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Preface

It is a special pleasure to be writing the preface for the first edition of Land reform: land settlement and cooperatives of the new millennium. Since its first appearance in 1963, the bulletin has continued to play a very important role in rural development in general, and in FAO's programmes in particular. The subject matter and title of the bulletin reflect the realization that reforming rural society so as to provide all citizens with access to sufficient food and economic, political and social security depends just as much on access to social rights as it does on access to agricultural land.

The bulletin has thus played a special role over the years. It is the only scholarly journal devoted to land tenure reform issues to have maintained its focus and increased its audience over a period, which lasted more than a decade, in which most development specialists lost faith in land reform and many development agencies became outspoken opponents. Now that land tenure and land reform play a critical role in the development process, the bulletin should prove to be especially valuable in drawing its readers' attention to the long history of thinking about the relationship between land tenure and other institutional reforms that is represented in Land reform's back issues.

The special role of the bulletin is also reinforced by its commitment to bringing the ideas and data of those working in projects and rural administration into discussions with authors who represent the research community. Over the years, this policy has served as a kind of "reality check" during the periods of ideological debate that often arise from land tenure issues. This is confirmed in the present issue.

The opening article is a report on an interesting process that provides a venue for land tenure officials from countries in transition to analyse what is working and, more important, what property in land means in the context of the changes taking place in their own countries. The second article, by a well-known writer, John Bruce, clarifies the results of many years of intensive investigation into land tenure and rural development in Africa. In the third article, Professor Abramovay reminds readers that development not only requires changes in individuals, but also takes place in social groups. His article lends new impetus to investigations of the relationships among the diverse strategies of rural family members.

The article by Dr Forni reports on how modern Italian communities are using common property. It also serves as a reminder that common property regimes are not some form of outdated anachronism, but are very much alive in Organisation for Economic Co-operation and Development (OECD) Member Nations. The issue of community rights in natural resources is further elaborated by Dr Novellino's report on the results of fieldwork. In the sixth article, Beatriz Galán analyses recent advances in the understanding of land tenure from a community perspective. These have necessitated a detailed analysis of gender and a re-examination of the legal framework in which people allocate and use rights in natural resources.

The last two articles bring the reader's attention to the dynamic land tenure debates that are taking place in Asia. Dr Zhou examines land consolidation in the light of the transformation now taking place in China. Recent economic liberalization has set competing forces in motion across China, forcing that country to debate the future of its agrarian policy. The Republic of Korea, on the other hand, is a long-established liberal economy which, it could be expected, would be spared such problems. This is not the case, however, as Dr Hyunseok Oh reports in a very informative article on the impact of current liberalization policy.

On a personal note, it has been a special pleasure over the years to have been associated with the bulletin as an author, an editor and Chief of the Land Tenure Service which is responsible for its production. Both Dr Hans Meliczek, the founding editor of the bulletin, and I are very pleased with the progress in quality of production and the growth in submitted articles that have taken place over the past few years under the current editor's tireless efforts. Even though I am leaving FAO to pursue other professional opportunities, I plan to be associated with the bulletin as a strong supporter and, I hope, as an author in the future.

Jim Riddell
Chief
FAO Land Tenure Service (SDAA)

Préface

C'est un grand plaisir pour moi d'avoir été invité à écrire la préface de la première édition de Réforme agraire: occupation des sols et coopératives du nouveau millénaire. Depuis sa première parution en 1963, ce bulletin a joué un rôle très important dans le développement rural en général et dans les programmes de la FAO en particulier. Le thème ainsi que le titre du bulletin se réfèrent au fait que la réforme de la société rurale, dont l'objectif est de donner à tous l'accès à une quantité suffisante de nourriture et à la sécurité économique, politique et sociale, dépend autant de l'accès aux droits sociaux que de l'accès aux terres cultivables.

Le bulletin a donc joué un rôle particulier tout au long de ces années. C'est le seul magazine spécialisé dédié aux problèmes de la réforme des régimes fonciers qui a maintenu son cap et augmenté son audience sur une période de plus de 10 ans, pendant laquelle la plupart des spécialistes du développement ont perdu la foi dans la réforme foncière et nombre d'agences de développement se sont déclarées franchement hostiles. Maintenant que la réforme des régimes fonciers joue un rôle crucial dans le processus de développement, le bulletin pourrait être particulièrement utile en attirant l'attention du lecteur sur des années de réflexion concernant les rapports entre les régimes fonciers et les autres réformes institutionnelles, dont on trouve la trace dans d'anciens numéros de Réforme agraire.

Le rôle particulier du bulletin est également renforcé par son engagement à susciter, parmi des auteurs qui représentent la communauté des chercheurs, un débat sur les idées et les informations fournies par ceux qui travaillent dans des projets et l'administration rurale. Pendant longtemps, cette politique a permis une «confrontation avec la réalité» durant les périodes de débats idéologiques sur les régimes fonciers. Cela est confirmé dans ce numéro.

L'article d'ouverture est un reportage sur un processus intéressant qui fournit une tribune pour les fonctionnaires chargés des réformes foncières dans les pays en transition; ceux-ci peuvent en effet analyser les solutions qui ont prouvé leur efficacité et, plus particulièrement, se pencher sur la signification de la propriété foncière dans le contexte des mutations qui s'opèrent dans leurs propres pays. Le deuxième article, rédigé par John Bruce, un auteur bien connu, présente avec clarté les résultats de nombreuses années de recherches intenses dans le domaine des régimes fonciers et du développement rural en Afrique. Dans le troisième article, le Professeur Abramovay rappelle aux lecteurs que le développement exige non seulement des changements dans les comportements individuels mais qu'il s'adresse aussi aux groupes sociaux. Son article donne un nouvel élan à l'examen des rapports entre les différentes stratégies des membres des familles rurales. L'article écrit par Nadia Forni rend compte des modalités d'utilisation des biens communs dans les communautés modernes italiennes. Cela sert à rappeler que les régimes de propriété commune ne sont pas une forme d'anachronisme dépassé mais représentent des organisations très vivantes dans les États Membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). La question des droits des communautés aux ressources naturelles est présentée plus loin dans l'article de Dario Novellino basé sur les résultats de travaux sur le terrain. Dans le sixième article, Beatriz Galán analyse les récents progrès en matière de compréhension de la réforme foncière, à partir d'une perspective communautaire. Cette étude a nécessité une analyse détaillée des questions de parité et un réexamen du cadre légal régissant l'allocation et l'utilisation des droits aux ressources naturelles.

Les deux derniers articles attirent l'attention du lecteur sur les débats énergiques qui ont lieu en Asie au sujet de la réforme foncière. Jian-Ming Zhou examine le remembrement des terres à la lumière des mutations qui ont lieu en ce moment en Chine. La récente libéralisation économique a mis en marche des forces antagonistes dans tout le pays, le forçant à débattre de l'avenir de sa politique agraire. La République de Corée, d'autre part, suit depuis longtemps une politique économique libérale, ce qui devrait, en théorie, lui épargner ce genre de problème. Ce n'est cependant pas le cas comme le signale Hyunseok Oh dans un article très complet sur l'impact de l'actuelle politique de libéralisation.

Pour passer à une note plus personnelle, j'ai eu l'honneur, au long de ces années, d'être associé au bulletin en tant qu'auteur, rédacteur et Chef du Service de la réforme foncière, responsable de sa publication.

Hans Meliczek, éditeur fondateur du bulletin, et moi-même sommes très heureux des progrès réalisés, ces dernières années, tant du point de vue de la qualité de la publication que du nombre des articles proposés, grâce aux efforts soutenus de l'actuel éditeur. Bien que je m'apprête à quitter la FAO pour explorer d'autres perspectives professionnelles, je compte bien, à l'avenir, continuer à soutenir le bulletin et je l'espère, à rédiger des articles.

Jim Riddell
Chef
Service des régimes fonciers de la FAO (SDAA)

Prefacio

Es para mí un verdadero placer escribir el prefacio de la primer edición de Reforma agraria: colonización y cooperativas del nuevo milenio. Desde su primera publicación, en 1963, este boletín no ha cesado de desempeñar un importante papel en el desarrollo rural en general y en los programas de la FAO en particular. El tema y el título del boletín reflejan la conciencia de que la posibilidad de reformar la sociedad rural, de manera que todos los ciudadanos puedan disponer de alimentos suficientes y contar con una seguridad económica, política y social, depende de la vigencia de los derechos sociales tanto como del acceso a las tierras agrícolas.

A lo largo de los años el boletín ha desempeñado una función especial. Se trata del único periódico erudito dedicado a la reforma de la tenencia de la tierra que mantuvo su enfoque e incrementó el número de sus lectores en un período, que duró más de un decenio, durante el cual la mayor parte de los especialistas perdieron su fe en la reforma agraria y muchos organismos de desarrollo se transformaron en sus opositores declarados. Ahora que la tenencia de la tierra y la reforma agraria constituyen un factor crítico del proceso de desarrollo el boletín debería resultar particularmente útil, al señalar a la atención de sus lectores la larga serie de reflexiones sobre la relación entre la tenencia de la tierra y otras reformas institucionales contenida en los números anteriores de Reforma agraria.

La función particular del boletín también es reforzada por su compromiso de volcar, en un debate con autores que representan a la comunidad de investigación ideas e informaciones aportadas por quienes trabajan en los proyectos y en la administración rural. A través de los años esta política ha ofrecido una confrontación con la realidad en los períodos de debate ideológico. Tal característica vuelve a confirmarse en el presente número.

El artículo de apertura es un informe sobre un interesante proceso, que ofrece a los funcionarios que se ocupan de la tenencia de la tierra en los países en transición la oportunidad de analizar lo que se está realizando y, lo que es más importante, el significado de la propiedad de la tierra en el contexto de los cambios que tienen lugar en sus países. El segundo artículo lleva la firma del conocido autor John Bruce, y clarifica los resultados de muchos años de intensas investigaciones sobre la tenencia de la tierra y el desarrollo rural en África. En el tercer artículo el profesor Abramovay recuerda a los lectores que el desarrollo no solamente requiere ciertos cambios en las personas a nivel individual, sino que se produce en el ámbito de grupos sociales. Este artículo da nuevo impulso a las investigaciones sobre la relación entre las diversas estrategias que adoptan los miembros de la familia rural. El artículo del Dr. Forni describe la manera en que las comunidades italianas modernas utilizan la propiedad común y sirve también para recordar que los regímenes de propiedad común no constituyen un anacronismo, sino una realidad sumamente vital en los países miembros de la Organización de Cooperación y Desarrollo Económicos (OCDE). En su informe sobre los resultados del trabajo de campo, el Dr. Novellino analiza más a fondo la cuestión de los derechos comunitarios sobre los recursos naturales. El sexto artículo, de Beatriz Galán, examina los avances más recientes en la comprensión de la tenencia de la tierra desde una perspectiva comunitaria, que han requerido un análisis detallado de los aspectos de género y un nuevo examen del marco jurídico en el que se asignan y se ejercen los derechos sobre los recursos naturales.

Los dos últimos artículos señalan a la atención del lector los dinámicos debates sobre la tenencia de la tierra que se están desarrollando en Asia. El Dr. Zhou examina la concentración parcelaria a la luz de las transformaciones que tienen lugar en China actualmente. La reciente liberalización de la economía ha impulsado en todo el país la acción de fuerzas que compiten entre sí, obligando a China a debatir el futuro de su política agraria. Se podría pensar que la República de Corea, con su larga trayectoria de economía liberal, debería estar exenta de estos problemas; y sin embargo no es así, como nos informa el Dr. Hyunseok Oh en un documentado artículo sobre el impacto de la actual política de liberalización.

Desde un punto de vista personal ha sido para mí un verdadero placer, a lo largo de los años, haber podido colaborar con el boletín en calidad de autor, editor, y jefe del Servicio de Tenencia de la Tierra, responsable de su publicación. Junto con el Dr. Hans Meliczek, fundador del boletín, me complazco enormemente por la mejor calidad y el mayor número de los artículos que recibe en estos últimos años gracias al incansable esfuerzo de su director actual. Aunque me dispongo a dejar la FAO en pos de otras oportunidades profesionales, pienso seguir dando todo mi apoyo a esta publicación, con la que espero volver a colaborar como autor en el futuro.

Jim Riddell
Jefe del Servicio de
Tenencia de la Tierra de la FAO



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