COUP D'ÉTAT DES SÉLÉKA ET ESCALADE DE LA VIOLENCE
Le groupe rebelle Séléka renverse le gouvernement Bozizé, déclenchant des violences généralisées. Peu de temps après, le groupe d'auto-défense des anti-Balaka se forme pour riposter et des affrontements entre les deux groupes éclatent. Le Conseil de sécurité des Nations Unies autorise le déploiement de la MISCA et le renforcement du contingent militaire français déjà stationné dans le pays avec l’Opération Sangaris (résolution 2127). Les chefs d’agences du IASC déclarent la réponse du système humanitaire une urgence de niveau 3
PRÉSIDENTE PAR INTÉRIM ET LA MINUSCA POUR LA PROTECTION DES CIVILS
L'ex-président Djotodia qui dirigeait la coalition rebelle Séléka, démissionne suite aux critiques concernant son incapacité à arrêter la violence et Mme Samba-Panza est nommée présidente par intérim. Suite à la détérioration de la sécurité qui se traduit par un climat de violence à travers le pays et à la formation de nouveaux groupes armés, la MISCA transfère son autorité à la MINUSCA – la mission multidimensionnelle de maintien de la paix des Nations Unies dont le mandat principal conféré par le Conseil de sécurité des Nations Unies est de protéger les civils
SIGNATURE DES ACCORDS DE CESSEZ-LE-FEU
Les parties centrafricaines signent un accord de cessez-le-feu lors du forum de trois jours sur la réconciliation et la reconstruction nationale tenu à Brazzaville, Congo
LE FORUM DE BANGUI
Durant le Forum de Bangui un accord est trouvé entre les deux principaux groupes armés, pour entamer le processus de Désarmement, de démobilisation et de réintégration
REFERENDUM CONSTITUTIONNEL
Initialement prévu pour octobre, 2 millions de personnes votent en présence de la MINUSCA malgré les violentes perturbations dans la capitale. La nouvelle constitution pour aider à stabiliser le pays est approuvée par une forte majorité d'électeurs
ÉLECTIONS LÉGISLATIVES ET PRÉSIDENTIELLES
M. Faustin-Archange Touadéra remporte les élections présidentielles de février et est nommé président en mars. Cela marque la fin du gouvernement de transition et le Gouvernement de la France termine l'Opération SangariS
CONFÉRENCE DE BRUXELLES POUR LA RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
Afin d’officialiser le retour du pays sur la scène internationale, établir les processus de relance et consolider la paix, la Conférence de Bruxelles a lieu, au cours de laquelle le Gouvernement présente sa stratégie pour restaurer le secteur agricole ‒ force motrice de l'économie ‒ et accroître la résilience. L'appui de la FAO à la restauration de l'agriculture est reconnu comme un facteur clé dans le processus de stabilisation et de relèvement. La FAO soutiendra le programme quinquennal de résilience élaboré par le Gouvernement demandant 502 millions d’USD pour aider 2 millions de personnes