organisationnelle aux nouveaux processus administratifs.

56. Le tableau ci-après récapitule l'évolution des effectifs entre le budget approuvé de 1998-99 et les propositions pour le Sommaire du PTB 2000-2001. Le transfert de postes aux pools et à d'autres sources de financement lié à la restructuration d'AFI/AFS est indiqué, de même que l'incidence des variations nettes de programme.

Evolution des postes


Catégorie
Budget approuvé 1998-99 Restructuration d'AFI/AFS Variations nettes de programme Propositions pour le Sommaire du PTB 2000-2001
Programme ordinaire (RP)        
Siège        
Cadre organique 896 (5) 1 892
Services généraux 1 091 (26) (19) 1 046
Total 1 987 (31) (18) 1 938
Bureaux régionaux/sous-régionaux et de liaison        
Cadre organique 1/ 283 0 7 290
Services généraux 354 0 0 354
Total 637 0 7 644
Représentations de la FAO        
Cadres recrutés sur le plan international 92 0 0 92
Cadres recrutés sur le plan national 65 0 0 65
Services généraux 606 0 0 606
Total 763 0 0 763
Total Programme ordinaire        
Cadres recrutés sur le plan international 1 271 (5) 8 1 274
Cadres recrutés sur le plan national 65 0 0 65
Services généraux 2 051 (26) (19) 2 006
Total 3 387 (31) (11) 3 345
Pools et autres fonds:        
Cadres 83 5 0 88
Services généraux 129 26 (2) 153
Total 212 31 (2) 241
Total général ensemble des fonds        
Cadres recrutés sur le plan international 1 354 0 8 1 362
Cadres recrutés sur le plan national 65 0 0 65
Services généraux 2 180 0 (21) 2 159
Total 3 599 0 (13) 3 586
1/ Le budget approuvé 1998-99 pour les bureaux régionaux inclut 8 postes transférés de TCI, tandis que la proposition du Sommaire du PTB 2000-2001 inclut 11 postes transférés.

57. Les variations nettes de programme proposées ci-dessus comprennent la création de 60 postes nouveaux et la suppression de 72 postes au titre du Programme ordinaire.

58. Le tableau ci-après donne une liste complète des postes du budget ordinaire qu'il est prévu de créer ou de supprimer. Toutefois, les transferts entre divisions au Siège et les changements liés à la restructuration d'AFI/AFS ne sont pas inclus car ils n'ont pas d'incidence globale sur les coûts pour le budget 2000-2001 de l'Organisation.

Création et suppression de postes financés par le Programme ordinaire (à l'exclusion de transferts entre divisions au Siège et des changements liés à la restructuration d'AFI/AFS)

Unité Nouveaux postes Postes supprimés
  Niveau Titre du poste Niveau Titre du poste
OCD P-4 Spécialiste des technologies de l'information    
  G-4 Commis chargé du personnel    
  G-3 Commis dactylographe    
  G-2 Préposé aux dossiers courants    
SAD P-3 Chargé de liaison (transféré d'autres fonds)    
AGD G-4 Commis dactylographe    
AGA     G-5 Préposé à l'édition
AGL P-4 Spécialiste technique (gestion des sols) P-3 Spécialiste technique (traitement des données/biométrie)
ESD P-5 Coordonnateur SICIAV G-5 Préposé aux statistiques
  G-5 Secrétaire G-3 Dactylographe
ESS P-4 Statisticien (Initiative africaine)    
FI P-4 Analyste des pêches (capacité de pêche)    
  P-3 Spécialiste des industries de la pêche (analyse du commerce)    
FO P-4 Administrateur des systèmes électroniques de stockage et diffusion des informations G-6 Assistant pour les réunions
  P-2 Chargé des réunions G-3 Préposé aux statistiques (RAP)
SDD P-3 Spécialiste des publications et de l'édition G-6 Assistant aux références
  G-4 Coordonnateur de la bureautique    
SDA P-4 Spécialiste du développement rural P-3 Spécialiste du développement rural (transféré à SAFR)
  G-5 Commis P-3 Spécialiste des organisations rurales (transféré à RLC)
SDR     P-5 Spécialiste de l'enseignement agricole (transféré à RAP)
      G-6 Adjoint à la communication pour le développement
SDW     G-6 Assistant au Programme
TCD G-6 Assistant à la liaison P-4 Fonctionnaire chargé du Programme (2 postes)
  G-5 Commis au budget/finances P-3 Fonctionnaire chargé du budget/finances
  G-3 Préposé à la comptabilité G-6 Adjoint à la documentation
  G-3 Préposé aux dossiers courants G-6 Superviseur
      G-4 Commis au budget/finances
      G-3 Dactylographe bilingue
      G-2 Opérateur machines
TCI     P-5 Economiste agricole
      P-5 Spécialiste de la production animale
      G-5 Secrétaire
      G-4 Sténographe
TCO P-4 Spécialiste de la sécurité alimentaire P-5 Chef, TCOC
  G-5 Préposé aux rapports (à mi-temps) P-4 Fonctionnaire chargé des opérations des projets
      P-3 Fonctionnaire chargé des bourses (voyages d'étude)
      P-3 Fonctionnaire chargé de la sécurité alimentaire
      P-2 Editeur
      G-7 Administrateur adjoint
      G-5 Préposé aux opérations
      G-5 Assistant aux opérations
      G-4 Préposé à l'archivage
      G-4 Préposé aux bourses d'études (3 postes)
      G-4 Préposé à l'administration
      G-3 Dactylographe bilingue
      G-3 Commis
AFF     P-3 Trésorier
      G-5 Commis comptable (2 postes)
      G-4 Commis comptable (2 postes)
      G-2 Commis
AFS G-4 Contremaître peintre G-6 Superviseur, Unité de la distribution
  G-4 Contremaître forgeron G-5 Préposé aux achats
  G-4 Contremaître maçon G-4 Sténographe
  G-4
G-4
Contremaître électricien
Préposé à la sécurité
G-4 Superviseur adjoint pour la sécurité
  G-4 Superviseur pour la sécurité G-3 Préposé aux registres
  G-3 Préposé à la distribution G-3 Forgeron en chef
  G-3 Garde principal (3 postes) G-3 Maçon en chef
  G-3 Chauffeur principal G-2 Peintre
      G-2 Chauffeur
      G-2 Garde (2 postes)
GID P-4 Coordonnateur exécutif adjoint pour les manifestations spéciales de la JMA P-4 Spécialiste des technologies de l'information
  G-2 Préposé à l'archivage    
GIC G-2 Préposé aux visas (à mi-temps)    
GII P-5 Chef, Relations avec les médias P-5 Chef, GIII
  P-2 Responsable de la mise en page électronique (Cerestronic) P-2 Spécialiste multimédia
      G-5 Technicien films et vidéos
GIL P-4 Chef, Groupe AGRIS et documents FAO P-5 Fonctionnaire principal (traitement des données AGRIS)
  P-4 Chef, Groupe des systèmes hypermédia G-5 Préposé aux opérations
  P-2 Spécialiste des technologies de l'information (multimédia) G-4 Sténographe
  P-2 Spécialiste des systèmes d'information    
  P-2 Spécialiste de la gestion de l'information (AGRIS)    
  G-4 Préposé aux systèmes d'information (AGRIS)    
  G-3 Préposé à l'archivage    
  G-3 Préposé aux systèmes d'information (AGRIS)    
RAF P-2 Spécialiste de la gestion de l'information P-4 Fonctionnaire chargé des projets dans les pays
  G-3 Préposé aux opérations (2 postes) G-6 Assistant pour le personnel
      G-4 Préposé aux opérations
      G-2 Téléphoniste
SAFR P-3 Spécialiste du développement rural (transféré de SDA)    
RAP P-5 Spécialiste en éducation agricole (transféré de SDR) P-5 Fonctionnaire principal, Projets dans les pays
  P-4 Spécialiste de la mise en valeur des ressources en eau P-4 Fonctionnaire chargé des opérations des projets
  P-2 Spécialiste de la gestion de l'information G-4 Préposé aux opérations
  G-4 Préposé aux statistiques (transféré de FO)    
SAPA G-6 Bibliothécaire G-4 Sténographe (2 postes)
REU P-4 Spécialiste de l'information (société civile)    
RLC P-4 Chargé des politiques P-4 Chargé des politiques
  P-3 Spécialiste des organisations rurales (transféré de SDA)    
  P-2 Spécialiste de la gestion de l'information    
  G-4 Technicien (dépannage informatique)    
RNE P-2 Spécialiste de la gestion de l'information P-4 Chargé des opérations des projets
  G-1 Planton (2 postes) P-3 Spécialiste des ressources en eau
      G-5 Préposé aux opérations

ACCROISSEMENTS DES COÛTS

Méthodologie

59. Pour le calcul des accroissements de coûts à prévoir dans le cadre du Programme de travail et budget 2000-2001, on a utilisé les mêmes méthodes que pour les exercices précédents. Ces méthodes ont reçu l'aval du Comité financier, du Conseil et de la Conférence. Les calculs d'accroissement des coûts qui figurent dans le présent document se fondent sur les données réelles jusqu'à la fin de 1998 et prennent pour base le Programme de travail et budget approuvé pour 1998-99. Ils seront affinés et mis à jour pour l'établissement de la version intégrale du Programme de travail et budget.

Biennalisation et inflation

60. Comme pour les exercices précédents, les accroissements de coûts sont analysés sous deux rubriques, à savoir Biennalisation et Inflation
.

Abattement pour mouvements de personnel

61. Pour ce qui est des dépenses de personnel, la méthodologie approuvée par le Conseil lors de sa cent septième session et employée depuis le budget 1996-97 a de nouveau été appliquée au Sommaire du Programme de travail et budget 2000-2001. Par conséquent, une réduction généralisée des affectations budgétaires de 4,53 pour cent et 1,78 pour cent respectivement continue de s'appliquer aux dépenses de personnel du cadre organique et à celles des agents des services généraux pour établir les budgets estimatifs des programmes pour 2000-2001. Les pourcentages seront révisés dans la version intégrale du Programme de travail et budget 2000-2001 pour tenir compte des délais normaux de recrutement et des taux de rotation du personnel jusqu'au 31 décembre 1998.

Impact des taux de change

62. Le budget est préparé en dollars des Etats-Unis sur la base du taux de change adopté par la Conférence pour le budget 1998-99, soit 1 690 lires pour 1 dollar E.-U.

63. L'incidence du taux de change sur la provision pour accroissement des coûts est importante. D'après la méthodologie utilisée pour déterminer le budget opérationnel effectif dans la résolution soumise à la Conférence pour adoption, des modifications sont apportées à la provision pour accroissements des coûts en vue de tenir compte des taux de change du jour. En conséquence, l'autorisation de dépenses finale et, partant, les contributions fixées pour 2000-2001, ne pourront être établies qu'en novembre 1999. Toutefois, on estime que toute fluctuation de 25 lires dans le taux de change dollar E.-U./lire entraînera, selon le cas, une augmentation ou une diminution de 3,7 millions de dollars E.-U.

Analyse des accroissements de coûts

64. Le tableau ci-après indique, résumés par grand poste de dépenses, les accroissements des coûts, en établissant une distinction entre les montants imputables à la biennalisation des accroissements de coûts en 1998-99 et les montants dus à l'inflation prévue pour 2000-2001. La cause de chaque accroissement et les hypothèses sur lesquelles sont fondées les prévisions sont décrites ci-après.

Résumé des accroissements de coûts pour 2000-2001 (en milliers de dollars E.-U.)
  Programme de travail 1998-99 Biennalisation Inflation Total des accroissements de coût 2000-01
Personnel        
a) Traitements de base et indemnité de
poste - cadre organique
210 138 (4 644) 5 732 1 088
b) Traitements et régime des indemnités
de départ - agents des services
généraux
136 910 9 626 2 982 12 608
c) Cotisations à la Caisse des pensions 62 951 2 835 305 3 140
d) Sécurité sociale 9 933 3 012 1 069 4 081
e) Frais médicaux après cessation de
service
8 647 3 303 1 731 5 034
f) Indemnité pour charge de famille 6 140 773 49 822
g) Indemnités pour frais d'études,
indemnités de voyage et
autres, frais de recrutement et de    cessation de service
58 513 - 732 732
Total Personnel 493 232 14 905 12 600 27 505
Biens et services        
h) Autres ressources humaines 135 311 - 3 689 3 689
i) Voyages officiels 26 150 - 790 790
j) Dépenses générales de fonctionnement 77 136 - 2 330 2 330
k) Mobilier, matériel et véhicules 14 159 - 385 385
Total biens et services 252 756 0 7 194 7 194
TOTAL GÉNÉRAL -
Budget en chiffres bruts
745 988 14 905 19 794 34 699

Personnel

65. A la rubrique Traitements de base et indemnités de poste - cadre organique, la biennalisation donne lieu à une diminution des coûts, due au fait que les ajustements de 2,2 pour cent au coût de la vie, prévus en mai 1998 et mai 1999 dans le PTB 1998-99 ne se sont pas concrétisés et ne le seront probablement pas. En regard de l'inflation, une augmentation de quatre points d'ajustement de poste est prévue en mai 2000 et une augmentation de deux points d'ajustement en mai 2001, pour tenir compte de la hausse du coût de la vie.

66. La biennalisation des traitements et des indemnités de cessation de service des agents des services généraux tient compte de l'incidence de la décision du Tribunal administratif du Bureau international du travail (BIT) de janvier 1998 qui réintroduisait le coefficient linguistique dans le calcul de la rémunération des services généraux, avec effet rétroactif à compter de novembre 1995, ce qui représente 5,5 millions de dollars E.-U. environ sur un total de 9,6 millions de dollars E.-U. sous cette rubrique. Le reste de la biennalisation reflète une augmentation probable de 3 pour cent des traitements à compter de novembre 1999. En regard de l'inflation, une augmentation, estimée à 3 pour cent, du traitement des agents des services généraux est prévue à compter de novembre 2000, suite à une enquête salariale exhaustive qui devrait commencer en octobre 2000 et une autre augmentation de 3 pour cent est prévue pour novembre 2001.

67. Pour les cotisations à la Caisse commune des pensions, la biennalisation est imputable à deux facteurs. Elle reflète une augmentation généralisée de 1,8 pour cent de la rémunération soumise à retenue pour pension du personnel du cadre organique, décidée par la Commission de la fonction publique internationale (CFPI) en novembre 1997. Cette augmentation, approuvée après l'achèvement du Programme de travail et budget 1998-99, n'était pas reflétée dans le budget en cours d'exécution. La biennalisation comprend également l'impact du rétablissement du coefficient linguistique sur les cotisations à la Caisse des pensions et l'augmentation de 4 pour cent du traitement des agents des services généraux du Siège qui en a résulté.

68. A la rubrique Sécurité sociale, la biennalisation reflète l'impact du transfert au Fonds général de l'excédent du Plan d'indemnisation du personnel. D'après le rapport d'évaluation actuarielle allant jusqu'au 31 décembre 1997, cela a entraîné une augmentation des dépenses annuelles, qui sont passées d'environ 350 000 dollars E.-U. à 1,8 million de dollars E.-U, l'amortissement de l'excédent ayant été fortement diminué.

69. Les estimations de l'inflation pour la sécurité sociale laissent prévoir une augmentation de 7 pour cent en janvier 2000 et une augmentation semblable en janvier 2001. Ces prévisions rejoignent les hypothèses employées pour établir les tendances futures des coûts par personne des demandes de remboursement des frais médicaux par l'Evaluation actuarielle de l'assurance médicale après cessation de service.

70. Une méthodologie de calcul des dépenses courantes de service a été adoptée pour la première fois dans le cadre du Programme de travail et budget 1998-99 pour tenir compte du coût des prestations médicales, y compris l'assurance médicale après cessation de service, pour le personnel en exercice. L'affectation supplémentaire contenue dans le Programme de travail et budget 1998-99 s'appuyait sur le rapport actuariel au 31 décembre 1996. Dans son rapport mis à jour au 31 décembre 1997, les besoins actuels de service sont revus nettement à la hausse par l'actuaire, qui prévoit des dépenses courantes de service révisées de 12 millions de dollars E.-U. pour 1998-99, contre un montant de 8,7 millions de dollars E.-U. prévu au budget. Le déficit de 3,3 millions de dollars E.-U. qui en résulte pour 1998-99 apparaît sous la rubrique Biennalisation. D'après le même rapport, des augmentations annuelles des coûts de 7 pour cent par an à l'avenir ont également été appliquées et figurent dans la colonne Inflation.

71. Au titre des indemnités pour charge de famille, la biennalisation reflète pour l'essentiel l'impact d'une augmentation de 14,6 pour cent de la valeur des dégrèvements fiscaux et des versements au titre des lois sociales dans sept villes sièges, entre janvier 1996 et janvier 1998, sur l'indemnité pour enfants à charge et pour une deuxième personne à charge.

72. Au titre de l'indemnité pour frais d'études, des frais de voyage et autres indemnités, des coûts de recrutement de cessation de service, les tendances actuelles des dépenses indiquent que les accroissements de coûts qui ont eu lieu pendant l'exercice en cours peuvent être absorbés. Les provisions pour indemnités pour frais d'études, d'un montant d'environ 14,6 millions de dollars E.-U. au cours de l'exercice en cours, sont revues tous les deux ans par la CFPI et une augmentation est donc possible à compter du 1er janvier 2001. Toutefois, aucune provision n'a été faite à cet effet. L'essentiel des augmentations prévues au titre de l'inflation sera imputable aux frais de recrutement et de cessation de service qui s'élèvent à 27,9 millions de dollars E.-U. dans la base budgétaire actuelle et intéressent principalement le personnel du cadre organique. Ces dépenses suivent en général l'évolution des dépenses salariales de base du personnel du cadre organique, ce qui a eu pour effet d'entraîner une augmentation de 2,84 pour cent du coût de cette composante.

73. Il convient de noter que l'Organisation envisage l'adoption de taux standard différenciés pour les postes du cadre organique (comme c'est déjà le cas pour les postes des services généraux) qui tiennent compte des variations des taux et des tendances des coûts dans les différents lieux d'affectation du personnel. S'il est appliqué, ce changement n'aura pas d'impact sur le niveau global des augmentations de coûts mais entraînerait une certaine redistribution des ressources budgétaires entre les programmes et les unités organisationnelles.

Biens et services

74. Cette catégorie comprend toutes les ressources humaines autres que les fonctionnaires de l'Organisation, soit l'assistance temporaire, les consultants et les services contractuels. Au titre de l'inflation, une augmentation des coûts de 1,63 pour cent prévue pour le traitement des agents des services généraux a été appliquée à l'assistance temporaire de commis/secrétaires et une augmentation de 2,84 pour cent a été appliquée aux consultants et contrats de service conformément aux calculs effectués pour le personnel du cadre organique.

75. Les frais de voyage ont été augmentés de 2 pour cent par an pour 2000 et 2001.

76. Au titre des dépenses générales de fonctionnement, l'inflation est calculée en fonction du taux estimatif d'inflation pour l'Italie, soit 2 pour cent par an.

77. Au titre du mobilier, matériel et véhicules, on a supposé que la plupart des dépenses seront effectuées dans le cadre d'appels d'offres internationaux pour lesquels les taux d'inflation aux Etats-Unis sont jugés plus indiqués. Un certain montant a en outre été soustrait pour tenir compte des avantages compétitifs des appels d'offres internationaux. Un taux estimatif d'inflation de 1,8 pour cent a donc été appliqué pour cet exercice.

Taux d'accroissement des coûts pour l'exercice biennal

78. Le taux biennal d'accroissement des coûts correspond à l'incidence nette de l'application d'un accroissement annuel pour chaque année de l'exercice. En supposant une augmentation de 2 pour cent en 2000 et de 3 pour cent en 2001, sur un budget biennal de 100 dollars, le calcul du taux biennal s'établit comme suit:

Coût 2000 de 50 dollars E.-U. x 2 pour cent =    51
Coût 2001 de 51 dollars E.-U. x 3 pour cent =    52,53

Total

      103,53

Le taux biennal est, dans le cas présent, de 3,53 pour cent. On peut également invertir les facteurs et convertir un taux biennal en un taux d'inflation annuel. Dans le présent exemple, le taux biennal de 3,53 pour cent équivaut à un taux moyen annuel de 2,35 pour cent.

79. Le taux biennal des accroissements de coûts pour 2000-2001 s'établit à 4,65 pour cent. Comme indiqué ci-dessus, des accroissements de coûts substantiels découlent de la nécessité de tenir compte de l'augmentation rétroactive de 4 pour cent des traitements des agents des services généraux au Siège et d'une augmentation appréciable des dépenses courantes de service pour l'assurance médicale après cessation de service et du Plan d'indemnisation du personnel. Ces augmentations de coûts ont déjà pris effet et sont estimées au titre de la biennalisation. Les accroissements de coûts proposés pour 2000-2001 équivalant à un taux annuel moyen de 3,7 pour cent.

MONTANT ET FINANCEMENT DU BUDGET

80. Le budget proposé sera financé comme suit:

Financement du Programme de travail et budget (en milliers de dollars E.-U.)

 

PTB 1998-99

          PTB proposé 2000-01            

CRZ Croissance
Programme du travail 745 988 734 696 757 270
A déduire: autres recettes (95 988) (84 696) (84 696)
Total partiel 650 000 650 000 672 574
A déduire: Recettes accessoires (11 700) (7 000) (7 000)
Besoins nets (aux prix de 2000-01) 638 300 643 000 665 574
A ajouter: Accroissement de coût estimé   34 699 34 699
Contributions mises en recouvrement 638 300 677 699 700 273

81. La proposition de croissance réelle zéro suppose une augmentation des contributions de 6,17 pour cent pour l'ensemble de l'exercice biennal ou de 4, 05 par an au taux de change prévu dans le budget appliqué pendant la période 1998-99. Au taux de change actuel pratiqué sur le marché, de 1 770 lires pour 1 dollar, le montant proposé des contributions mises en recouvrement diminuerait pour se situer à environ 665,8 millions de dollars, ce qui correspondrait à une augmentation des contributions de 4,32 pour cent pour tout l'exercice biennal ou 2,85 pour cent par an. Cette augmentation permettra simplement de rester au niveau du budget réduit de 1998-99, en dollars constants.

82. Le scénario prévoyant une croissance du budget entraîne une augmentation des cotisations de 9,71 pour cent, au taux de change prévu dans le budget.

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