English translation below

Bonjour à tous les membres.

Ma contribution en  ce qui concerne le thème de la  discussion repose sur mes observations personnelles  des interventions des UN au Cameroun sur le plan de la sécurité alimentaire en générale.

1-      L’attente particulière en dehors de l’approche participative énoncée dans le libellé, réside sur le transit  des interventions d’urgences aux interventions de développement global.

En effet la majorité des organisations UN qui interviennent au Cameroun apportent essentiellement des réponses d’urgences localisées aux zones de crises (Extrême Nord et Est) , or les bénéficiaires ne représentent qu’un léger pourcentage de la population vulnérable à la faim observée dans tout le pays.   

2-      Il est important ici de soutenir les organisations locales, nationales et internationales qui à l’aide des moyens financiers, matériels et humains limités accompagnent les producteurs et les communautés villageoises à améliorer le potentiel de production local.

 Au Cameroun il existe un groupe GTSA (groupe de travail sur la sécurité alimentaire) qui regroupe tous les acteurs (administration, ONG, privé)  impliqués à la sécurité alimentaire. Le constat ici laisse clairement  entrevoir un manque de synchronisation des interventions sur le terrain, chaque organisme particulièrement les organismes avec des bailleurs exigeants du coup il est difficile de mesurer l’impact des interventions groupées.

En apportant des fonds de fonctionnement propre aux  groupes de travail sur sécurité alimentaire il est possible d’organiser des interventions groupées et orientées selon les plans de développement locaux.

3-      Le souci ici repose sur les orientations que les bailleurs donnent aux interventions à la sécurité alimentaire aux organismes financés. Nous observons généralement un  total déphasage avec la politique de développement local du secteur agricole donc interventions non mesurables en termes de développement. Ainsi il serait important pour les bailleurs d’être un peu plus flexible dans le processus de validation des projets financés en donnant plus d’opportunité aux organismes de concorder avec le plan de développement local.

4-      Les interventions contre la faim et la malnutrition reposent à 60% sur les sensibilisations (bonne pratiques agricoles, hygiène et diversification alimentaire, accompagnement psychosocial) des bénéficiaires,  c’est montrer ici la pertinence des formations/informations  des bénéficiaires mais aussi des éducateurs à s’adapter à des nouvelles approches de sensibilisation/vulgarisation. Ainsi les autres forum/mouvement peuvent aider à travers des transferts de compétence sur la facilitation des processus de mise en œuvre à accompagner les différents organismes dans la mise en œuvre des activités de sécurité alimentaire. 

Hello all members!

My contribution, in relation to the subject of discussion, is based on personal observation of UN interventions in Cameroon to do with food security in general.

1-     The particular expectation, besides the participative approach set out in the text, resides on the switch from emergency interventions to interventions for global development.

Indeed, the majority of UN organizations intervening in Cameroon contribute essentially localized emergency responses in crisis areas (Far North and East), yet the beneficiaries do not represent more than a small percentage of the population vulnerable to hunger observed in the country as a whole.   

2-      It is important here to support the local, national and international organizations which, with the help of limited financial, material and human resources, assist producers and village communities to improve the potential for local production.

In Cameroon there is a group called GTSA (groupe de travail sur la sécurité alimentaire, [Food Security Working Group]) which assembles all the actors (administration, NGOs, private) involved in food security. The conclusion here is that there is a clear lack of synchronization of interventions in the field, involving each organization,   in particular those with demanding sponsors, thus it is difficult to measure the impact of grouped interventions.

By contributing their own operating funds to working groups on food security, it is possible to organize grouped and targeted interventions according to local development plans.

3-         The worry here concerns the orientation that sponsors give to the food security interventions of the financed bodies. We observe, in general, a total lack of synchronization with the local development policy of the agricultural sector therefore interventions that are not measurable in terms of development. Thus, it would be important for the sponsors to be more flexible in the process of validation of projects funded, by giving more opportunities to the organizations to tie in with the local development plan.

4- The interventions against hunger and malnutrition are 60% dependent on the creation of awareness (good agricultural practices, health and food diversity, psycho-social support) in the recipients; this is to show here the relevance of training/information to recipients but also the need for instructors to adapt themselves to the new approaches of awareness/popularization. Thus the other fora/movements can help, through transfers of competence in the simplification of the processes of implementation, to support different organizations in the implementation of food security activities.