Previous PageTable Of ContentsNext Page

2. Utilisation de LDPS2

2.1 Introduction

Le planificateur agricole fait face à plusieurs questions lorsqu'il cherche à satisfaire un certain nombre d'objectifs de production pour la viande et le lait :

LDPS2 a été conçu pour aider le planificateur à:

  1. identifier et quantifier la composition et la taille des troupeaux nécessaires pour atteindre des objectifs précis de production de lait et de viande ;

  2. identifier et quantifier les contraintes alimentaires et autres reliées à l'atteinte de ces objectifs ;

  3. analyser les effets et impacts de divers programmes de développement, tels que les campagnes de vaccination ou l'amélioration génétique des troupeaux.

LDPS2 est constitué de huit feuilles interreliées, dont deux sont masquées. Chacune de ces feuilles aasume un rôle spécifique au sein du chiffrier. Les systèmes animaux modélisés sont au nombre de 19, tels que montrés au tableau 2. Les sept grandes catégories animales (Vache laitière, Bouvillon, Mouton, Chèvre, Buffle, Porc et Volaille) sont eux-mêmes subdivisés en sous-systèmes animaux. Le nom de ces sous-systèmes et la valeur des paramètres associés sont entièrement modifiables par l'utilisateur. Les sous-systèmes peuvent être définis pour refléter des variantes géographiques (par exemple " Savanne ", " Bassin central ", etc.), technologiques (par exemple " Semi-intensif ", " Industriel "), ou autre.

L'utilisation de LDPS2 n'implique aucune séquence obligatoire à respecter. Puisque LDPS2 est une feuille de calcul au sein d'un chiffrier, toute action se répercute instantanément et simultanément à travers outes les feuilles. Et puisque LDPS2 vous est livré avec un ensemble complet de données, vous pouvez vous en servir immédiatement.

Ces données par défaut peuvent cependant ne pas être exactes, ou ne pas correspondre à la réalité de la région qui vous intéresse. De plus, vous possédez peut-être vos propres données concernant la production animales. Il est donc recommandé de remplacer les données par défaut contenues dans LDPS2 par toutes données réelles en votre possession. La modification des données doit cependant être effectuée par du personnel compétent afin d'assurer à la base de donnée de LDPS2 une certaine cohérence interne.

Tableau 2: Les systèmes animaux de LDPS2

index

Nom

Entrées

Sorties

1

2

3

4

Laitières, système 1

Laitières, système 2

Laitières, système 3

Laitières, système 4

Paramètres de

productivité et objectif de production laitière

Lait, viande, cuirs et fumier;

Structure du troupeau

Besoins énergétiques

Besoins en protéines

5

6

7

8

Bouvillon, système 1

Bouvillon, système 2

Bouvillon, système 3

Bouvillon, système 4

Paramètres de

productivité et objectif de production de

viande

Lait, viande, cuirs et fumier;

Structure du troupeau

Besoins énergétiques

Besoins en protéines

9

10

11

Mouton, système 1

Mouton, système 2

Mouton, système 3

Paramètres de

productivité et objectif de production de viande

Lait, viande, laine et fumier;

Structure du troupeau

Besoins énergétiques

Besoins en protéines

12

13

14

Chèvre, système 1

Chèvre, système 2

Chèvre, système 3

Paramètres de

productivité et objectif de production de viande

Lait, viande, laine et fumier;

Structure du troupeau

Besoins énergétiques

Besoins en protéines

15

16

17

Buffle, système 1

Buffle, système 2

Buffle, système 3

Paramètres de

productivité et objectif de production laitière

Lait, viande, cuirs et fumier;

Structure du troupeau

Besoins énergétiques

Besoins en protéines

18

Porc, combiné

Paramètres de productivité et objectif de production de viande

Viande

Structure du troupeau

Besoins énergétiques

Besoins en protéines

19

Volaille, combiné

Paramètres de

productivité et objectif de production de oeufs et viande

oeufs et viande

Structure du troupeau

Besoins énergétiques

Besoins en protéines

Modèles utilisés par Ldps2

Trois modèles sont utilisés au sein de LDPS2:

1) Le modèle " Objectif de production " permet de calculer la taille et la composition d'un troupeau, étant donné certains objectifs en termes de production de viande et de lait. Après avoir fixé ces objectifs et ajusté les paramètres de productivité (taux de fertilité, taux de mortalité, etc.), LDPS2 calcule la taille nécessaire à l'atteinte de ces deux objectifs ainsi que la composition du troupeau qu'implique le modèle démographique sous-jacent contenu dans la feuille " Calculs ". Certains systèmes animaux partagent le même modèle démographique (et par conséquent le même ensemble d'équations) :

Les résultats sont affichés dans la feuille " Résultats ". Les systèmes animaux sont décrits plus en détail à la prochaine section.

2) Le modèle " Objectif de ressources " permet de calculer la taille et la composition d'un troupeau, étant donné certaines contraintes de ressources alimentaires (quantité et allocation).En utilisant ce modèle, la première étape consiste à déterminer combien de ressources alimentaires sont disponibles et ensuite d'allouer ces ressources aux divers systèmes animaux (feuille " Ressources "). LDPS2 calcule ensuite la taille des troupeaux qu'il est possible d'entretenir avec ces ressources disponibles, ainsi que la composition des troupeaux dictée par le modèle démographique sous-jacent. Étant donné que le modèle " Objectif de production " ne tient pas en compte les ressources disponibles, l'utilisation de ces deux modèles conjointement vous permet de vérifier le réalisme des résultats obtenus dans l'un et l'autre et ainsi d'ajuster vos objectifs, vos ressources disponibles et vos paramètres de façon à obtenir un portrait cohérent et réaliste. Les deux modèle fonctionnent pourles chacun des 19 systèmes animaux de LDPS2 ;

3) Le modèle " Croissance des troupeaux " calcule sur une base annuelle la taille et la composition des troupeaux en se basant sur les données d'une année de base que vous pouvez modifier. Après avoir modifié ces données et déterminer le nombre d'années de projection, LDPS2 calcule pour cahcune de ces années futures la taille des troupeaux, la composition de ceux-ci, la quantité des produits générés ainsi que les besoins et et déficits énergétiques en fonction des ressources disponibles. Le nombre d'années de projection peut varier entre 2 et 20 ans, l'année de base étant l'année zéro. Le choix du système animal et du nombre d'années de projection ainsi que l'affichage des résultats s'effectuent à partir de la feuille " Résultats ".

TRUC

Par défaut, le mode de calcul de LDPS2 est fixé à " manuel " afin d'empêcher le chiffrier de recalculer toutes les feuilles à chaque modification que vous apportez. Ce choix implique que les changements apportés à la feuille (nouvelles données, nouveaux étiquettes, etc.) peuvent ne pas se refléter immédiatement à travers l'application. Pour mettre à jour toutes les feuilles, pressez sur la touche F9 sur votre clavier, ou encore changez le mode de calcul de LDPS2 pour " Automatique " à partir du menu OUTILS_OPTIONS_CALCUL de Excel.

2.2 Modification des paramètres et des étiquettes

La première étape dans l'utilisation de LDPS2 consiste à modifier les paramètres de base et les étiquettes par défaut. Ces paramètres se trouvent au sein de la feuille « Paramètres ». La partie supérieure gauche de cette feuille (reproduite à la Figure 9) contient les paramètres pour le modèle « Objectif de production ».

Figure 9: La feuille " Paramètres "

Le nom des paramètres associés aux systèmes " Vaches laitières " se trouve dans la colonne B, pour les bouvillons dans la colonne G, etc. Pour voir le nom complet d'un paramètre, vous pouvez modifier la largeur de la colonne correspondante. La modification de la largeur des colonne ou des lignes n'a aucun impact sur le fonctionnement de LDPS2.

Les différents systèmes animaux sont représentés en colonne, alors que les différents paramètres sont indiqués en ligne. Par exemple, la cellule C7 de la feuille " Paramètres " réfère au paramètre nommé " Taux de fertilité " du système animal nommé " Vaches laitières, système 1 ".

Pour modifier les valeurs, sélectionnez la cellule à modifier `l'aide de la souris ou des flèches sur le clavier, puis tapez la nouvelle valeur par-dessus l'ancienne. N'oubliez pas que seules les cellules bleues peuvent être modifiées. Les autres cellules sont protégées contre les changements car elles contiennent des informations nécessaires au fonctionnement de LDPS2. Si vous tentez de les modifier, Excel affichera un message vous avisant que vous ne pouvez pas modifier des cellules protégées. Pour changer tout de même le contenu de ces cellules, vous devez d'abord enlever la protection de la feuille.

ATTENTION

En enlevant la protection d'une feuille, vous pouvez modifier tout son contenu. Avant de le faire, assurez-vous d'avoir fait une copie non modifiée de LDPS2.

ATTENTION

Lorsque vous modifiez la valeur des paramètres, l'entrée de lettres ou d'espaces au lieu de chiffres provoque des erreurs de calcul. Soyez prudent lors de l'édition des paramètres et soyez attentif aux messages d'erreur. Pour leur part, les étiquettes peuvent contenir des nombres, des lettres et des espaces, indiféremment. Le contenu des étiquettes n'influence pas les calculs.

La feuille " Étiquettes " est utilisée pour modifier les étiquettes associées aux noms des systèmes animaux, aux races de vaches laitières et aux noms des ressources alimentaires. Par défaut, les sous-systèmes animaux sont nommés " Système 1 ", " Système 2 ", etc. Pour changer les étiquettes par défaut, entrez simplement vos propres noms par-dessus les anciens. Les changements d'étiquettes se répercutent partout où ces noms sont utilisés. Pour mettre à jour l'affichage après un changement d'étiquette, pressez la clé F9 sur votre clavier.

2.3 Modèle « Objectif de production »

Le modèle " Objectif de production " est utilisépour calculer la composition et la taille des troupeaux ainsi que les exigences alimentaires nécesaires pour satisfaire les objectifs de production fixés par l'utilisateur, en tonnes de lait, de vainde et d'oeufs.

Les pages qui suivent vous expliquent comment fonctionne le modèle et comment l'utiliser. La section 2.4 explore quant à lui le modèle " Croissance des troupeaux " en détail.

La figure 10 ci-dessous montre de façon graphique le fonctionnement de LDPS2 pour les systèmes " Vaches laitières ".

2.3.1 Déterminer les objectifs

Les objectifs de production (en tonnes métriques par année) sont entrés dans la feuille " Paramètres ". Il s'agit, selon les systèmes, de tonnes de viande, de lait ou d'oeufs. La façon dont LDPS2 utilise ces valeurs au sein des équations est expliqué à la section 2.3.1.1 ci-dessous. La section 2.3.1.2 pour sa part explique comment les besoins énergétiques sont calculés après le calcul de la taille et de la composition des troupeaux.

TRUC POUR LES UTILISATEURS DE EXCEL 7 (Windows 95)

Certaines cellules contiennet un petit carré rouge dans le coin supérieur droit. Cette marque indique que la cellule contient une étiquette. Celle-ci permet d'ajouter du texte àcertaines cellules afin, par exemple, d'expliquer plus en détail leur contenu ou encore les unités utilisées. Pour voir le contenu de ces étiquettes, laissez le curseur sur la cellule sana la bouger. Une seconde après, une petite boîte s'ouvre affichant le texte. Les utilisateurs de Excel 5 doivent sélectionner l'item ANNOTATIONS du menu INSERTION de la barre de menu principale de Excel.

Figure 10: Schéma logique, Vaches laitières

2.3.1.1 Calcul de la taille et de la composition des troupeaux

Vaches laitières et Buffles (Systèmes 1 à 4 et 15 à 17)

Pour les vaches laitières et les buffles, c'est la production de lait qui guide tous les calculs. LDPS2 calcule d'abord le nombre de vaches requises pour atteindre l'objectif de production, puis construit l'ensemble du troupeau à partir de ce nombre calculé de vaches, en utilisant un modèle démographique approprié. Bien que le lait soit le seul objectif2 direct, les systèmes animaux produisent également d'autres produits, comme la viande, le cuir et le fumier, considérés comme des sous-produits de l'abattage.

Le nombre de têtes et les besoins énergétiques des animaux de trait est également calculé. Seuls les mâles adultes des troupeaux laitiers et des buffles peuvent être des animaux de trait. Ils sont considérés comme des sous-produits de leur propre système animal : les jeunes mâles en surplus (i.e. ceux qui ne sont pas retenus pour la croissance du troupeau) sont en partie recyclé comme bête de trait, l'autre partie étant abattue. Le nombre de jeunes mâles recyclés comme bête de trait dépend du travail total attendu de ces animaux. Ces besoins en travail animal sont d'abord déterminés par l'utilisateur, puis LDPS2 calcule ensuite le nombre de jeunes mâles qu'il faut recycler en bêtes de somme pour combler ces besoins en travail. Les jeunes mâles restants (s'il en reste) sont abattus. La figure à la page suivante illustre cette méthode pour les vaches laitières.

Les animaux de trait ne travaillent pas tous les jours. En repos, LDPS2 leur attribue la même productivité et les mêmes besoins que les autres mâles adultes de leur groupe. Pendant les jours de travail, leurs paramètres de productivité sont ajustés pour tenir compte de leur besoins plus grands en énergie. Les animaux de trait possèdent ainsi deux valeurs d'UBT-système : l'un pourles jours de repos, l'autre pour les jours de travail. Les paramètres associés aux animaux de trait peuvent être mdifiés àpartir dela feuille " Paramètres ".

Le même système d'équation est utilisé pour tous les sous-systèmes animaux de vaches laitières et de buffles. Les différences entre ces sous-systèmes sont reflétées plutôt par la valeur des paramètres qui leur sont associés.

Bouvillons, Moutons et chèvres (Systèmes 5 à 14)

Dans le cas des bouvillons, des moutons et des chèvres, les calculs sont guidés par l'objectif de production de viande fixé par l'utilisateur, tous les autres produits étant calculés comme valeurs résiduelles. L'utilisateur fixe d'abord la quantité de viande à produire et la valeur des paramètres de productivité associés à chaque sous-système. LDPS2 calcule ensuite la taille et la composition des troupeaux nécessaires à l'atteinte de cet objectif. Les résultats peuvent être consultés à partir de la feuille " Résultats ".

Tous les systèmes animaux précités produisent également du lait, considéré comme un sous-produit de la production de viande (situation à l'inverse des systèmes " Vaches laitières " et " Buffles "). Le tableau 3 montre les produits calculés par LDPS2 pour chaque système animal.

Le nombre d'animaux de trait et leurs besoins énergétiques sont calculés de la même façon que pour les vaches laitières et les buffles.

Porcs (Système 18)

Pour le porc, la viande représente le seul produit calculé par LDPS2. La production porcine est subdivisée en deux sous-systèmes : un sous-système intensif ou moderne et un sous-système traditionnel ou villageois. Ces deux sous-systèmes sont calculés séparément au sein de LDPS2, mais les résultats sont combinés pour la présentation des résultats.

La production totale de viande est divisée entre les deux sous-systèmes. L'utilisateur doit indiquer à LDPS2 la part de la production qui sera comblée par le sous-système intensif, sous la forme d'une fraction comprise entre zéro et 1 (voir la feuille " Paramètres ", cellule Y6). Une valeur de zéro signifie que toute la production porcine provient du sous-système villageois, alors qu'une valeur de 1 signifie que toute la production porcine provient du sous-système intensif.

Tableau 3: Les produits des systèmes animaux

Type

Produits

Vaches laitières

Lait, viande, cuirs, fumier

Bouvillons

Lait, viande, cuirs, fumier

Moutons

Lait, viande, laine, fumier

Chèvres

Lait, viande, laine, fumier

Buffles

Lait, viande, cuirs, fumier

Porcs

Viande

Volaille

Viande, oeufs

ATTENTION

Certains paramètres sont exprimés en pourcentage. La valeur " 2 " signifia alors " 200% " et non pas " 2% ". Pour entrer " 2% ", vous devez alors taper la valeur " .02 ". LDPS2 convertira cette valeur en pourcentage et affichera " 2% ". Lorsque des erreurs ou des aberrations apparaissent dans les résultats, vérifiez les valeurs en pourcentage que vous avez modifié.

Volaille (système 19)

Le système animal nommé " Volaille " est en fait composé de trois sous-systèmes : une production villageoise de chair et d'oeufs ; une production commerciale d'oeufs et ; une production commerciale de chair. Ces trois sous-systèmes sont combinés par LDPS2 pour satisfaire les objectifs globaux en terme de chair et d'oeufs.

Pour la volaille, l'utilisateur fixe deux objectifs globaux annuels : l'un pour les oeufs, l'autre pour la chair (voir la feuille " Paramètres ", cellules AA5 et AA6). Contrairement aux autres systèmes animaux, la production de volaille est une fonction de la population humaine (voir la feuille " Paramètres ", cellules AA7 et AA8). Dans le cas de la volaille villageoise, la population animale est calculée en proportion de la population humaine villageoise et en fonction des paramètres de productivité des volailles villageoises.. Les besoins villageois en oeufs et en chair sont d'abord comblés avant tout.

Après ces aclculs, la production villageoise d'oeufs est soustraite de l'objectif global de production d'oeufs. La valeur résiduelle devient alors l'objectif de production du sous-système commercial de production d'oeufs. La production villageoise de chair ainsi que celle produite par le sous-système commercial d'oeufs sont soustraites de l'objectif global de production de chair. La valeur restante devient alors l'objectif de production du sous-système de prodcution comerciale de poulets de chair. La Figure 11 synthétise ce mode de fonctionnement.

Figure 11 : Schéma logique, Volaille

La production commerciale d'oeufs est stimulée par le manque à gagner suite à la production villageoise d'oeufs. LDPS2 calcule ensuite la taille et la composition de la volée nécessaire pour atteindre l'objectif résiduel de production d'oeufs. Ces volailles produisent également de la chair par l'abattage des poudeuses. Cette production résiduelle de chair est soustraite de l'objectif global de production de chair.

La production commerciale de chair est stimulée par la production non-satisfaite de chair après calcul de laproduction de chair en provenance des volailles villageoise et des pondeuses commerciales. LDPS2 calcule ensuite le nombre et la composition des volailles à chair commerciales nécessaires pour atteindre l'objectif résiduel en terme de chair.

Dans certains cas, cette approche peut provoquer une surproduction. Dans le cas de la production villageoise, les objectifs peuvent s'avérer inférieurs à la production effective de viande et d'oeufs, dû à la croissance projetée du nombre de volailles villageoises. Une surproduction de viande peut ainsi résulter sur surproduction de carcasses en provenance de la production commerciale d'oeufs. L'utilisateur est donc invité à la prudence en travaillant par itérations successives pour assurer à l'ensemble des calculs une plus grande cohérence.

La meilleure façon de déterminer le pourcentage d'augmentation de la population rurale consiste à fixer à " 1 " la population actuelle et future. Ensuite, la population future peut être augmentée d'un certain pourcentage. Par exemple, si la croissance de la population est estimée à 20%, fixez la population à l'année de bvase à 1 et celle de l'année horizon à 1.2.

Calcul du travail animal

Les paramètres 47 à 57 sont utilisés pour le calcul du travail animal (feuille " Paramètres ", lignes 51 à 61). Tel que mentionné précédemment, le travail animal est calculé pour les systèmes " Vaches laitières ", " Bouvillons " et " Buffles " en tant que sous-produit de ces systèmes afin d'éviter de surestimer la taille des troupeaux. Le Tableau 4 reproduit la liste des paramètres utilisés pourle calcul du travail animal.

Quatre types d'animaux sont considérés disponibles pour le trait : les reproducteurs, les reproductrices, les mâles de remplacement et les animaux destinés spécifiquement au trait. L'utilisateur peut sélectionner les types d'animaux utilisés à l'aide des paramètres 48 à 51 (feuille " Paramètres ", lignes 52 à 55). LDPS2 comble les besoins en travail animal à l'aide des animaux destinés au trait en premier. Si les besoins totaux ne sont pas complètement satisfaits à l'aide de ce type d'animal, LDPS2 met au travail tour à tour les reproducteurs, les mâles de remplacement puis les reproductrices.

Tableau 4. Paramètres du calcul du travail animal

47 Demande de pointe de travail par mois (trait) 6000000
48 B�tes d�di�es au trait?(O=1 / N=0) 1
49 Reproducteurs utilis�s pour le trait?(O=1 / N=0) 1
50 Reproductrices utilis�es pour le trait?(O=1 / N=0) 0
51 M�les de remplacement utilis�s pour le trait?(O=1 / N=0) 1
52 Nombre de jours travaill�s, b�tes de trait 100
53 Nombre de jours travaill�s, reproduction 100
54 Nombre de jours travaill�s, remplacement 100
55 Productivit� moyenne/animal/jour, b�tes de trait 1
56 Productivit� moyenne/animal/jour, Reproduction 1
57 Productivit� moyenne/animal/jour, Remplacements 1

Il est difficile d'estimer précisément les besoins en travail animal à l'aide de tels paramètres généraux, puisque le travail animale peut prendre plusieurs formes et qu'il est influencé par les techniques utilisées ainsi que plusieurs autres facteurs. L'utilisateur doit donc estimer globalement les besoins en travail et le spécifier à LDPS2. Le logiciel calcule ensuite le nombre de bêtes de trait de la façon suivante :

Nombre de bêtes de trait
= (Demande de pointe par mois) / 30 jours / (Productivité moyenne/animal/jour)

L'unité de mesure utilisée est déterminée par l'utilisateur (par exemple jour/hectare, animal-jour ou homme-jour). Voici un exemple au Népal.

Culture avec zébu et buffle de rivière au Népal (Oli, 1985)
(1) zébu
  • Jours travaillés 62 jours/année
  • Temps moyen par couple de zébu pour accomplir le travail (jours/ha)
 Nature du travailMaïs Blé Riz
  Premier labour 8 10 11
  Second labour 7 7 10
  Semis 7 6 6.6
(2) Buffle de rivière
  • Jours travaillés 130 jours/année
  • Productivité moyenne 0.37 ha/jour/tête

2.3.1.2 Calcul des besoins énergétiques

Après calcul de la taillet la composition des troupeaux, LDPS2 calcule les besoins alimentaires. Ces besoins sont calculés d'abord en terme de UBT-système, puis convertis en UBT de référence.

UBT signifie  Unité de Bétail Tropical. Il s'agit d'une mesure standard ds besoins énergétiques des systèmes animaux. Au sein de LDPS2, une UBT-système correspond à une mesure des besoins annuels en énergie de chacun des membres d'un troupeau relativement aux besoins d'une reproductrice adulte, supposés les plus importants. Les reproductrices adultes de chaque système animal (sauf la volaille) se voit attribuée une valeur d' UBT-système égale à 1. Les autres membres du troupeau se voient attribués une valeur d' UBT-système proportionelle à cette valeur 1. Les valeurs d' UBT-système par défaut utilisées au sein de LDPS2 sont reproduites au tableau 5.

Tableau 5: UBT-systèmes

Syst�me UBT-syst�me
Vaches laiti�res

Reproductrices

Reproducteurs

Femelles de remplacement

M�les de remplacement

Autres m�les

Animaux de trait

Jeunes femelles

Jeunes m�les

1.0

1.0

0.7

0.7

0.7

1.2

0.4

0.4

Bouvillons

Reproductrices

Reproducteurs

Femelles de remplacement

M�les de remplacement

B�tes d'abattage

Animaux de trait

Jeunes femelles

Jeunes m�les

1.0

1.0

0.7

0.7

0.7

1.2

0.4

0.4

Mouton

Reproductrices

Reproducteurs

Femelles de remplacement

M�les de remplacement

Autres m�les

Jeunes femelles

Jeunes m�les

1.0

1.0

0.8

0.8

0.8

0.6

0.6

Ch�vre

Reproductrices

Reproducteurs

Femelles de remplacement

M�les de remplacement

Autres m�les

Jeunes femelles

Jeunes m�les

1.0

1.0

0.7

0.7

0.8

0.5

0.5

Buffles

Reproductrices

Reproducteurs

Femelles de remplacement

M�les de remplacement

Autres m�les

Animaux de trait

Jeunes femelles

Jeunes m�les

1.0

1.0

0.7

0.7

0.7

1.2

0.4

0.4

Pigs

Reproductrices

Reproducteurs

Femelles de remplacement

M�les de remplacement

B�tes d'abattage

Jeunes femelles

Jeunes m�les

1.0

1.0

0.4

0.4

0.4

0.3

0.3

Ceci signifie que, par exemple, les besoins énergétiques annuels d'un porc mâle de remplacement correspond à 40% de ceux de la reproductrice.

Les valeurs d' UBT-système sont mmodifiables et se trouvent dans la feuille " Paramètres ", zone [A59 : K68]. La Figure 12 reproduit cette partie de la feuille.

Figure 12: UBT-système des différents systèmes et classes d'animaux

L'UBT de référence est une mesure utilisée afin d'obtenir une certaine consistence dans les besoins énergétiques. Cette UBT de référence est définie comme suit :

" les besoins d'une vaches mature, ayant un intervalle de mise bas de 13 mois, produisant 3,500 kg de lait par lactation (40 gr/kg de matières grasses, 80 gr/kg de solides non gras). Ceci est équivalent aux besoins annuels en énergie métabolisable (EM) requis pour les fonctions biologiques de base, la croissance, la grossesse, la lactation et l'activité. Cette valeur est `fixée à 35,600 MJ "3.

Les valeurs d'UBT-système sont converties en UBT de référence à l'aide des équations suivantes :

Vaches laitières, bouvillons et buffles

UBT DE RÉFÉRENCE = (CME/35600) * UBT-SYSTÈME

Où:

CME correspond aux besoins annuels en énergie métabolisable de la reproductrice

CME est calculé comme suit:

CME = (365*(8.3 + (0.091 * (Poids carcasse de la reproductrice en kg * 2)))) + (MEP * Rendement laitier par lactation en kg * Taux de fertilité)

où MEP est défini comme l'énergie métabolisable requise pour la production de lait.

Par défaut, les valeurs de MEP sont fixées de la façon suivante :

5.0 pour les Vaches laitières

5.0 pour les Bouvillons

8.3 pour les Buffles

Ces valeurs de MEP peuvent être modifiées dans la zone [L72 : L76] de la feuille " Paramètres ".

Moutons et Chèvres

UBT DE RÉFÉRENCE = (CME/35600) * UBT-SYSTÈME

Où:

CME correspond aux besoins annuels en énergie métabolisable de la reproductrice.

CME est calculé de la façon suivante :

CME = (365 * (1.8 + (0.1 * (Poids carcasse de la reproductrice en kg * 2)))) + (MEP * Rendement laitier par lactation en kg * Taux de fertilité)

où MEP est défini comme l'énergie métabolisable requise pour la production de lait.

Par défaut, les valeurs de MEP sont fixées de la façon suivante :

4.6 pour les Moutons

4.6 pour les Chèvres

Porcs

UBT DE RÉFÉRENCE = 0.3 * UBT-SYSTÈME

Volaille

L'UBT DE RÉFÉRENCE pour la volaille est obtenue en multipliant le nombre de têtes par un facteur spécifique à chaque type de volaille :

Volaille de village: .007
Carcasses de la production commercial d'oeufs: .007
Pondeuses commerciales: .014
Reproductrices, production commercial d'oeufs: .014
Reproductrices, production commercial de viande: .014
Poulets de chair commerciaux: .001 * Poids carcasse en kg

Les UBT calculées sont agrégées pour produire une mesure d'UBT-Système totale pour le troupeau. Ce total est ensuite converti en UBT de Référence à l'aide des équations ci-dessus. La valeur agrégée résultante est affichée dans les résultats sous le titre « UBT totales » dans la feuille « Résultats ». Pour la volaille, les calculs se font directement en UBT de Référence, sans conversion.

La conversion des UBT de Référence en millions de Joules (MJ) ou en millions de calories (Mcal) s'effectue à l'aide des équations suivantes :

MJ = UBT DE RÉFÉRENCE × 35,600

Mcal = UBT DE RÉFÉRENCE × 35,600 / 4.184

La zone [B82 : O87] de la feuille « Paramètres » contient plusieurs constantes utilisées par LDPS2. Ces constantes ne peuvent pas être modifiées ; elles sont des coefficienst de conversion standard nécessaires au bon fonctionnement des équations.

2.3.2 L'inventaire des ressources alimentaires

L'inventaire des ressources alimentaires est effectué dans la feuille « Ressources ». La figure 13 montre la portion supérieure gauche de cette feuille : dans cette section de la feuille, l'utilisateur fixe manuellement les surfaces en pâturages disponibles pour chacun des systèmes animaux. Les pâturages sont divisés en 11 classes basées sur la durée de la saison de croissance. Il n'est pas nécessaire de compléter toutes les classes. Ne remplissez que celles que vous voulez. Toutes les quantités sont exprimées en tonnes de matière sèches, sauf les pâturages qui sont exprimés en hectares.

Figure 13: La feuille "Ressources" de LDPS2

La feuille « Ressources » contient des écrans d'entrée de données pour cinq types de ressources alimentaires :

NOTE

Tout comme pour les noms des systèmes animaux, les noms des ressources alimentaires peuvent être modifiés, sauf dans le cas des pâturages. Les changements de noms se font dans la feuille " Étiquettes ".

1) Pâturages: Les ressources en pâturage sont classées selon la durée de la période de croissance végétative, laquelle est définie comme le nombre de jours où les conditions climatiques (humidité et température) sont propices à la croissance de la végétation herbacée.

Le nombre d'hectares dans chaque classe (en centaines) est multiplié par un facteur spécifique qui reflète la capacité croissante des sols lorsque augmente la durée de la période de croissance. Ces facteurs sont les suivants :

De Facteur
0 jours 75 jours 23.5
76 jours 89 jours 13.0
90 jours 119 jours 10.4
120 jours 149 jours 6.9
150 jours 179 jours 4.5
180 jours 209 jours 3.1
210 jours 239 jours 2.0
240 jours 269 jours 1.4
270 jours 299 jours 0.9
300 jours 329 jours 0.6
330 jours 365 jours 0.4

La charge que peuvent supporter les pâturages est supposée en relation directe avec la durée de la période de croissance. Ainsi, les meilleurs pâturages, avec une période de croissance de 365 jours par an, sont supposés être en mesure de supporter (1÷0,4 =) 2,5 UBT de Référence à l'hectare, c'est-à-dire 2,5 * 35,600 MJ. En multipliant cette mesure de charge par le facteur correspondant au tableau ci-haut, on obtient l'énergie équivalente de cette classe de sol en terme d'UBT de Référence.

Pour calculer la quantité de pâturages disponible en terme d'UBT de référence, LDPS2 divise le nombre (en 100 hectares) entré dans la zone [C7 : C17] de la feuille " Ressources " par le facteur correspondant. Les résultats de cette opération sont présentés dnasla zone [H7 : H17]. Pour la suite des calculs, les pâturages sont regroupées en deux grandes classes:

Les autres paramètres modifiables sont:

2) Résidus de culture: Les résidus de culture sont constitués de la matière organique rejetée après la récolte. Ils sont habituellement composés de la paille provenant de la culture céréalière. Vous pouvez définir jusqu'à 10 types différents de résidus. Ne comptabilisez que les résidus véritablement disponibles pour la consommation animale. Les quantités sont en tonnes de matière sèche.

Les autres paramètres modifiables sont:

NOTE

Les calculs sont les mêmes pour tous les types de ressources alimentaires sauf les pâturages.

Le tableau 6 montre quelques exemples de contenus énergétiques de résidus de culture courants.

Tableau 6: Valeurs représentatives du contenu énergétique, résidu de culture

R�sidu de culture Contenu �nerg�tique

(en MJ/kg m.s.)

Paille de bl� 5.6
Paille de riz 5.6
R�sidus de ma�s 7.3
R�sidus de sorgho 8.4
T�tes de canne � sucre 9.0

source:Tropical feeds

3) Produits primaires

Les produits primaires sont principalement constitués de céréales cultivées pour l'alimentation animale. La production commerciale de volaille, par exemple, utilise presque toujours des produits primaires. Dix types de produits peuvent être définis au sein de LDPS2. Le tableau 7 montre quelques valeurs représentatives de contenu énergétique pour des produits primaires courants.

Tableau 7: Valeurs représentatives du contenu énergétique, produits primaires

Produits primaires Contenu �nerg�tique

(en MJ/kg m.s.)

Ma�s 14.2
Bl� 14.0
Sorgho 13.4
Mil 11.3
Manioc 12.2
Soya 14.9

source:Tropical feeds

4) Sous-produits de culture

Les sons et les tourteaux constituent les sous-produits de culture les plus importants, produits lors de la transformation des céréales et des grains. Le tableau 8 contient des valeurs représentatives de contenu énergétique pour quelques sous-produits courants.

Tableau 8: Valeurs représentatives du
contenu énergétique, sous-produits de culture

Sous-produits de culture Contenu �nerg�tique

(en MJ/kg m.s.)

Son

de bl�

de riz

de ma�s

Tourteau

d'arachide

de tournesol

de coton

de soya

de s�same

10.1

12.5

12.5

11.4

9.5

8.7

13.3

11.0

source:Tropical feeds

5) Fourrage

Le fourrage constitue le dernier type de ressource alimentaire considérée au sein de LDPS2. Ici aussi, dix types de fourrages peuvent être définis, en ne comptabilisant que ce qui est effectivement disponible pour l'alimentation animale.

Pour tous les types de ressource alimentaire, on peut fixer six valeurs différentes :

Pour toutes les ressources sauf les pâturages, deux autres valeurs peuvent être fixées :

Vous pouvez également fixer le prix relatif de chacun des six types ressources. Ces prix sont utilisés par la routine d'optimisation de la feuille " Ressources ". Il n'est pas nécessaire qu'ils soient de réels prix. Le rapport entre ces prix est le seul aspect important. Par exemple, si le prix des résidus de culture est le double de celui du fourrage, vous pourriez fixer le prix des résidus à 2 et celui du fourrage à 1. L'utilisation de petits nombres (entre 0 et 10) assure un fonctionnement plus rapide de la routine d'optimisation.

À l'aide de la valeur d'UBT de Référence (35 600 MJ), ces valeurs sont converties en UBT spécifiques (feuille " Ressources ", colonne H ou I) et en protéines totales digestibles (colonne I ou J) exprimés en millions de tonnes par an. Pour les pâturages, la conversion des hectares en UBT totales s'effectue à l'aide d'un facteur de conversion standard (colonne G).

Après avoir déterminé la quantité de ressources alimentaires disponibles et la valeur des paramètres qui y sont associés (contenu énergétique et protéique), vous êtes maintenant prêt pour l'allocation de ces ressources aux divers systèmes animaux.

La Matrice d'Allocation des Ressources (MAR) se trouve à la colonne N de la feuille " Ressources ". La Figure 14 reproduit cette matrice. Il existe deux façons d'allouer les ressources alimentaires aux différents systèmes animaux : 1) manuellement, en tapant la quantité allouée à chaque système, pour chaque type de ressource, ou 2) à l'aide de la procédure d'optimisation disponible dans la feuille " Ressources ". Ces deux méthodes sont expliquées plus bas.

2.3.2.1 Allocation manuelle des ressources alimentaires

L'allocation manuelle est une procédure fort simple : à la colonne N de la feuille « Ressources », entrez les valeurs dans les cellules correspondant aux systèmes que vous voulez. Pour les systèmes animaux que vous ne voulez pas prendre en considération dans votre analyse, entrez simplement des zéro dans les cellules de la ligne correspondante. La quantité totale de ressource disponible par type de ressource est indiquée à la ligne 6. Plus vous allouez de ressources, plus les valeurs à la ligne 7 et à la colonne W (" Total alloué ") augmentent, et plus les valeurs à la ligne 8 (" Total restant ") et à la colonne X (" Total manquant ") diminuent.

Figure 14: La Matrice d'Allocation des Ressources (MAR) de LDPS2

L'allocation des ressources alimentaires en UBT est automatiquement convertie en tonnes de protéines digestibles dans la zone [N30 : X54] de la feuille « Ressources » (juste sour la MAR). Les valeurs converties ne peuvent pas être modifiées directement.

ATTENTION

Puisque LDPS2 ne vous empêche pas d'allouer plus de ressources qu'il n'y en a de disponible, il est préférable de vérifier les valeurs à la ligne 8 (« Total restant ») et à la colonne X (« Total manquant »). Attention également aux valeurs négatives : ces valeurs ne sont pas rejetées par LDPS2, même si elles n'ont aucun sens.


2.3.2.2 L'optimisation de l'allocation des ressources

L'allocation automatique des ressources alimentaires cinstitue une nouvelles fonctionnalité de LDPS2. Cette procédure calcule, à l'aide d'un algorythme de programmation linéaire propre à Excel, la quantité optimale de ressources pour chaque système animal, basé sur lq quantité disponible, les besoins et (si désiré) les prix relatifs. Ce système d'optimisation contient un total de 139 contraintes, réparties comme suit :

Lorsque les valeurs d'allocation minimales ont été fixées à la section [N57 : U80], vous pouvez démarrer la procédure d'optimisation, en cliquant sur le bouton « Optimiser l'allocation » au dessus de la cellule N3. Après avoir pressélebouton, on vous offre le choix de prendre ou non en compte les prix relatifs. Un écran s'affiche ensuite vous informant que LDPS2 est en train de calculer. La procédure d'optimisation peut prendre jusqu'à 30 minutes. Vous pouvez arrêter la procédure en tout temps en pressant les touches CTRL et PAUSE simultanément.

Dans certains cas il est possible que LDPS2 ne puisse pas trouver de solution pour un ensemble donné de valeurs. Si c'est le cas, LDPS2 arrête la procédure et vous informe de l'impossiilité de trouver une solution optimale.

ATTENTION

La procédure d'optimisation est une opération très exigeante pour Excel. Il est recommandé de ne l'utiliser qu'avec un ordinateur Pentium cadencé à 90 MHz ou plus, avec un minimum de 16 méga-octets de mémoire vive.

2.3.3 Calcul de la taille et la composition des troupeaux

Après avoir fixé les objectifs de production et les valeurs des paraètres de productivité, vous pouvez consulter les résultats pourle système animal de votre choix à la feuille " Résultats ".

Après avoir sélectionné les paramètres de votre choix, les calculs sont effectués automatiquement pour tous les systèmes animaux, mais seul celui sélectionné est affiché. La feuille " Résultats " n,est qu'une façon plus pratqie de consulter les résultats, dont la totalité se trouve ailleurs dans la feuille cachée nommée " Calculs ", mais de façon moins facile à consulter.

ATTENTION

Vous pouvez faire afficher la feuille " Calculs ". Par défaut, cette feuille est cachée afin de prévenir des modifications accidentelles. Prenez garde de ne pas changer les équations contenues dans cette feuille, puisque ces changements pourraient empêcher LDPS2 de fonctionner correctement.

Le choix du système animal à afficher s'effectue à l'aide du menu déroulant situé près de la cellule G1 de la feuille " Résultats ". N'oubliez pas de sélectionner également « Objectif deproduction » à partir du menu déroulant (cellule G2). Le troisième menu déroulant est utilisé pour fixer le nombre d'années lors de l'exécution du modèle " Croissance des troupeaux ". Il n'est donc pas utilisé ici.

La figure 15 reproduit l'écran de résultat de la feuille " Résultats ". Les données sont celles du système " Vaches laitières, système 1 ".

La partie supérieure du tableau de résultats montre les résultats détaillés pour chaque calsse d'animal au sein du système sélectionné. La liste des classes et des produits n'est pas la même d'un système animal à l'autre. Les lignes 45 à 49 contiennent quelques ratios et quelques variables d'intérêt concernant le système animal sélectionné. Le tableau 9 indique les résultats associés aux différents systèmes animaux.

Figure 15: Résultats pour " Vaches laitières, système 1 "

Tableau 9: Résultats par système animal

  Laiti�res et Buffles Bouvillons, Mouton et Ch�vre Porcs Volaille
Nombre de reproducteurs X X X  
Nombre de producteurs     X  
Nombre de remplacements X X X  
Nombre d'autres animaux X X    
Nombre d'animaux de trait X      
Nombre de jeunes X X    
Animaux de village       X
Animaux commerciaux       X
Total troupeau X X X X
Taux de reproduction X X    
taux d'exploitation X X    
Femelles allaitantes X      
Production laiti�re moyenne X X    
Viande des animaux d�c�d�s X X    
Production de fumier X X    
Besoins en ressources X X X X
Ressources allou�es X X X X
Ressources manquantes X X X X

2.3.4 Calcul des produits et des besoins protéiques

Dansle modèle " Objectif de demande ", LDPS2 réalise 6 autres types de calculs. Chacun de ces calculs est expliqué ci-bas.

1) Production de viande, en tonnes par année:

La production de viande est calculée en multipliant le nombre de carcasses par classe par le poids moyen par carcasse de la classe correspondante. :

où:    Viandei = Production de viande, classe i, en tonnes par an

2) Production laitière, en tonnes par année:

La production laitière ne concerne que les reproductrices des systèmes " Vaches laitières ", " Buffles " et " Bouvillons ". Elle est calculée comme suit :

où:    Prod Laitn = Production laitière, système n, en tonnes par an

3) Production de cuirs, en tonnes par année:

LDPS2 calcule également la production de cuirs utilisables provenant des Vaches laitières, des Bouvillons, des Buffles, des Moutons et des Chèvres. Six paramètres spéciaux sont utilisés à cette fin :

La production totale par classe et par système est calculée comme suit :

où: Cuiri = Production de cuirs, classe i, en tonnes par an ;

La production totale est donc calculée comme la somme des production par classe. La même procédure st utilisée pour tous les systèmes produisant des cuirs.

4) Production de laine en tonnes par année:

Trois paramètres spécifiques sont utilisés pour le calcul de la production de laine :

Les classes sont:

Les paramètres nécessaires au calcul de la production de laine sont :

La production totale en tonnes par an est calculée comme suit :

Rendi = Têtesi * Tontesi * Utili * PMLn

ProdTotn = _i[Rendi]

où :

Ce produit est présenté au tableau des résultats aux côtés du lait, de la viande et des cuirs. Les calculs de la production delaine ne concernent que les Moutons et les Chèvres. Seuls les animaux adultes sont tondus.

5) Production de fumier

Les calculs permettant d'estimer la production de fumier sont complexes. Les données nécessaires sont souvent absentes, particulièrement au sein des pays possédant peu de données sur la production animale. Dans cette situation, seuls des estimations grossières peuvent être réalisées.

Un des principaux problèmes lors de l'estimation de la production de fumier provient du fait que seule l'énergie métabolisable est prise en compte au sein de LDPS2. Pourtant, les fibres non-digestibles constituent une part importante du contenu sec du fumier. Estimer la production annuelle en tonnes sans tenir compte de la partie non-digestible des aliments conduit à sous-estimer systématiquement la production de fumier.

En gardant ces observations à l'esprit, il existe une façon simple d'estimer la production maximale théorique de fumier par type de sol ou par type d'aliment. La production maximale théorique (PMT) pour un type particulier d'aliment se calcule comme suit :

où :

L'équation précédente peut être appliquée à chaque ressource alimentaire et à chaque type de pâturage. Dans le cas des pâturages, PMTi ne peut pas être calculé directement puisque me EMi n'est pas disponible. L'utilisateur est donc invité à entrer lui-même le contenu énergétique par kilo de chaque type de pâturage. Le facteur de conversion étant composé de deux inconnue, l'utilisateur peut choisir laquelle de ces deux inconnus il désire fixer la valeur, l'autre étant calculée automatiquement par LDPS2.

LDPS2 transforme les hectares de pâturage en UBT totales à l'aide du facteur de conversion suivant :

CONV multiplié par le nombre d'hectares donne le nombre d'UBT par an pour cette classe de pâturage. CONV peut être décomposé en deux parties :

et

L'utilisateur peut ainsi fixer l'une de ces deux parties, selon la disponibilité et la fiabilité des données. Si " Tonnes m.s./ha/an " est fixé, " Énergie/tonne m.s. " est calculée automatiquement, et vice versa.

L'équation précédente est valide pout tous les types de ressources alimentaires, puisque " Énergie/tonne m.s. " est disponible pour chaque.

La conversion de la production maximale théorique pour chaque ressource alimentaire en production de fumier par classe animale est une opération plus complexe qui nécessite de l'information sur la diète animale. Cependant, les données sur la consommation des divers aliments par les différentes classes d'animaux ne sont pas connues. Par contre, nous connaissons la quantité de chaque ressource consommée par chaque système, ainsi que la quantité globale d'énergie consommée par chaque classe animale au sein de chaque système. Malheureusement, il n'y a pas de façon de relier directement ces deux ensembles de données.

Une solution possible consiste à calculer les proportions de ressources alimentaires consommées par chaque système animal. Dans un premier temps, l'énergie totale consommée par classe doit être calculée. Le tableau suivant montre ces calculs pour un système laitier fictif :

  �nergie consomm�e par classe, Syst�me laitier
  UBT �nergie consomm�e (MJ/t�te) T�tes / classe �nergie totale (MJ/classe)
reproductrices 1 30401.5 104166.7 3166823.3
reproducteurs 1 30401.5 104166.7 3166823.3
femelles de remplacement 0.7 21281.1 52873.8 1125210.0
m�les de remplacement 0.7 21281.1 52873.8 1125210.0
Autres animaux 0.7 21281.1 0.0 0.0
Jeunes femelles 0.4 12160.6 10416.7 126672.9
Jeunes m�les 0.4 12160.6 10416.7 126672.9
Total     334914.3 8837412.4

Où: Énergie totale/classe = Énergie/tête * Têtes/classe

La disponibilité en énergie des ressources alimentaires est ensuite calculée pour chaque système animal. LDPS2 calcule également le poids (en terme d'UBT) de chaque ressource alimentaire dans le total disponible pour chaque système, tel que montré ci-dessous :

Ressources alimentaires disponibles, syst�me laitier X  
  (1000 UBT) % MJ / kg
P�turage <90 10000 16.95 4.16
P�turage >90 20000 33.90 5.96
R�sidus de culture 6000 10.17 15.4
Produits primaires 15000 25.42 10.00
Sous-produits 5000 8.47 10.00
Fourrage 3000 5.08 10.00
Total 59000 100.00  

Ex: 16.95% = 10000 * 100 / 59000

La disponibilité en énergie par type de ressource alimentaire représente une moyenne pondérée des disponibilités individuelles fixées par l'utilisateur. Dans le cas des pâturages, il s'agit d'une moyenne pondérée des deux types de sols (" Moins de 90 jours " et " Plus de 90 jours "). LDPS2 calcule ensuite la consommation des ressources alimentaires par type de ressource et par classe animale en utilisant l'énergie totale consommée par classe (premier tableau), les proportions de ressources (deuxième tableau) et le contenu énergétique de chaque ressource, ce qui produit le figure suivant :

Figure 16 : Production de fumier par classe, Vaches laitières, en tonnes par an

Les totaux en colonnes contiennent la production totale de fumier par classe animale, tandis que les totaux en lignes contiennent la production totale de fumier par type de ressource alimentaire pour un système animal donné (dans la figure 16, il s'agit des Vaches laitières, Système 1).

La production de fumier par clsse et par ressource alimentaire est donc calculée comme suit :

Où : i = ressources alimentaires

La consommation alimentaire peut différer de la disponibilité en ressources, puisque cette disponibilité peut excéder les besoins. Dans le cas où la disponibilité est inférieure aux besoins, le nombre de têtes dans chaque classe est ajustée par LDPS2.

L'hypothèse de base sous-jacente aux calculs précédents est la suivante : chaque classe animale dans un même système consomme les ressources alimentaires dans la même proportion. L'abandon de cette hypothèse exige l'utilisation de données sur la diète de chaque classe animale. Une telle option n'existe pas encore au sein de LDPS2.

6) Besoins protéiques

Les besoins et les disponibilités alimentaires peuvent être exprimés non seulement en terme de contenu énergétique totale, mais également en terme de contenu en protéines digestibles. Pour tenir compte du contenu protéique des aliments, l'utilisateur doit entrer toutes les données nécessaires, i.e. le contenu protéique (en grammes par kg de matière sèche) pour chaque ressource, ainsi que les besoins protéiques (en kg par an) pour chaque classe animale.

La Matrice d'Allocation des Ressources (MAR) affiche le contenu tant protéique qu'énergétique des ressources alimentaires. L'allocation des ressources sous l'une de ces deux formes implique le calcul automatique par LDPS2 de l'autre forme, pour des raisons de consistence des données.Le contenu protéique est calculé de façon résiduelle.

Au sein de LDPS2, les besoins et la disponibilité en protéines sont calculés seulement pour les ruminants. Du point de vue de Farrell (1987), lorsque les amino-acides sont disponibles sous forme de protéines intactes, il n'y a jamais de manque d'azote de façon globale chez la volaille. Les auteurs recommande 18 grammes par jour de protéines brutes pour la volaille produisant 50 grammes d'oeuf par jour. Toutefois, l'utilisateur doit prendre soin d'attribuer à la volaille des aliments qui lui sont adaptés. Enfin, il n'est pas recommandé de modelliser l'utilisation des protéines par les porc présentement au sein de LDPS2 (Anderson 1993).

6.1) Disponibilité desprotéines

6.2) Contenu en fibre

6.3) Besoins en protéines

Les besoins en protéines peuvent être exprimés en terme de tonnes de protéines digestibles par an. Les équations nécessaires au calcul des besoins en protéines sont présentées dans les pages qui suivent. Les systèmes visés sont le bétail (Vaches laitières, Bouvillons et Buffles) et les Moutons (mêmes équations pour les Chèvres).

6.3.1) Bétail

2.4 Modèle « Croissance des troupeaux »

Le modèle " Croissance des troupeaux " est utilisé pour calculer l'expansion des troupeaux basée sur une structure et une taille particulière à l'année de base. Les données de l'année de base sont spécifiées par l'utilisateur. Tous les autres paramètres sont reproduits à partir du modèle " Objectif de production " pour des raisons de consistence des données.

Ce modèle concerne les cinq systèmes animaux majeurs de LDPS2 : Vaches laitières, Bouvillons, Buffles, Moutons et Chèvres. Tous ces systèmes sont analysés à l'aide du même modèle. Les différences dansles résultats proviennent donc uniquement de différences dans la valeur des paramètres utilisés.

Les Porcs et la Volaille ne sont pas modélisés ici. La fort taux de croissance et la facilité d'importation de ces animaux permettent en général à ces systèmes de prendre une expansion rapide. Les contraintes à leur expansion ne sont pas biologiques, mais plutôt alimentaire ou financière.

Figure 17 : Flux animal, modèle « Croissance des troupeaux »

flux \ classe Jeunes Remplacement Reproduction Autres
Augmente le flux +YA +RA +BA +OSA
Diminue le flux -RA-OSA -BA -BC -AAA
Mort - Mort - Mort - Mort - Mort
Vente +Imp.-Exp. +Imp.-Exp. +Imp.-Exp. +Imp.-Exp.

2.4.1 Les données de l'année de base

Tous les paramètres utilisés proviennent du modèle « Objectif de production », sauf les données de l'année de base utilisées pour démarrer les calculs. Pour certains systèmes ayant une longue période de gestation et une portée d'un seul animal, la taille initiale du troupeau reproducteur représente une contrainte majeur à l'expansion de l'ensemble du troupeau. À l'occasion, lorsque ces contraintes sont sévères, l'importation de bétail peut être utilisé pour accélérer l'expansion.

Les données de l'année de base peuvent être modifiées à la feuille " Paramètres ", à partir de la cellule A96. Les 7 premiers paramètres (les cellule sbleues auxlignes 100 à 106) font référence à la structure de l'année de base. Les autres paramètres (de 8 à 26, aux lignes 107 à 125) sont recopiés du modèle " Objectif de production ". Pour changer leur valeur, retournez aux paramètres de ce modèle (feuille " Paramètres ", àpartir de la cellule A1).

L'utilisateur doit modifier la valeur des paramètres 27 et 28 (lignes 126 et 127). Tous les paramètres sont identiques à ceux utilisés au sein du modèle " Objectif de production ", à l'exception du paramètre 28 (" Taux de rétention, jeunes femelles "). Contrairement au modèle " Objectif de production ", le modèle " Croissance des troupeaux " ne prend pas pour acquis la stabilité du troupeau. Le taux de rétention des jeunes qui intégreront plus tard les animaux de remplacement et de reproduction sont des variables modifiables par l'utilisateur. Le nombre de jeunes femelles retenues pour le maintien et la croissance du troupeau est calculé comme suit :

le nombre de jeunes femelles - fraction fertile des jeunes * fraction des jeunes femelles retenues

Les autres jeunes restants se retouvent dansla classe " Autres animaux " pour être éventuellement abattus. Ainsi, le paramètre " Taux de rétention, jeunes femelles " agit sur un plus grand nombre d'animaux dans la routine " Croissance des troupeaux ".

Pour augmenter la valeur du modèle, les données de l'année de base doivent être les plus précises possible, tout particulièrement pour les femelles (jeunes, reproductrices et remplacement), puisqu'elles constituent laprincipale contrainte à la croissance des troupeaux.

TRUC

La meilleure façon d'ajuster les paramètres deproductivité consiste à utiliser LDPS2 avec des données réelles si disponibles. En comparant les résultats de LDPS2 avec la taille et la coposition réelles, vous pourrez affiner vos paramètres et ainsi calibrer le système pour qu'il reflète plus étroitement la réalité observée.

2.4.2 Les importations et exportations annuelles

Le modèle " Croissance des troupeaux " vous permet également de fixer les importations et les exportations annuelles d'animaux. Ces données annuelles sont supposées constantes pour toute lapériod de projection. La figure 18 montre lapartie supérieure gauche du tableau d'entrée des données d'importation et d'exportation d'animaux vivants. Ce tableau se trouve danas la feuille "  Paramètres ", section [A139 : J174].

Figure 18: Tableau d'entrée des importations et exportations d'animaux

Au sein de ce modèle, les importations nettes (importations moins exportations) sont ajoutées àla classe correspondante à la fin de chaque année de projection. Les résultats deviennent ensuite les données de base de l'année suivante.

2.4.3 Calcul des résultats

Au sein du modèle " Croissance des troupeaux ", les calculs ne sont pas simultanés, comme c'était le cas pour le modèle " Objectif de production ". Pour calculer les résultats, vous devez sélectionner l'item " Modèle Croissance des troupeaux " à partir du menu déroulant situé au-dessus des case F2 à H2 de la feuille " Résultats ".

La Figure 19 montre une projection de 6 ans pour le système " Vaches laitières, système 2 ". LDPS2 permet une période de projection maximale de 20 ans.

L'écran de résultats est le même pour tous le systèmes animaux. Les porcs et la volaille ne sont pas modélisés dans ce modèle.

Lorsque vous changez le nombre d'années de projection et/ou le système animal, LDPS2 recalcule tous les résultats. Pendant les calculs, LDPS2 suspend la mise à jour de l'affichage ; vous n'êtes donc pas en mesure de déplacer la souris pendant les calculs.

Figure 19: Résultats, modèle « Croissance des troupeaux »

2.5 L'analyse de sensibilité

L'analyse de sensibilité est une opération qui permet de tester dans quelle mesure les résultats sont affectés par le niveau des paramètres. Certains paramètres affectent grandment les résultats, d'autres non. L'analyse de sensibilité vous permet ainsi de mieux connaître les paramètres dont la valeur exerce une forte influence sur les résultats.

L'analyse de sensibilité s'effectue à l'aide de la feuille « Sensibilité ». La figure 20 reproduit une analyse de sensibilité réalisée à l'aide du paramètre « Lait, objectif de production » et du résultat " UBT totales " pour les systèmes « Laitiers et Buffles ». Les résultats montrent une augmentation de 5% des UBT totales lorsque la valeur du paramètre augmente de 5%, ce qui démontre une relationlinéaire entre ls deux.

Pour réaliser une analyse de sensibilité, vous devez d'abord sélectionner le type de système animal, le paramètre et le résultat à analyser, de même que la classe animal (lorsque applicable), à l'aide des menus déroulants appropriés. Ensuite, pressez le bouton " Calculer ". Le résultat est affiché à la cellule F15.

Vous pouvez changer le pourcentage de variation de la valeur du paramètre utilisé par LDPS2 (par défaut, 5%). Pour ce faire, entrez la nouvelle valeur dans la cellule D15.

Figure 20 : Analyse de sensibilité

2.6 Enregistrer votre travail

Puisque LDPS2 est un classeur de feuille de calculs Excel, l'enregistrement des feuilles et des résultats se fait simultanément. Pour enregistrer plusieurs versions des résultats, vous pouvez utiliser l'une des méthodes suivantes :

  1. enregistrer le classeur sous des noms différents (par exemple, « ldps2a.xls ») à partir du menu « FICHIER_ENREGISTRER SOUS » d'Excel ;
  2. copiez les résultats et collez les dans une nouvelle feuille ;
  3. copiez la feuille « Calculs » en ne collant que les valeurs dans une nouvelle feuille. Cette méthode préserve tous les résultats des modèles " Objectif de production " et " Croissance des troupeaux ", mais de façon moins structurée qu'au sein de la feuille " Résultats ".

2.7 Impression des résultats

La façon la plus simple d'imprimer les résultats consiste à presser le bouton « Imprimer résultats » situé dans la feuille « Résultats » au-dessus de la cellule I3. Ceci imprime les résultats visibles dans la zone [B1 : J19]. Pour imprimer d'autres résultats, affichez d'abord ceux à imprimer, puis pressez le bouton " Imprimer résultats "

Pour imprimer d'autres parties de la feuille ou d'autres feuilles, sélectionnez d'abord la section à imprimer à l'aide de la souris. Ensuite, à l'aide du menu « FICHIER_IMPRIMER » d'Excel, vous sélectinnez l`imprimante, vous choisissez " Sélection " dans le sous-menu " Impression ", et le tour est joué.

NOTE

Vous pouvez imprimer n'importe quelle section de LDPS2 : Paramètres, étiquettes, équations, résultats, etc. Avant d'imprimer votre sélection, choisissez l'item " FICHIER_APERÇU AVANT IMPRESSION " du menu Excel, pour contrôler la façon dont votre sélection sera impimée.


2 Il peut s'agir indiféremment d'objectif de production ou de demande,puisque Ldps2 assume l'égalité de l'offre et de la demande de produits.

3 Voir le manuel « LDPS Technical Reference », 1987, page 51

4 Voir Anderson (1993) dans la bibliographie.

Previous PageTop Of PageNext Page