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PARTIE III

Stratégies pour aborder les questions intersectorielles

LA RÉPONSE À MOYEN TERME


Introduction

Le Cadre stratégique 2000-2015 présente en outre des stratégies visant à:

  • Garantir l'excellence;
  • Promouvoir l'approche interdisciplinaire;
  • Élargir les partenariats et les alliances;
  • Continuer à améliorer le processus de gestion;
  • Assurer un effet multiplicateur des ressources pour la FAO et ses membres;
  • Diffuser des messages de la FAO.

Ces stratégies concernent des aspects essentiels des activités de la FAO. Elles ne se limitent pas à un domaine ou un problème concret du secteur de l'alimentation et de l'agriculture, auquel les membres de la FAO demandent à l'Organisation de reprendre par un "programme", conformément à son mandat, comme l'indique la Partie II ci-dessus. La mise en oeuvre de ces stratégies sert avant tout à créer un environnement propice dans tout le secrétariat. Il faut des mécanismes appropriés, des actions pertinentes et, le cas échéant, des mesures administratives spécifiques.

Des priorités ont été établies pour chacune de ces stratégies, afin de déterminer quels aspects des stratégies initiales figurant dans le Cadre stratégique doivent être examinés dans la présente version du Plan chenille à moyen terme. Cela signifie que les mesures proposées sont celles qui peuvent être mises en place au cours du prochain exercice, sauf indication contraire. Cela signifie également que tous les éléments des stratégies figurant dans le Cadre stratégique ne sont pas inclus dans ce plan - en effet, nombre d'entre eux seront examinés dans les prochaines versions.

La poursuite de la première stratégie "Garantir l'excellence" dépendra de la création d'un programme qui permette de sélectionner des domaines d'excellence. Comme le présent Plan à moyen terme est le premier à être établi à partir du nouveau modèle de programme, ce qui nécessite beaucoup de temps et d'efforts, le travail a porté essentiellement sur l'application du nouveau modèle. Par conséquent, la stratégie intitulée "Garantir l'excellence" sera examinée dans le prochain Plan à moyen terme.

Il est intéressant de noter que pour certains aspects comme la coopération avec le secteur privé et les organisations de la société civile, ou l'utilisation de méthodes modernes de communication avec les parties prenantes, le secrétariat a pu se baser sur des directives générales mises au point récemment ou des plans spécialisés internes.

Pour ce qui est des ressources, on part de l'hypothèse qu'à moins d'indication contraire, les activités seront effectuées au moyen des crédits budgétaires disponibles. Lorsque des montants sont cités, ils sont indicatifs des sommes supplémentaires nécessaires pour exécuter les activités décrites. Toutefois, ces besoins supplémentaires pourraient, la plupart du temps, être financés soit au titre du Programme ordinaire soit par des contributions volontaires extrabudgétaires.

En conclusion, ces stratégies se soutiennent mutuellement dans une large mesure et certains aspects se rapportent également aux activités planifiées présentées dans la deuxième partie. Des renvois illustrent, le cas échéant, cette étroite interdépendance.


PROMOUVOIR L'APPROCHE INTERDISCIPLINAIRE

Orientation de la Stratégie

Mesures visant à renforcer la capacité de planification interdisciplinaire

100. Établir, pour chaque stratégie interne, des groupes de travail interdépartementaux, chargés d'examiner les programmes qui intéressent leurs stratégies respectives et déterminer les possibilités effectives de coopération interdisciplinaire (sans oublier que l'approche interdisciplinaire est coûteuse en temps et en efforts et ne doit donc être appliquée que lorsqu'elle est rentable).

101. Ces groupes de travail sélectionneront des domaines prioritaires pour une action interdisciplinaire pour la période de planification à moyen terme 2002-2007 et formuleront des orientations pour tous les participants potentiels concernant l'identification du problème à traiter, les objectifs stratégiques et les composantes pertinentes de la stratégie, l'approche interdisciplinaire proposée et les objectifs à atteindre d'ici 2007.

102. Dans les systèmes de planification, déterminer l'association directe des principales réalisations, qui sont élaborées séparément par les unités techniques compétentes, mais sont considérées comme leur contribution aux réalisations prévues dans le cadre des domaines prioritaires.

103. Concevoir et mettre en place des systèmes de surveillance de la planification et de l'exécution des activités (voir "Continuer à améliorer le processus de gestion") pour y inclure la capacité de suivre les contributions apportées par toutes les unités aux domaines prioritaires et les données nécessaires sur les résultats obtenus par rapport aux indicateurs préétablis.

104. Concevoir et mettre en place des modalités d'évaluation, notamment en ce qui concerne la capacité d'évaluer les activités interdisciplinaires dans le cadre de l'effort d'évaluation des progrès réalisés dans la voie des objectifs stratégiques de l'Organisation.

Mesures visant à appliquer le nouveau modèle de programme aux Domaines prioritaires pour une action interdisciplinaire

105. Concevoir une approche souple à l'application du nouveau modèle de programme afin de reconnaître que les domaines prioritaires peuvent varier et se trouver à des stades de développement différents.

106. En ce qui concerne les domaines prioritaires bien établis qui nécessitent une programmation conjointe étroitement coordonnée pour atteindre un objectif interne (ou produire un résultat important), concevoir le modèle de manière à ce que les unités puissent programmer leur contribution en fonction des apports à fournir et des réalisations à produire avec des indicateurs pour chaque réalisation majeure.

107. En ce qui concerne les domaines prioritaires pour lesquels une programmation conjointe n'est pas appropriée soit en raison de leur nature (par exemple, domaine thématique comme l'intégration des questions relatives aux femmes), ou parce qu'ils sont à un stade peu avancé de développement qui ne le leur permet pas, adapter le modèle de façon à ce que les liens entre les plans à moyen terme de l'unité concernée puissent être enregistrés de manière théorique permettant une surveillance générale sans allouer des ressources spécifiques et fixer des réalisations particulières aux domaines prioritaires.

Mesures visant à renforcer les mécanismes inter- et intradépartementaux

108. Pour chaque domaine prioritaire, concevoir le mécanisme coopératif qui permettra de faciliter la planification, la surveillance de l'exécution et, éventuellement, l'évaluation.

109. Insister sur les rapports qui doivent être soumis par le mécanisme sélectionné à la direction générale, afin de garantir que les réalisations planifiées au titre des domaines prioritaires fassent l'objet de rapports appropriés.

Organisation interne et ressources: toutes les unités sont concernées sous l'égide de la direction générale. Outre les systèmes nécessaires, qui sont couverts par la stratégie "Continuer à améliorer le processus de gestion", aucune ressource supplémentaire n'est envisagée.

ÉLARGIR LES PARTENARIATS ET LES ALLIANCES

Orientation de la Stratégie

Partenariat continu avec les institutions du système des Nations Unies et les autres organisations intergouvernementales

Partenariats au sein du système des Nations Unies

110. Participation active à des consultations interinstitutions aux niveaux national et mondial, notamment pour la programmation au niveau des pays. La FAO doit, en particulier, participer activement au Plan-cadre des Nations Unies pour l'aide au développement, dans les pays et au siège. Cela lui permettra de voir ses objectifs stratégiques reflétés au niveau des pays, de participer à la définition des besoins d'assistance technique et d'être présente dans les activités d'assistance technique pour lesquelles elle possède un avantage comparatif et qui présentent de fortes possibilités de bons résultats.

111. Des directives seront préparées pour aider les Représentants de la FAO à participer aux activités relatives à l'évaluation commune s'appliquant à tous les pays et au Plan-cadre des Nations Unies pour l'aide au développement, afin que l'agriculture et la sécurité alimentaire soient dûment prises en compte. Ces directives s'inspireront des enseignements tirés des activités qui ont déjà été menées à bien.

112. Le Réseau sur le développement rural et la sécurité alimentaire du Comité administratif de coordination, que la FAO gérera en collaboration avec le FIDA, est une activité importante pour garantir une action coordonnée au niveau des pays de la part des principaux partenaires du développement pour lutter contre l'insécurité alimentaire. Cette activité est décrite plus en détail sous l'entité 253P1 (Partie II).

113. Des partenariats élargis avec les organisations du système des Nations Unies dans le cadre d'activités conjointes (OMS: normes alimentaires, AIEA: applications du nucléaire dans l'agriculture, UNESCO: utilisation des informations à l'appui du développement durable, FNUAP, etc.) pour donner un effet multiplicateur aux ressources limitées de la FAO.

Partenariats avec les instituts financiers internationaux

114. Renforcement des programmes conjoints avec les instituts financiers internationaux pour des investissements dans le secteur de l'alimentation et de l'agriculture, et avec les organismes de financement pour une assistance technique et des secours d'urgence. Cela inclut le partenariat de longue date instauré avec la Banque mondiale dans le cadre duquel la FAO jouera un rôle important à l'appui de la nouvelle initiative de la Banque ("Vision-to-Action) en faveur du développement rural qui devrait jeter les bases d'activités coopératives renforcées dans les prochaines années.

115. De même, la FAO et la Banque interaméricaine de développement collaboreront dans le cadre d'un nouvel accord coopératif renforcé qui servira à remplacer l'actuel système d'activités ad hoc par des programmes à long terme formulés d'un commun accord.

116. En collaboration avec les banques de développement régionales, la Banque africaine de développement, la Banque asiatique de développement et la Banque européenne de reconstruction et de développement, on s'efforcera d'améliorer les partenariats existants par une utilisation généralisée des capacités techniques de la FAO et par une planification et une programmation à plus long terme.

Autres partenariats

117. Liens de coopération bilatérale renforcés avec le Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (GCRAI) (voir entité 251P4), ses centres internationaux (plusieurs entités), les systèmes nationaux de recherche agricole (voir entité 251A5) et les organisations intergouvernementales.

Organisation interne et ressources: la responsabilité des partenariats en général incombe aux gestionnaires des programmes qui doivent les prendre en compte dans la conception des entités des programmes, tant pour optimiser l'utilisation des ressources que pour évaluer l'avantage comparatif de la FAO par rapport aux autres partenaires. Les relations au niveau des pays sont du ressort des Représentants de la FAO, tandis que les apports du siège au Plan-cadre des Nations Unies pour l'aide au développement et aux autres activités incombent à la Division de l'assistance aux politiques. Le Réseau sur le développement rural et la sécurité alimentaire du Comité administratif de coordination relève de la responsabilité de la Division du développement rural, tandis que la coopération avec le Comité consultatif technique du Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale, etc. incombe à la Division de la recherche, de la vulgarisation et de la formation. Cette stratégie utilisera les ressources existantes, mais il pourrait être nécessaire de réallouer certains crédits (par exemple, pour aider les Représentants de la FAO à apporter une contribution au Plan-cadre des Nations Unies pour l'aide au développement).

Renforcement de la collaboration avec les OSC et les ONG

Échange et analyse des informations

118. Suivi de la politique de diffusion de la documentation et des informations produites par la FAO aux organisations non gouvernementales (ONG), aux organisations de la société civile (OSC) et aux autres partenaires, en tenant compte des politiques des autres institutions des Nations Unies. Cela impliquerait l'élaboration d'un site Web interactif pour les ONG et les OSC, au sein du site Web de la FAO, en collaboration avec les réseaux des ONG/OSC ainsi qu'avec les réseaux régionaux et sous-régionaux de ces organisations. Cela devrait inclure des campagnes communes avec les réseaux ONG/OSC sur les questions de sécurité alimentaire et d'agriculture durable, et notamment la production et l'échange de matériel de formation (une campagne commune par an au moins).

Organisation interne et ressources: sous l'égide des Départements de la coopération technique et des affaires générales et de l'information. Nécessité d'un soutien extrabudgétaire.

Participation des ONG/OSC au dialogue de politique générale

119. Promouvoir la participation des ONG/OSC aux débats nationaux de politique générale, par le biais de tribunes comme le Réseau sur le développement rural et la sécurité alimentaire du Comité administratif de coordination (voir entité 253P1), ainsi qu'à la planification sectorielle et nationale en collaboration avec les autres institutions des Nations Unies. Par ailleurs, organisation de consultations biennales, alimentant les Conférences régionales de la FAO et promotion de la participation des ONG/OSC au dialogue de politique générale avec les organisations intergouvernementales sous-régionales sur les questions de sécurité alimentaire et d'agriculture durable.

Organisation interne et ressources: sous l'égide des Départements de la coopération technique, du développement durable et des affaires générales et de l'information, avec l'appui des bureaux décentralisés. Des fonds extrabudgétaires seront nécessaires (environ 250 000 dollars E.-U. par exercice biennal).

120. Soutien aux réseaux et groupes thématiques des ONG/OS pour leur contribution aux comités techniques de la FAO et aux autres forums, sur la base d'un examen des procédures de participation et de respect des meilleures pratiques au sein du système des Nations Unies, qui seront examinées par la Conférence de la FAO en novembre 2001 (un groupe thématique/réseau au moins suivra chaque comité technique, participant activement à ses délibérations et assurant la liaison avec ses membres). Au niveau mondial, le Comité consultatif FAO-ONG/OSC, réunissant des représentants des réseaux régionaux et thématiques avec lesquels la FAO coopère activement, conformément aux mécanismes qui existent déjà dans la plupart des institutions et des programmes des Nations Unies. Cela fournira un instrument pour surveiller et renforcer la coopération de la FAO avec les ONG et les OSC, et pour identifier les problèmes naissants nécessitant une collaboration.

Organisation interne et ressources: participation de tous les départements intéressés. Des fonds extrabudgétaires pourraient également être nécessaires pour faciliter la création de réseaux ONG/OSC et leur participation aux principales réunions de la FAO.

Contributions des ONG et des OSC aux activités de terrain

121. Programmes de renforcement des capacités dans les domaines techniques dans le cadre du mandat de la FAO à la demande des organisations d'agriculteurs, des ONG et des OSC, sur la base de l'expérience acquise, joints au soutien pour la participation des organisations d'agriculteurs, des ONG et des OSC aux principaux programmes de terrain entrepris par la FAO, en particulier le Programme spécial pour la sécurité alimentaire (PSSA), avec des évaluations de la participation actuelle, un partage de l'expérience positive et un échange de visites, afin de parvenir à une participation efficace des ONG/OSC aux projets du PSSA.

Organisation interne et ressources: fera partie des activités de développement du programme de terrain mises en oeuvre par toutes les unités concernées. Quelques crédits supplémentaires seront nécessaires pour les évaluations, la préparation des monographies et les échanges de visites.

122. Participation des ONG et des OSC aux systèmes d'alerte rapide de la FAO, aux activités de planification préalable des catastrophes, de secours et de remise en état sur la base de la collaboration existante et d'échanges mutuels avec les organisations populaires rurales pour aider à identifier les crises imminentes et à diffuser des informations sur la manière d'y parer.

Organisation interne et ressources: composante déjà intégrée dans les activités pertinentes (222P6 et opérations d'urgence de la FAO). Quelques ressources supplémentaires seront nécessaires pour entreprendre des études de cas et organiser des ateliers.

123. Approches "triangulaires" novatrices à la mobilisation des ressources avec la participation de bailleurs de fonds des gouvernements, des organisations intergouvernementales et des ONG pour les programmes de terrain et les activités normatives d'intérêt commun. Domaines probables d'intérêt commun: projets de sécurité alimentaire dans certains pays, Programme spécial pour la sécurité alimentaire, agriculture biologique, renforcement des capacités de la société civile, organisation de réseaux des ONG/OSC pour les questions de sécurité alimentaire et d'agriculture durable, initiative des Nations Unies pour la Corne de l`Afrique.

Organisation interne et ressources: fera partie des activités de développement du programme de terrain.

Renforcement de la collaboration avec le secteur privé

Dialogue avec les entreprises agro-industrielles, compatible avec les objectifs de la FAO

124. Base de données à jour couvrant notamment les domaines de développement et les secteurs techniques d'intérêt commun avec les fondations, les associations et les sociétés, soit dans le cadre des arrangements de coopération en cours avec la FAO, soit en tant que nouveaux partenaires potentiels. Cela devrait faciliter le dialogue avec les dirigeants de certaines sociétés agro-industrielles, d'associations et les fédérations du secteur privé, avec l'aide de matériel d'information sur la FAO, de réunions ad hoc sur des sujets d'intérêt commun, de visites mutuelles et d'une participation aux conférences et aux autres réunions organisées par ces sociétés, pour fournir des informations sur les politiques, les programmes et les activités de la FAO.

Organisation interne et ressources: responsabilité partagée entre le Département de la coopération technique et les autres unités, le cas échéant. L'ampleur des activités dépendra évidemment des ressources disponibles, qui sont actuellement assez limitées.

Soutien du secteur privé aux programmes de la FAO et investissement dans des technologies au profit des pays en développement

125. Informations aux industries, aux associations, aux sociétés, etc. sur les projets et les programmes entrepris dans des pays en développement nécessitant de nouvelles technologies, sur les possibilités d'investissement offertes par les gouvernements intéressés et sur les expériences réussies de la FAO, en particulier dans le cadre du Programme spécial pour la sécurité alimentaire. Cela s'accompagne d'une promotion des programmes de la FAO qui intéresse tout particulièrement les fondations, les organisations à but non lucratif, les associations industrielles et les autres sociétés concernées par des aspects particuliers du développement, tels que l'environnement et la conservation des ressources naturelles, l'accroissement de la production alimentaire, l'amélioration de la santé animale, les aspects sociologiques des zones rurales, etc.

Organisation interne et ressources: effort conjoint du Département de la coopération technique et des départements techniques (voir la stratégie ci-dessous "Assurer un effet multiplicateur des ressources pour la FAO et ses Membres"). Les ressources du Programme de coopération technique pourraient être utilisées pour soutenir les études et la phase préparatoire des projets d'investissement.

126. Envisager la possibilité de créer un Comité consultatif FAO-secteur privé, avec la participation de certaines sociétés, associations, fondations, etc. dans le but d'identifier des projets et des accords de partenariat, notamment des coalitions entre partenaires pour les activités d'intérêt mutuel. Ces activités seraient complétées par des réunions des donateurs, par des campagnes d'information, par la distribution de brochures et de matériel audiovisuel sur les services et les activités de la FAO, ainsi que par des arrangements de fonds fiduciaires spécifiquement destinés à faciliter les contributions en espèces et en nature.

Organisation interne et ressources: sous l'égide du Département de la coopération technique
(Lien avec la stratégie "Effet multiplicateur des ressources").

Renforcement de la coopération avec le secteur privé dans les pays en développement

127. Identification continue des groupes industriels et des sociétés actifs dans les secteurs de l'agriculture et de l'alimentation dans les pays en développement, offrant des possibilités de coopération.

Organisation interne et ressources: sous la responsabilité générale des représentants de la FAO et des bureaux régionaux dans le cadre des activités de surveillance.

CONTINUER À AMÉLIORER LE PROCESSUS DE GESTION

Orientation de la Stratégie

Mesures concernant les principes d'obligation redditionnelle et les systèmes d'information

128. Amélioration de la formulation des activités du Programme ordinaire par une application plus stricte du nouveau modèle de programme qui inclura, si possible, des objectifs inscrits dans un calendrier précis, des repères pour la production des réalisations et des indicateurs pour les objectifs et les réalisations. Cela devrait contribuer à diffuser dans l'Organisation une approche fondée sur les résultats et à donner aux parties prenantes une compréhension plus claire des résultats attendus et des progrès de leur réalisation (également liée à la stratégie "Garantir l'excellence").

Organisation interne et ressources: efforts continus de toutes les unités, avec des améliorations aux étapes successives du processus de formulation du Plan à moyen terme et du Programme de travail et budget. Il faudra généralement réaffecter des effectifs à cette fin.

129. Systèmes totalement intégrés à l'appui du processus de gestion, afin que les technologies de l'information les plus appropriées soutiennent chaque processus de la manière la plus efficace, en tenant compte du souci d'harmoniser autorité, responsabilité et obligation redditionnelle.

Organisation interne et ressources: la mise en oeuvre, commencée pendant l'exercice biennal précédent, se poursuivra durant la partie initiale de la période de planification à moyen terme, avec les adjonctions suivantes:

Des montants importants (de l'ordre de 12 à 15 millions de dollars E.-U.) devraient être nécessaires, par conséquent il n'est pas encore possible de fixer un calendrier précis.

130. Entrepôt de données à jour pour les données administratives internes comme première source d'informations pour la gestion, avec un format facilitant l'accès et la disponibilité d'outils appropriés pour les utilisateurs.

Organisation interne et ressources: l'exécution devra reposer sur deux processus parallèles: l'élaboration de divers systèmes d'appui et un processus de conception participative englobant tous les départements qui identifieront les besoins et assigneront les responsabilités dans les divers domaines. Sur la base des travaux de l'exercice biennal 2000-2001 en cours, toute cette tâche devrait être achevée en 2004 sous réserve de l'affectation des ressources nécessaires et de la mise en oeuvre appropriée des systèmes d'appui. D'importantes ressources supplémentaires pourraient être nécessaires, bien qu'il soit difficile d'en déterminer l'ampleur exacte. On estime actuellement que 1,5 à 2,5 millions de dollars E.-U. seront nécessaires pour les activités de développement.

Activités relatives à la mise en valeur des ressources humaines

131. Compte tenu du taux de renouvellement attendu du personnel de la FAO pendant la durée du Plan, mesures appropriées de remplacement du personnel partant à la retraite par de nouveaux fonctionnaires, du cadre organique et des services généraux, ayant les compétences et les connaissances que l'Organisation juge indispensables à ses activités futures. Mesures:

132. En complément de l'activité précédente, systèmes de redéploiement plus souple du personnel permettant d'assurer un mélange optimal de personnel ayant des contrats à court terme ou à plus long terme selon les besoins des programmes.

133. Suivi du comportement professionnel, permettant de passer d'un système de contrôle des transactions, avec une faible obligation redditionnelle pour l'exécution du programme et peu de délégation de pouvoirs pour la gestion des ressources, à un système centré sur les réalisations qui comporte une obligation redditionnelle pour l'exécution de programmes définis (dans le Plan à moyen terme et le Programme de travail et budget) et une délégation de pouvoirs pour la gestion des ressources en vue d'atteindre ces résultats (voir également "Garantir l'excellence").

134. Suivi continu de l'évolution de la situation au niveau du système commun des Nations Unies, tout en veillant à ce que les conditions d'emploi et les prestations et avantages du personnel de la FAO soient compétitifs, joint à un processus de consultation dynamique avec les organismes reconnus de représentation du personnel, afin de promouvoir un dialogue ouvert et de parvenir à un consensus et une collaboration pour l'exécution des projets de mise en valeur des ressources humaines et des initiatives telles que les plans de carrière du personnel, l'introduction de méthodes de travail souples, le suivi du comportement du personnel et les politiques travail/famille.

135. Nécessité de créer une culture administrative qui favorise l'égalité entre les sexes et la diversité nationale et promeuve l'esprit d'initiative et le travail d'équipe, dans un cadre d'obligation redditionnelle bien défini pour la mise en valeur des ressources humaines.

136. Pour entretenir les compétences techniques et professionnelles du personnel, des programmes accélérés de formation professionnelle, notamment une formation continue du personnel technique. Possibilités de formation de personnel de qualité, d'un bon rapport coût-efficacité, à l'appui de ces activités pour le personnel du terrain et des bureaux hors siège.

Organisation interne et ressources: toutes les activités sont placées sous l'égide du Département de l'administration et des finances et en particulier la Division du personnel, après consultation et participation des unités concernées ainsi que des associations du personnel, le cas échéant. Les répercussions sur les ressources sont limitées aux besoins du nouveau progiciel Ressources humaines, visé à la Section "Obligation redditionnelle et systèmes d'information" ci-dessus.

ASSURER UN EFFET MULTIPLICATEUR DES RESSOURCES POUR LA FAO ET SES MEMBRES

Orientation de la stratégie

Accroître les ressources extrabudgétaires à l'appui des services d'assistance technique de la FAO

137. Évaluation continue des services de la FAO, en fonction de la demande effective qui reflète les besoins d'assistance technique des pays, sur la base des avantages comparatifs de l'Organisation dans les divers domaines techniques de son mandat. Cela nécessitera des études de la demande d'assistance technique (types de services, modalités, partenaires, etc.) dans le domaine du développement agricole et rural, et notamment des atouts et des difficultés de la FAO pour répondre à cette demande. Ces enquêtes tiendront compte des études prospectives comme l'Agriculture à l'horizon 2015/30 ainsi que des objectifs de la FAO qui sont définis dans le Cadre stratégique.

138. Accords de partenariats conclus avec des organisations de donateurs d'aide multilatérale et bilatérale (et des instituts du secteur privé) pour assurer un cadre propice et des mécanismes souples pour une coopération cohérente à long terme dans certains domaines du développement agricole et rural, par opposition à une coopération ad hoc, projet par projet.

139. Des informations regroupées sur les politiques et les préférences géographiques et de programmation des donateurs (publics et privés) seront mises à jour et diffusées largement pour adapter la demande à l'offre éventuelle en fonction des besoins de financement de la FAO.

140. Sur la base de la définition ci-dessus de la demande et de la portée des accords de partenariats élargis avec les donateurs potentiels, soumission de programmes correctement présentés de manière appropriée pour mobiliser des fonds. Les donateurs potentiels seront associés le plus tôt possible à la préparation du projet.

141. Analyse des enseignements tirés de l'exécution des projets, ainsi que des activités normatives de la FAO et des autres organismes, et transposition en outils efficaces de formulation des projets et en propositions d'amélioration des activités normatives de l'Organisation.

142. Surveillance étroite des résultats de la FAO (notamment la fourniture de services de soutien consultatif et technique) par un système efficace d'information sur la gestion du programme de terrain (voir également la Stratégie "Continuer à améliorer le processus de gestion".

143. Diffusion efficace des résultats des services de la FAO à toutes les parties prenantes, bénéficiaires et donateurs (publics et privés) par les moyens suivants:

Organisation interne et ressources: sous l'égide du Département de la coopération technique, avec la participation active des départements techniques et des bureaux hors siège. L'apport supplémentaire de ressources est relativement moindre et représente les faibles montants nécessaires pour les études et les missions.

Renforcement du soutien aux activités
du Programme ordinaire de la FAO

144. Une base des sources de financement potentiel (secteurs public et privé) désireuses de soutenir les activités du Programme ordinaire de la FAO, avec des informations à jour sur les préférences de chaque donateur (voir la stratégie "Élargir les partenariats et les alliances").

145. Soumission de propositions intégrées aux donateurs (secteurs public et privé) mettant l'accent sur la synergie entre les activités pertinentes du Programme ordinaire et les activités des partenaires de la FAO.

146. Diffusion des résultats des activités de la FAO (amélioration de la lutte contre la pauvreté et renforcement de la sécurité alimentaire) qui seront communiqués à toutes les parties prenantes, bénéficiaires et donateurs (secteurs public et privé) par les moyens suivants:

Organisation interne et ressources: effort conjoint du Département de la coopération technique et des départements concernés. Aucune répercussion significative sur les ressources.

Assurer l'effet multiplicateur des programmes de la FAO

147. Liens intégrés dans les projets et les programmes de terrain de la FAO avec les activités des autres organisations, afin de créer des synergies et de promouvoir des transferts de technologies et les flux de capitaux, selon les besoins. Cela nécessitera une consultation approfondie de toutes les parties prenantes au niveau local, y compris les organisations techniques et les organismes de donateurs (secteurs public et privé) qui opèrent dans le même domaine; réunions de consultation et orientation sur l'"approche par programme".

Organisation interne et ressources: la responsabilité première incombera à toutes les unités concernées par le développement du programme de terrain, y compris les bureaux hors siège.

148. Conformément à la stratégie B2 présentée dans la Partie II, assistance aux pays pour la création d'un environnement propice à l'expansion des flux de capitaux des secteurs public et privé pour soutenir la lutte contre la pauvreté et promouvoir la sécurité alimentaire. Cela nécessitera des études des politiques sectorielles (financées de préférence par plusieurs donateurs, afin de sauvegarder l'indépendance de la FAO) en étroite collaboration avec toutes les parties prenantes, afin de déterminer les principales contraintes à la réalisation des objectifs du Sommet mondial de l'alimentation.

Organisation interne et ressources: sous l 'égide de la Division de l'assistance aux politiques et de la Division du Centre d'investissement (voir activités du Grand Programme 3.1 dans la Partie II ci-dessus).

149. Continuer à aider les pays à préparer des projets et des programmes d'investissement, afin d'allouer au mieux les ressources en fonction des objectifs prioritaires, en veillant attentivement aux capacités d'absorption financières et institutionnelles des pays, et en favorisant l'investissement privé dans le développement agricole et rural.

Organisation interne et ressources: relève essentiellement de la Division de l'assistance aux politiques et de la Division du Centre d'investissement (voir stratégie visant à "Élargir les partenariats et les alliances".

150. Renforcement ultérieur des programmes ayant un rôle catalyseur comme le Programme spécial pour la sécurité alimentaire, afin de trouver des solutions aux contraintes au développement qui ont été identifiées et de mobiliser des investissements locaux.

Organisation interne et ressources: voir activités au titre du Programme 2.5.6

151. Surveillance des flux financiers nationaux et internationaux (secteurs public et privé) en faveur du développement agricole et rural, pour déterminer s'ils répondent aux besoins et mobiliser, si nécessaire, des ressources supplémentaires.

Organisation interne et ressources: sous l'égide du Département de la coopération technique, avec l'assistance des départements techniques.

152. Contribution importante de la FAO à la création de nouveaux types de flux de capitaux, qui ne provoquent ni endettement ni dépendance (par exemple le Mécanisme pour un développement propre, le Fonds pour la protection de l'environnement, la conversion des créances en actions en faveur de la nature et la conversion des créances en actions en faveur de la sécurité alimentaire) par:

Organisation interne et ressources: effort du Département de la coopération technique et des unités techniques compétentes, qui seront invitées à fournir des avis ciblés.

153. Formation des fonctionnaires du cadre organique de la FAO aux méthodes récentes de formulation des projets et des programmes, analyse des enseignements tirés de l'exécution et du suivi continu des projets (sur Internet et par des consultations périodiques avec les donateurs).

Organisation interne et ressources: stages de formation gérés par la Division du personnel. Quelques ressources supplémentaires seront prélevées sur les crédits consacrés à la formation professionnelle.

DIFFUSION DES MESSAGES DE LA FAO

Orientation de la Stratégie

Axer les messages de la FAO sur les questions et
les programmes prioritaires

154. Incorporer une composante de communication (produits d'information imprimés et multimédia, échange direct d'informations et réunions) dans les programmes techniques hautement prioritaires pour une incidence maximale sur des auditoires spécialement ciblés: décideurs, homologues techniques, collègues dans des organisations partenaires et autres professionnels du développement.

155. Assurer, en temps opportun, une contribution active de la FAO, dans les forums publics et dans les médias, aux problèmes mondiaux pertinents, comme ceux qui sont soulevés par les Nations Unies et les autres organismes de développement.

Organisation interne et ressources: avec le soutien du Département des affaires générales et de l'information, les besoins éventuels devraient être couverts par les crédits budgétaires affectés aux produits de l'information dans les départements techniques, conformément aux priorités approuvées des programmes et aux orientations géographiques. Cependant, il faudrait davantage de ressources pour pouvoir respecter totalement les normes en matière de politique linguistique et répondre aux besoins de produits de l'information dans toutes les langues locales.

Mieux sensibiliser le public aux questions relevant du mandat de la FAO en particulier l'éradication de la faim

156. Campagnes spéciales d'information et campagnes multimédia interactives portant sur les problèmes actuels de l'alimentation et de l'agriculture qui intéressent au plus haut point la société civile (sécurité sanitaire des produits alimentaires et sécurité alimentaire), dans le but de mieux faire connaître le rôle de la FAO et son action dans les pays où elle est mal connue.

157. Poursuite des partenariats avec les médias locaux pour entreprendre des activités de sensibilisation dans les pays membres, surtout en ce qui concerne les problèmes locaux.

158. Sensibilisation des organisations de jeunes et de femmes, des organisations d'agriculteurs, des milieux universitaires, des autres secteurs de la société civile, dans le cadre du processus consultatif de la FAO et des autres initiatives pour promouvoir la communication directe entre ces groupes et les programmes de prestige de l'Organisation.

159. Poursuite des activités de la Journée mondiale de l'alimentation et des manifestations spéciales telles que le TeleFood, dans le but de sensibiliser le public et de générer des fonds pour des activités concrètes de développement agricole et rural et de sécurité alimentaire.

Organisation interne et ressources: activités généralement placées sous l'égide du Département des affaires générales et de l'information avec des contributions spéciales d'autres départements ou bureaux dans leurs domaines de responsabilité respectifs. Les activités seront adaptées aux ressources disponibles, mais bien entendu la portée et l'efficacité des activités seraient améliorées si davantage de ressources étaient allouées.

Garantir des produits de l'information d'excellente qualité ayant un bon rapport coût-efficacité

160. Des normes internes de qualité pour les produits de l'information seront établies, sous la surveillance du Comité de la communication de l'Organisation, et notamment des mesures visant à renvoyer une image forte de l'Organisation par des produits imprimés, multimédia et promotionnels, en particulier emblèmes et signes distinctifs pour une identification cohérente de l'Organisation qui renforce l'impact de la FAO sur le public.

161. Les systèmes électroniques de publication permettront de décentraliser la production et la diffusion des produits de l'information sous différents formats et sur la base des besoins, améliorant ainsi les coûts des opérations de publication.

162. Orientation accrue des services du Département des affaires générales et de l'information vers les départements techniques et bureaux décentralisés pour fournir des avis professionnels éclairés, renforcer les capacités au sein des départements et améliorer les systèmes de soutien de la gestion des publications (systèmes d'établissement des coûts et systèmes de planification de la production en fonction de la demande); maintien des services de conception et d'édition du Département des affaires générales et de l'information en particulier pour les publications de promotion.

163. Formation du personnel de la FAO à la communication (amélioration des capacités linguistiques et de gestion de l'information, ainsi que des capacités de présentation, de rédaction et de propagande).

Organisation interne et ressources: l'installation de systèmes de publication électronique et d'autres technologies pourrait nécessiter des ressources supplémentaires au départ et devrait entraîner un redéploiement du personnel et une réaffectation des ressources financières au sein du Département des affaires générales et de l'information. Les crédits affectés à la formation proviendront des budgets des unités.

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