Remplace : Version arabe (2005), version anglaise (2005), version espagnole (2005), version chinoise (2005)
Aquaculture marine L’activité de l’aquaculture au Maroc est sous la compétence, sur le plan institutionnel, des Départements ministériels, Etablissements Publics et autres Administrations publiques suivants:
La stratégie «Halieutis» lancée en 2009 et la création de l’Agence Nationale pour le Développement de l’Aquaculture en 2011, reflétant la ferme volonté politique pour le développement de l’aquaculture fait ressortir cette dernière comme moteur de croissance majeure et un relais incontournable de l’essor du secteur de la pêche. L’objectif du Plan Halieutis est d’atteindre 200 000t de produits d’aquaculture qui représenteront alors 11 pour cent de la production halieutique totale du Maroc. Pour ce qui est de l’aquaculture continentale, le plan stratégique décennal (2005-2014) mis en œuvre par le Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la Désertification a permis de donner un élan à ce secteur à travers la mise à niveau des écloseries relevant de l’Etat pour intensifier les opérations de repeuplement. Ainsi, la production annuelle d’alevins de poissons a augmenté de 2 millions enregistrée en 2005 à plus de 13 millions en 2014 pour le repeuplement des milieux aquatiques continentaux. Les acquis capitalisés durant ce dernier décennal conjugués avec les opportunités existantes notamment les nouveaux investissements réalisés en matière d’infrastructures hydriques d’une part, et la demande croissante des consommateurs vis-à-vis des produit halieutiques d’autre part ont permis de cadrer un nouveau plan stratégique (2015-2024), encore plus ambitieux et qui répond aux mieux aux enjeux et défis actuels et futurs. Cette nouvelle stratégie trace, parmi ses objectifs généraux, d’asseoir au niveau de chaque région du Royaume une filière piscicole rentable et durable, créatrice de valeurs et respectueuse de l’environnement, et traduit la volonté de l’Etat de positionner ce secteur parmi les moteurs de développement durable au profit des populations rurales. Ainsi, en termes d’indicateurs, l’objectif visé à l’horizon 2024 est d’atteindre une production annuelle de 50 000 tonnes au niveau national et de créer 10 000 emplois supplémentaires liés à l’activité de la pêche et de l’aquaculture continentales. Aquaculture continentale L'aquaculture continentale a débuté en 1924 avec la création de la station piscicole d'Azrou. L'objectif initial de cette unité était la promotion de la pêche sportive par le biais de la reproduction et du déversement d'alevins de poissons à haute valeur nutritionnelle et économique, notamment dans des lacs du Moyen Atlas et dans diverses retenues. A partir des années 80, suite à l'installation de communautés de pêcheurs professionnels dans ces milieux, l'administration a réorienté ses activités vers la pisciculture alimentaire, sous la forme d’élevage extensif au niveau des retenues de barrage. Assuré du soutien du HCEFLD, l'investissement privé a connu un grand essor après les années 90. Quelques unités aquacoles privées encore actives pratiquent l'élevage de l'anguille, de truites, de la carpe commune et du tilapia du Nil. En 2015, la production de l’aquaculture continentale est estimée à plus de 15.000 tonnes. Cette aquaculture est basée principalement sur les opérations de repeuplement. Annuellement, plus de 14 millions d’alevins sont déversés au niveau des retenues de barrage. 90 pour cent des alevins déversés sont représentés par la carpe argentée (Hypophthalmichthys molitrix), le reste est représenté par la carpe commune (Cyprinus carpio), la carpe herbivore Ctenopharyngodon idellUS , le brochet du nord (Esox lucius) et le achigan à grande bouche (Micropterus salmoides). Ces opérations de repeuplement permettent le développement de la pêche commerciale, l’approvisionnement des populations riveraines en protéines animales, la promotion de la pêche récréative et l’amélioration de la qualité de l’eau à travers la lutte biologique contre l’eutrophisation.
Principales étapes franchies par l’aquaculture au Maroc Années 50: Développement de l’ostréiculture dans la lagune de l’Oualidia suite aux résultats satisfaisants des essais d’élevage des huitres. Actuellement, 8 unités ostréicoles sont opérationnelles au niveau de ce site. 1985: Lancement de l’aquaculture marine moderne, par la société Marost, dans la lagune de Nador. Marost a été spécialisée dans l’élevage de poissons (daurade royale et loup-bar), de coquillages (palourde, huître creuse et plate) et de la crevette. La production d’alevins et de naissains a été assurée par les écloseries de la société. 1992: Création d’une ferme aquacole au niveau de l’embouchure de la Moulouya, par la Société Aquacole de la Moulouya (SAM). Cette société a utilisé, pour la première fois au Maroc, des bassins en terre pour l’élevage de la crevette et des poissons. La société disposait d’une écloserie sous serre. 1993: Lancement d’un projet de recherche scientifique Maroco-Japonais d’élevage du thon rouge en cages flottantes dans la baie de M’diq. 1998:
2009: lancement de la Stratégie Halieutisdont l’objectif, dans le domaine de l’aquaculture, est de rehausser la production nationale, estimée actuellement à moins de 500 tonnes, à 200 000 tonnes à l’horizon 2020. Février 2011: Création de l’Agence Nationale pour le Développement de l’Aquaculture (ANDA) qui est un établissement public. L’ANDA a pour mission de promouvoir le développement de l’aquaculture marine au Maroc (Loi 52 09 portant création de l’ANDA (BO 5922 du 3 mars 2011).
Actuellement, le nombre de personnes impliquées dans le secteur de l'aquaculture au niveau national est d'environ 607 personnes, dont 454 permanents, 112 occasionnels et 41 divers (pêcheurs, mareyeurs, intermédiaires, transporteurs, etc.). Il faut cependant noter que chacune de ces personnes fait vivre en moyenne cinq autres individus, soit au total 3 000 personnes environ. Le tableau ci-après donne la composition par entreprise en juin 2005:
(*) Les chiffres relatifs à la Société Marost risquent de diminuer significativement au cours des mois à venir
Aquaculture marine D’une manière générale, les espèces favorables sont les espèces indigènes, dont les technologies d’élevage sont maîtrisées et qui présentent à la fois un cycle de production plutôt court et un marché valorisant. Les espèces potentielles pouvant faire l’objet d’élevage au Maroc sont: Poissons ronds: La dorade royale (Sparus aurata) et le bar européen (Dicentrarchus labrax): sont des espèces indigènes; les alevins ont été produits localement au Centre Spécialisé en Aquaculture de l’INRH à M’diq ou importés d'Espagne ou de France. Les techniques d’élevage et les circuits de commercialisation de ces deux espèces sont assez bien maîtrisés. Le maigre commun (Argyrosomus regius), a fait l’objet d’un élevage en cage à petite échelle et d’une production à l’échelle pilote. Les performances de croissance du maigre lors de ces essais, ainsi que la qualité de sa chair apte à la transformation font de lui une espèce candidate à l’aquaculture au Maroc. Les poissons plats, tel que la sole (Solea senegalensis) peut faire l’objet d’élevage au Maroc. Coquillages et gastérodopodes: L’huître creuse du Pacifique (Crassostrea gigas) introduite depuis les années 50, la culture de cette espèce dont les naissains sont importés de France est pratiquée dans les milieux abrités d’Oualidia et la baie de Dakhla. L’huitre constitue la principale espèce élevée à destination du marché local de plus en plus demandeur. La palourde croisée d'Europe (Ruditapes decussatus): espèce indigène de la Méditerranée et de l'Atlantique; l’existence de gisement naturel de palourdes sur les côtes méditerranéennes et Atlantique constitue un atout majeure pour le développement de la culture de cette espèce tant demandée par le marché international. La moule: deux espèces sont présentes au Maroc; la moule méditerranéenne (Mytilus galloprovincialis) et la moule de roche sudaméricaine Perna perna; de réels potentialités d’élevage existent notamment en off-shore à partir de naissains collectés sur le milieu naturel. L’ormeau (Haliotis tuberculata), nécessitant des eaux relativement froides profondes peut faire l’objet d’essais d’élevage dans certaines régions du Maroc. Crustacés La Crevette kuruma (Penaeus japonicus): Cette espèce non indigène, initialement élevée à partir de post-larves importées d'Europe a fait l’objet d’élevages en Méditerranée par la Société Marocaine d’ostréiculture et de pisciculture (MAROST) et la Société Aquacole de la Moulouya (SAM) en phase écloserie et en grossissement en enclos et en bassins en terre. Les Algues Compte tenu de l’existence de gisements naturels de macro algues dans les côtes marocaines et de l’importance de l’activité de collecte et d’industrialisation des algues, la culture de Macroalgues notamment la Gracilaria est considérée parmi les filières pouvant être développées dans le contexte national pour alimenter l’industrie de production d’agar-agar au Maroc. Aquaculture continetale Les espèces élevées au niveau des eaux continentales sont:
Dans l’histoire de la pisciculture au Maroc, 4 fermes aquacoles ont pratiqué cette activité de grossissement de poissons marins dont la principale était la société Marost qui occupait tout le plan d’eau de la lagune de la Marchica et produisait en moyenne 1000 tonnes par an de loup et dorade suivie en deuxième lieu de la SAM, sociétés qui étaient basées également en Méditerranée et dont la production ne dépassait pas les 250 à 300 tonnes/an et 200 tonnes pour AQUAMDIQ et une centaine de tonnes pour DORALOUP. Les systèmes ou techniques d’élevages utilisés en pisciculture sont similaires à ceux pratiqués dans les autres pays du bassin méditerranéen. Ces techniques d’élevage sont essentiellement basées sur l’emploi de cages flottantes ou de bassins en terre. Au Maroc, l’élevage en cages flottantes est employée par la société Aqua-M’diq dans la baie de M’diq. Quant à la société Marost elle avait utilisé dans la lagune de Nador des tables fixes et des cages flottantes à Cap de l’eau. L’élevage en bassins en terre a été utilisé par la Société Aquacole de Moulouya (la SAM) au niveau de l’embouchure de la Moulouya, région de Saidia pour la culture de poissons et de la crevette japonaise. En 1956, l’ostréiculture a été initiée dans la lagune d’Oualidia grâce à un ostréiculteur français qui avait créé le premier parc ostréicole dans cette lagune. A cette époque, l'élevage des huîtres avait d’abord été pratiqué à même le sol. Faute de résultats satisfaisants, cette technique a été aussitôt abandonnée. Ensuite, les huîtres ont été élevées en surélévation (sur des brancards); les résultats obtenus ont été nettement supérieurs à ceux de l’élevage à ras du sol. Cette méthode était plus simple et permettait de limiter les pertes en huîtres et d’assurer une croissance plus élevée. Elle avait permis de développer l’ostréiculture dans cette lagune; quelques privés marocains locaux se sont ensuite intéressés à l’élevage des huîtres dans la lagune Oualidia. Ainsi, d’autres parcs ostréicoles ont été installés depuis 1963 pour atteindre progressivement une dizaine de parcs aujourd’hui. Les naissains sont importés d’écloserie européennes notamment de la Françe Les mêmes techniques et systèmes d’élevage pratiqués à Oualidia sont actuellement utilisés dans la baie de Dakhla pour la production d’huitres creuses. La mytiliculture a été également pratiquée au niveau de la baie de M’diq par l’utilisation de radeaux flottants, mais aussi à Cala Iris par l’utilisation de filières sub-surface. Aquaculture continetale L'aquaculture continentale consiste principalement en:
Aquaculture marine L’aquaculture marine au Maroc est en stade embryonnaire, la production ne dépasse pas les 500 tonnes/an, et reste insignifiante en termes de volume de production en comparaison avec la production de pêche de capture qui s’élève à plus d’un million de tonnes par an. L’aquaculture marocaine représente ainsi moins de 1 pour cent de la production halieutique nationale. Aquaculture continetale Grace à la mise en œuvre du plan stratégique (2005-2014) de développement de la pêche et de la pisciculture dans les eaux continentales, la production aquacole a augmenté d’une manière exponentielle en passant de 2 500 tonnes en 2005 à 15 000 tonnes en 2014. La production est dominée principalement par les cyprinidés (environ 13 000 tonnes). Pour les autres espèces élevées au niveau des unités aquacoles privées, les productions sont synthétisées dans le tableau suivant:
Les ventes sur le marché intérieur sont très limitées. Ces dernières années, quelques sociétés ont décidé d'approvisionner à titre expérimental des supermarchés de grandes villes comme Casablanca, Rabat, Fès, Agadir, Marrakech, etc. Actuellement, le marché intérieur représente un débouché potentiel pour écouler une partie de la production des entreprises aquacoles, surtout lorsque les produits aquacoles sont abondants et que les cours sont trop bas que pour intéresser les entreprises. Les entreprises aquacoles ne mettent sur le marché qu'une gamme limitée de produits: bar, daurade et huître. Le prix moyen au kilogramme se situe aux environs de 4,80 US$ pour la daurade et de 5,60 US$ pour le bar, alors que ces poissons issus de la pêche maritime se vendent à 8,50 US$ et 9,70 US$ respectivement. En 2004, les entreprises aquacoles marines ont commercialisé plus de 700 tonnes composées exclusivement de bar et de daurade. Certaines entreprises intègrent toutes les opérations jusqu'à la commercialisation (tri, calibrage, conditionnement, expédition). Ces entreprises souffrent actuellement d'une grave crise financière due à la chute des prix de vente du bar et de la daurade sur le marché européen. Face à cette situation, bien qu'une vingtaine d'autorisations pour l'établissement d'exploitations aquacoles aient été délivrées au cours de la période 1999-2002, quelqu'unes seulement ont été concrétisées. En aquaculture continentale, le prix de vente au kilogramme est de 5 US$ pour la truite arc-en-ciel, de 9 US$ pour l'anguille et de 3 US$ pour les huîtres. La totalité de ces produits est commercialisée localement à l'exception de l'anguille dont une petite partie est consommée localement. Pour le marché extérieur, le transport se fait soit par avion, soit par route. Dans ce dernier cas, c'est le transporteur qui assure la distribution sur le marché international jusqu'au client final. Les marchés ciblés concernent essentiellement les pays européens méditerranéens. Le principal débouché demeure l'Italie qui absorbe plus de 60 pour cent des exportations; la France et l'Espagne représentent ensemble environ 30 pour cent; l'Allemagne et le Royaume Uni n'absorbent que de faibles quantités. Afin de commercialiser ces produits sur le marché de l'Union européenne, des procédures sanitaires et zoosanitaires renforcées ont dû être mises en place, principalement pour l'exportation de mollusques.
Le secteur de la pêche contribue fortement à la balance commerciale nationale (16 pour cent de la valeur totale exportée en 2004; environ 55 pour cent des exportations de produits agroalimentaires). L'aquaculture marine essentiellement tournée vers la production de bar et de daurade s'est trouvée de fait exclue du marché national. En général, l'apport de l'aquaculture à l'économie national du Maroc est négligeable.
Aquaculture marine Les entités institutionnelles qui ont une relation directe ou indirecte avec les projets d’investissement en aquaculture, ou qui ont un impact, en amont et en aval, sur la réalisation de ces projets sont nombreuses. Cette relation et cet impact doivent être compris, aussi bien, dans le sens des procédures d’approbation et d’autorisation des projets par des entités institutionnelles juridiquement mandatées à cet effet, que par d’autres entités institutionnelles disposant d’attributions juridiques leur donnant un droit de regard sur ces projets qui peut même se traduire en un droit de refus. A titre d’exemple, les autorisations de projets d’investissement dans le domaine de l’aquaculture sont légalement délivrées par le Département de la Pêche Maritime et par la Direction des Ports et du Domaine Public Maritime (Ministère de l’Equipement), néanmoins, d’autres entités institutionnelles, sont, de par leurs prérogatives, en mesure de refuser la réalisation, sur leur territoire, de ces projets, en l’occurrence, le Conseil Communal, le Conseil Préfectoral, le Conseil Régional, le Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts et de la Lutte Contre la Désertification, pour ne citer que ceux-là. Le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime: Département de la Pêche Maritime (DPM) est chargé, suite aux dispositions du décret n° 2-94-858 du 18 chaâbane 1415 (20 janvier 1995) fixant les attributions et l'organisation du Ministère des Pêches Maritimes et de la Marine Marchande, d'élaborer et de mettre en œuvre la politique du Gouvernement dans les domaines de la pêche maritime, des cultures marines, des industries de traitement et de transformation des produits de la pêche ainsi que de la formation maritime. La mission du Département de l’Environnement consiste à élaborer et à mettre en œuvre la politique nationale en matière d’environnement et de développement durable et ce, par la mise en place d’outils et de mesures efficaces, la mise en œuvre d’actions concrètes, la promotion d’une culture de coordination et une démarche favorisant une approche partenaire et programmatique. Elles visent notamment, dans le domaine de l’environnement, à contribuer à:
Dans ce cadre elle est chargée notamment de:
Aquaculture continentale La gestion et la promotion de l’aquaculture continentale est attribuée est attribuée au Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la Désertification, qui accorde à ce secteur un intérêt particulier vu les opportunités offertes et le rôle qui peut jouer pour le développement socioéconomique des zones rurales et de montagne. L’aquaculture continentale est régie par le dahir du 11 avril 1922 et ses textes pris pour son application. En 2015, une refonte de ce texte de loi a été faite afin d’actualiser toutes ses dispositions pour les adapter au contexte et enjeux actuels et futurs. Le nouveau projet de loi prévoit de nouvelles conditions permettant l’autorisation de création des unités aquacoles, qui sont cadrées au niveau d’un cahier des charges spécifique prévu à cette fin. Ledit projet de loi instaure également le principe d’élaboration de schémas d’aménagement aquacoles au niveau des retenues de barrage pour l’octroi des concessions pour l’implantation des cages et impose des restrictions pour assurer que l’activité aquacole soit durable et respectueuse à l’environnement.
Actuellement, l’activité de l’aquaculture est régie par les dispositions du dahir portant la loi n°1-73-255 du 27 Choual 1393 23 Novembre 1973 formant règlement sur la pêche maritime tel que modifié et complété et le texte pris pour son application notamment le décret n°2-08-562 du 13 hijja 1429 (12 décembre 2008) fixant les conditions et les modalités de délivrance et renouvellement des autorisations d’établissement de pêche maritime, tel que modifié et complété et l’arrêté du 26 mai 2010 tel que complété, relatif à la demande d’autorisation de création et d’exploitation d’établissement de pêche maritime et fixant le modèle de la convention de concession y afférente. Ce dispositif juridique prévoit l’obligation de demander, au préalable, une autorisation, assortie d’un projet de convention de concession, auprès des services compétents relevant de l’autorité gouvernementale chargée de la pêche maritime. Le titre VII du dahir portant loi précité n° n°1-73-255 du 27 chaoual 1393 (23 novembre 1973) intitulé: « Etablissements maritimes, conditions d’exploitation» comporte cinq articles, de l’article 28 à l’article 32, et un faisceau de normes juridiques particulières applicables à l’exercice de l’activité aquacole marine. D’autres dispositions législatives qui régissent indirectement l’activité aquacole, sont notamment:
Pour obtenir davantage d’informations sur la législation en vigueur dans le secteur de l’aquaculture en Maroc, veuillez cliquer sur le lien suivant: Vue générale de la législation nationale sur l'aquaculture - Maroc.
La recherche en matière d'aquaculture marine est assurée par l'Institut National de Recherche Halieutique (INRH), créé en 1996 en tant qu'établissement public autonome placé sous la tutelle du Département des pêches maritimes. L'INRH a pour mission d'entreprendre toute activité de recherche, étude, action expérimentale et travaux en mer ou à terre ayant pour objectif l'aménagement et la rationalisation de la gestion des ressources halieutiques et aquacoles, ainsi que leur valorisation. A cet effet, cet institut est chargé de:
Les programmes de recherche et de développement aquacole de l'INRH sont élaborés dans le cadre général de la stratégie définie par le ministère de tutelle et en fonction des recommandations de son Conseil d'administration, de son Comité Scientifique et du Conseil supérieur de l'exploitation et de la sauvegarde des ressources halieutiques.Les principaux axes de recherche aquacole sont:
L'éducation supérieure est dispensée par l'Institut agronomique et vétérinaire Hassan II de Rabat (IAV Hassan II) et par quelques facultés des sciences (à Tétouan, Tanger, Kenitra, El Jadida, Agadir). Ces dernières dispensent des formations générales. Au cours des six premiers mois de 2005, dans le cadre de la coopération entre le Maroc et l'Espagne et de la mise en place d'une formation aquacole professionnelle, des cours spécialisés ont été dispensés aux formateurs des centres de formation et aux techniciens d'entreprises aquacoles. Ces formations se sont déroulées au Centre de qualification professionnelle à Larache, dans des entreprises aquacoles espagnoles et au Centre spécialisé de l'INRH à M'diq.
Aquaculture marine En vue d’assurer le développement durable de l’aquaculture en tenant compte des impératifs de préservation de son environnement et pour réussir son intégration en harmonie avec les autres activités littorales, l’ANDA a lancé la réalisation de plans d’aménagements aquacoles dans à l’échelle nationale. En effet, les côtes marocaines disposent d’importants atouts et de grandes potentialités permettant le développement de l’aquaculture parmi les autres activités économiques littorales C’est dans ce contexte que l’ANDA a lancé depuis 2013 la réalisation de 5 plans d’aménagement et de développement de l’aquaculture marine le long des côtes atlantique et méditerranéenne. Les objectifs généraux visés par ces plans se résument comme suit:
Le plan stratégique 2015-2024 lancé par le Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la Désertification permettra d’entrevoir de nouvelles pistes de développement pour la mise en place de filières créatrices de valeurs au profit des populations locales. Ledit plan stratégique a tracé comme objectifs généraux:
Cette stratégie est articulée autour de 4 programmes complémentaires:
Berraho A. et Orbi A. 1996
. Potentialités aquacoles du littoral et perspectives futures.
Doc. INRH. Catanzano. 1998
. Appui à l'étude des potentialités de développement en Aquaculture.
Projet TCP/FAO/MOR 5612, 117p. Département des Pêches Maritimes. 2003
. Rapport d'activité 2003.
Doc. Dept. des Pêches Maritimes. Département des pêches maritimes. 2004
. Mer en chiffres 2004.
Document du Département des pêches maritimes. 69 p. FAO. 2004
. Fishery Statistics. Yearbook Aquaculture production 2002.
Vol.94/2. Rome, FAO. 193p. Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la Désertification. 2005
. Rapport annuel de la pêche continentale de 2000 à 2004.
Doc. HCEFLD INRH. 2004
. Plan de Surveillance des maladies des poissons d'aquaculture au Maroc.
Doc. INRH, 40 p. ONP. 2004
. Rapport statistiques 2004. La pêche côtière et artisanale au Maroc.
Doc. ONP,37p.
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