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    • Pour moi, les objectifs sont bien définis néanmoins je voulais revenir sur un aspect très crucial pour avoir des résultats probants lors de cette étude. Je parle de la question foncière et des nouvelles techniques de production. Le développement des villes, et surtout l'urbanisation a faire perdre le système de l'autosuffisance alimentaire qu'il avait dans les villes. Les espaces ou quartiers dédiés pour la culture maraichère (je prends l'exemple type d'une ville côtière du Togo à savoir Lomé) n'existe plus ou sont en disparition. Avec les années, on risque de ne plus avoir cette facilité d'approvisionner en légumes frais les villes et je parle de légumes frais du jour j de récolte. Pour moi, l'occupation foncière ou la cartographie d'un espace municipal doit être envisagé et étudié car cela peut impacter le système alimentaire dans les milieux urbains. Bien évidemment la construction des maisons à bout de champs dans la ville, pose aussi le problème de conversion de ces petits producteurs qui se sont installés dans ces villes ou en périphérie. La question mérite d'être aussi étudiée dans ce sens.  

      A part cela, les nouvelles techniques de productions doivent aussi faire l'objet d'attention dans les périphéries en relation avec les quartiers pauvres. La production hors sol actuellement est devenu une alternative pour la question foncière dans les villes pour permettre aussi de continuer par fournir ces dernières en produits frais. 

      Question B/ Pour moi, il est évident que les autorités définissent des zones propices et proches des villes qui seront des espaces dédiés pour la production et pour desservir les villes. Aussi est il important de former les jeunes (surtout des quartiers pauvres) sur les nouvelles technologies de production qui respectent l'environnement et résiliente. 

      Question C/

      9.            En quoi l'incorporation de pratiques liées à l'agriculture résiliente au climat et à l'économie circulaire dans l'agriculture urbaine et péri-urbaine peut-elle apporter des co-bénéfices pour tous sur le plan climatique et renforcer la résilience climatique? Cette incorporation permet tout d'abord de laisser un environnement sain à nos générations à venir donc contribue fortement à la viabilité des villes. Cette pratique de l'agriculture résiliente nous permet de produire dans le respect de la nature, de moins détruit l'environnement ce qui nous permet de gagner en temps et aussi en ressource financière. Car le contrait nous fait plus perdre en argent. Je donne l'exemple de la production du riz étuvé dans les périphéries comme Covè au Togo, qui est un milieu qui dessert beaucoup la ville en riz. La production du riz étuvé avec incorporation de la réutilisation des balles vides comme combustible est un moyen qui non seulement coute moins cher aux transformateurs mais également permet d'éviter la destruction de l'environnement et enfin permet d'avoir un riz de qualité et abordable et concurrentiel des riz importé dans la ville de Lomé. Ce cas est bénéfique aux consommateurs dans la ville qui peuvent s'approvisionner localement et à cout abordable sans oublier le gain que tire les autorités locales. 

       

    • English translation below

      2) Quel a été l'impact des mesures adoptées pour faire face à la pandémie de COVID-19 sur les exportations de denrées alimentaires et de cultures de rente ?  

      Les mesures adoptées dans notre pays le Togo, a permis d'assurer un minimum d'exportation. Néanmoins  notons que la situation reste critique puisque même si les mesures sont soulagées ici il faut aussi que le pays destinataire accepte aussi de suivre cette dynamique. 

      3) Quel a été l'impact des mesures adoptées pour faire face à la pandémie de COVID-19 sur les importations d'ingrédients alimentaires, d'intrants, de conditionnements et d'autres biens liés à la chaîne de valeur alimentaire?  

      Les importations terrestres quant à elles ont continuées. La mesure a assuré que les approvisionnement se fassent toujours du moins des pays qui ont bien voulu continuer. 

      4) Comment cette pandémie et les mesures d'intervention ont-elles affecté la logistique, du niveau national au niveau local?  

      Les transports ont été interdits entre les localités, mais une exception a été faite sur la chaîne de valeur ce qui permettait de faire les approvisionnements.  Néanmoins, la situation logistique joue sur la disponibilité des produits. 

      5) Quelles ont été les répercussions sur le commerce transfrontalier informel? 

      Le commerce transfrontalier informel a pris plus de la valeur, puisque c'était le seul moyen de pouvoir aller de part et d'autre sans pouvoir se faire prendre.

      2) What has been the impact of measures to face the COVID-19 pandemic on the exports of food and cash crops

      The measures adopted in our country, Togo, ensured a minimum of exports. However, it should be noted that the situation remains critical since even if the measures are relieved here, the recipient country must also agree to follow this dynamic.

      3) What has been the impact of measures to face the COVID-19 pandemic on the imports of food ingredients, inputs, packaging and other goods related to the food value chain?

      Land imports continued. The measure has ensured that supplies are always made at least from countries that have agreed to continue.

      4) How have logistics from the national to the local level been impacted by the pandemic and response measures?

      Transport was prohibited between localities, but an exception was made on the value chain which made it possible to obtain supplies. However, the logistics situation affects the availability of products.

      5) What have been the implications on informal cross-border trade?

      Informal cross-border trade gained more value, since it was the only way to be able to go to both sides without being caught.

    • English translation below

      1) En matière de communication, quel est le plus grand défi lié à la RAM et à l'utilisation inappropriée des antimicrobiens (UAM) en Afrique ?

      En matière de communication, la cible responsable de l'utilisation inappropriée des antimicrobiens dans le domaine de l'élevage se trouvent dans les milieux ruraux et sont déconnectés des réalités ou des moyens de communications usuels utilisés par les organismes de lutte contre le RAM. Un autre défi est qu'il reste toujours à faire dans la communication, puisque la belle preuve est que même dans la capitale je prends l'exemple de Lomé, très peu sont au courant de la situation de RAM et même dans le secteur agronomique (animal) très peu ont l'information.

      2) Quelle est la meilleure approche pour communiquer sur les autres antimicrobiens (antifongiques, antiparasitaires, antiviraux, pesticides), et sans se limiter aux antibiotiques ? Comme les virus, les champignons et les parasites peuvent également résister aux médicaments couramment utilisés pour les traiter, et avoir un impact sur la santé et les systèmes alimentaires, comment communiquer sur ces questions en plus des bactéries résistantes aux antibiotiques?

      Il faudrait définir un plan de communication par pays suivant les réalités de chaque. Ce plan doit prendre en compte la segmentation de la cible, le niveau d'alphabétisation (langue locale), les canaux de communication anciens comme nouveaux. Ce plan doit pouvoir faire intervenir la représentation à tous les niveaux et même local pour participer à l'élaboration de ce plan qui prendra en compte l'aspect socio-culturel de la cible. Pour finir, plusieurs canaux doivent être utiliser et la population toute entière doit être informée de ce fléau de résistance qui par la fin cause un probleme de santé. 

      3) Que pouvons-nous faire pour que le thème de la RAM soit plus souvent abordé dans les médias? Comment assurer la visibilité de la RAM par rapport à d'autres « sujets sensibles »?

      Nous devons faire des rencontres, des réunions, inviter les médias et les journaux en ligne à en faire une campagne. La question doit être abordée plusieurs fois dans plusieurs occasions pour susciter une attention particulière. 

      4) Quels sont les canaux, méthodes ou mécanismes de communication les mieux adaptés et les plus susceptibles d'avoir un impact sur le terrain dans les pays africains?

       Les réseaux sociaux pour les agripreneurs, les crieurs pour les agriculteurs, les radios, télévisions pour la population. Les affiches et pancartes aussi s'avèrent aussi influencer comme une #éducationRAM.

      5) Quel groupe de parties prenantes devrait, selon vous, être considéré comme prioritaire pour la diffusion de messages clés ciblés visant à sensibiliser à l'utilisation inappropriée des antimicrobiens et à la RAM?

      Les étudiants agronomes, les éleveurs, les médias verts, les vétérinaires et même les responsables d'approvisionnement des ces antibiotiques. 

      6) Aux niveaux national, régional et continental, qui devrait, à votre avis, prendre la direction et la responsabilité des activités de sensibilisation et de plaidoyer sur l'utilisation inappropriée des antimicrobiens et la RAM ?

      Les responsables de la santé humaine et animale.

      1) What is the biggest communication challenge related to AMR and inappropriate antimicrobial usage (AMU) in Africa?

      In terms of communication, the target responsible for the inappropriate use of antimicrobials in the livestock sector are found in rural areas and are disconnected from the realities or usual means of communication used by AMR organizations. Another challenge is that there is still work to be done in communication, since the good proof is that even in the capitals, I take the example of Lomé, very few are aware of the AMR situation, even in the agronomic sector (livestock).

      2) What is the best approach to communicate about other antimicrobials (antifungal, antiparasitic, antiviral, pesticides), and not only antibiotics? As viruses, fungi and parasites can also be resistant to medicines commonly used to treat them, and impacting health and food systems, how do we communicate about these issues in addition to antibiotic resistant bacteria?

      A communication plan per country should be defined according to the realities of each. This plan must take into account the segmentation of the target audience, the level of literacy (local language), the old and new communication channels. This plan must be able to involve representation at all levels, including local to participate in the development of this plan, which will take into account the socio-cultural aspect of the target. Finally, several channels must be used and the entire population must be informed of this scourge of resistance which, in the end, causes a health problem.

      3) How can we get the topic of AMR included more often in the media? How do we ensure the visibility of AMR amongst other “hot topics”?

      We need to meet, convene, invite the media and online newspapers to design campaigns. The issue needs to be addressed multiple times on multiple occasions to gain special attention.

      4) What communication channels, methods or mechanisms are more suitable and will have the greatest impact at field level in African countries?

      Social networks for agrientrepreneurs, town criers for farmers, radios, televisions for the population. Posters and placards are also proving to be good to raiser awareness on AMR.

      5) Which group of stakeholders do you think should be considered as priority for targeted key messages aiming at raising awareness on excessive AMU and AMR?

      Agricultural students, breeders, green media, veterinarians and even those responsible for supplying these antibiotics.

      6) At national, regional and continental levels, who to do think should take leadership and responsibility for awareness and advocacy activities on AMU and AMR

      Human and animal health officials.

    • English translation below

      1)    La faim et la malnutrition 

      Depuis quelques années les cantines scolaires ont été initiées par les gouvernements en vue de pouvoir satisfaire les couches les plus défavorisées et par la même occasion lutter contre la faim et la malnutrition. Au Togo ce programme a été adopté et couplé avec une assurance scolaire. Le programme a permis de satisfaire près de 60% des besoins quotidiens en termes d’alimentation des enfants. Dans le même temps, le taux de fréquentation scolaire a augmenté jusqu’à 9,4% comparé à 7% dans les zones non bénéficiaires ; l’inscription des filles a augmenté de 12,6% alors que ce taux est de 5,5% dans les écoles non bénéficiaires. « https://autogo.tg/togo-les-cantines-scolaires-renforcent-la-scolarisation-des-enfants »

      Nous pouvons alors dire que ce programme permettra de réduire le travail des enfants dans les champs et aussi de soulager les parents sur le plan de dépenses financières pour nourrir leurs enfants.

      Avec le temps ces acteurs se sont accommodés à la nouvelle manière et ont adopté alors d’autres stratégies. Parmi celles-ci, le travail les week end, les mercredis soir et le jours off. Ils font recours à des prêts pour pouvoir solliciter l’aide des métayers et d’autres assurer leur production.

      Le programme prend t-il en compte les moins âgés et les élèves au secondaire ?

      Pour éviter le cycle générationnel de malnutrition, il va falloir que ce programme vise à prendre en compte les moins âgés attendant l’âge règlementaire pour commencer les classes dans les milieux reculés. Ces enfants de moins de 6 ans pris en charge dans le programme de cantine, permettra aux parents de mieux se concentrer sur d’autres besoins.

      Bien qu’il ait des écoles primaires qui se trouvent à quelques kilomètres des maisons, les écoles secondaires quant – a elles sont pour la plupart des cas dans les centres villes, cantons, ou préfectures. Ces enfants sont obligés de quitter les parents pour loger plus près des écoles. Cette situation augment largement les dépenses des parents qui à ce regard sont bien obligés de garder leurs enfants dans le village pour travailler les champs pour nourrir quelques-uns de leurs frères toujours scolarisés.

      --

      Adebayo A. DEPO

      Ingénieur Agronome

      Technologue Alimentaire

      1) La faim et la malnutrition

      In recent years, governments have introduced school canteens in order to satisfy the most disadvantaged groups of the population whilst combating hunger and malnutrition. This programme has been adopted in Togo and linked to a school insurance scheme. This programme has made it possible to meet nearly 60% of the children's daily food needs. Simultaneously, the school attendance rate increased to 9.4% compared to 7% in non-beneficiary areas; girls' enrolment increased by 12.6% compared to 5.5% in non-beneficiary schools. « https://autogo.tg/togo-les-cantines-scolaires-renforcent-la-scolarisati… »

      We can therefore say that this program will reduce child labour in the fields and also relieve parents in terms of financial expenses to feed their children.

      Over time these actors have come along with the new way and have adopted other strategies. These include work on weekends, Wednesday evenings and the day off. They resort to loans to seek the assistance of tenant farmers and others to ensure their production.

      Does the program take into account younger children and high school students?

      In order to avoid the generational cycle of malnutrition, this programme must take into account the youngest children below the statutory age for starting classes in remote areas. Including these children under 6 years of age in the canteen program will allow parents to better focus on other needs.

      While there are primary schools only a few kilometres from the houses, secondary schools are mostly located in the city centres, cantons or prefectures. These children have to leave their parents to live closer to schools. This situation considerably increases the expenses of the parents, who are obliged to keep their children in the village to work in the fields to feed some of their brothers who are still in school.

      --

      Adebayo A. DEPO

      Agronomist

      Food Technologist

    • English translation below

      1. Notre travail à nous est d'aider les producteurs à travers les informations qui contribuent à réduire la fain et les formations sur les nouvelles méthodes et pratiques qui tendent à préserver la nature tout en assurant la sécurité alimentaire.

      Après l'adoption des ODD, nous nous sommes plus focalisés dans la production agricole en vue d'apporter aussi notre pierre à l'édifice. Nous avons aussi commencé par utiliser les TIC en vue d'augmenter cette production.

      2. Grâce à notre plateforme Web www.agribusinessdata.com nous apportons l'information à temps réel aux producteurs pour leur permettre de mieux analyser la situation et de prendre des décisions importantes. Pour garanti r une faim zero, il va falloir aussi travailler les modèles et techniques de conservation, et pour ce fait nous accompagnons les producteurs dans la quête de cette résolution.

      3. Les producteurs accompagnés sont suivi pour pouvoir récolter les impacts que ce changement a eu dans la lutte contre la faim. La meilleure expérience que nous avons est que ces petites entreprises arrivent à se certifier en de petit label qui garantit la qualité de leur produit et par conséquence montre leur impact sur la faim et la santé de nos populations.

      1. Our job is to help producers by providing information that could reduce hunger, as well as training on new methods and practices aiming at preserving nature while ensuring food security.

      Following the adoption of the SDGs, we have focused more on agricultural production in order to make a contribution to the process. We also began by using ICTs to increase production.

      2. We provide real-time information to producers through our web platform www.agribusinessdata.com to help them better analyze the situation and make important decisions. To achieve zero hunger, we also need to work on conservation models and techniques, which is why we are supporting producers in pursuing this resolution.

      3. Supported producers are monitored so that they can capture the impacts that this change has had in the fight against hunger. The best experience we have is that these small businesses manage to certify themselves as small labels guaranteeing the quality of their products and consequently showing their impact on hunger and the health of our populations.

    • ENGLISH TRANSLATION BELOW

      1. En tant que jeune et malgré notre formation en Agronomie, nous sommes aussi confrontés aux mêmes situations et difficultés que les autres. Les erreurs et les problèmes de débutants ont été les mêmes. Le manque de ressources financières et la non disponibilité de la ressource humaine étaient aussi au rendez-vous. Pour moi il s'agit de commencer pas à pas avant de passer à emblaver une grande superficie.

      Nous sommes engagés parce que nous croyons aux potentiels de la terre, et dans un contexte de précarité et d'insécurité alimentaire dans lesquels nos pays sont plongés. Le secteur agricole alors devient une solution ultime pour nous relever



      2. Pour la réalisation nous avions mis en place une plateforme web d'analyse de données pour l'Afrique qui fait actuellement son bout de chemin. (agribusinessdata.com)

      Au Bénin, nous avons vu le groupe Rioko qui regroupe plusieurs jeunes et entrepreneurs qui produisent et commercialisent la viande de lapin. Malgré les difficultés ils arrivent à satisfaire la clientèle et aussi à vouloir se réaffirmer à l'international.



      3. A1. Comment pensez vous que les jeunes doivent faire face aux problèmes de financement agricole?

      A2. On nous parle chaque fois de projet innovant, alors que de simple producteurs de volaille et autres n'arrivent pas à desservir à eux seuls leurs communautés, alors qu'on nous demande de projets innovant avant d'être financer. Que faire face à cette situation?

      B1. Concernant les médias en ligne du domaine agricole, quel business model devons nous adopter pour survivre?

      B2. Le problème d'acquisition de smart phone et mieux encore de connexion internet ne rendent pas difficile l'accès aux innovations numériques à certaines couches?



      C1. Selon eux pourquoi malgré tous les efforts de la communauté internationale, des pays et surtout des jeunes, l'Afrique ne d'école toujours pas dans le secteur agricole.

      C2. N'est il pas important d'incorporer les cours de développement durable et agricole ainsi que l'entrepreneuriat dans les plus petites classes depuis les cours primaires?

      1. As a young person and despite our training in Agronomy, we are also faced with the same situations and difficulties as others, with the same mistakes and problems as beginners. The lack of financial resources and the non-availability of human resources were also present. In my opinion, this means starting step by step before moving on to a large area.

      We are committed, because we believe in the potential of the land, and in a context of precariousness and food insecurity in which our countries are plunged. The agricultural sector then becomes the ultimate solution to lift us up.

      2. For the implementation we had set up a web platform for data analysis for Africa that is currently making its way. (agribusinessdata.com)

      In Benin, we have the Rioko group which brings together several young people and entrepreneurs who produce and market rabbit meat. In spite of the difficulties, they manage to satisfy their customers and also to reaffirm their international presence.

      3. A1. How do you think young people should deal with agricultural financing problems?

      A2. We often hear about innovative projects, when simple poultry producers and others cannot alone serve their communities, while we are being asked for innovative projects before being funded. What to do about this situation?

      B1. Regarding online agricultural media, what business model do we need to adopt to survive?

      B2. The acquisition problem of smartphones and even better, of internet connection do not hinder access to digital innovations at certain layers?

      C1. Despite all the efforts of the international community, countries and especially young people, Africa is still not taking off in the agricultural sector.

      C2. Isn't it important to incorporate sustainability and agricultural development courses as well as entrepreneurship since primary school for lower classes?

       

    • The English translation below 

      Bonjour

      1. L'agriculture doit être faite actuellement autrement et quelques soient les moyens mis en oeuvre il faudrait qu'elle puisse apporter aux bénéficiaires des revenus et des marges conséquents. Ceci prend en compte l'espace cultivable, la richesse du sol, l'approvisionnement de la matière première et autre même le marché sur lequel les produits récoltés seront déversés. A l'heure actuelle l'agriculture pourra pas faire sortir les gens de l'extrême pauvreté si tant est que ces agriculteurs dans l'extrême pauvreté n'arrivent pas à avoir les autres produits de première nécessité parcequ'ils sont les plus triché dans la transaction et que le dernier sur la chaîne de valeur gagne plus que ces agriculteurs. Il faudra une politique agricole et économique bien soutenue pour pouvoir faire sortir les gens de cette pauvreté. Les ménages qui ont un accès réduit aux ressources doivent trouver une autre alternative sinon risque n9n pas de sortir de cette pauvreté mais de s'y enchaîner. Ces ménages doivent plutôt se trouver une place entre ces agriculteurs et le marché pour pouvoir subvenir à leur besoin.

      2. Quand les ressources naturelles sont bien gérées et avec equitabilité dans le partage nous pouvons nous attendre à une amélioration des conditions de vie. Alors tous ceux qui partagent cette ressource pourrons vivre de ça et même se fait de revenu si tout ce qui la partage ont le même droit par rapport à son utilisation.

      3. Oui ceux qui n'ont pas la possibilité à se consacrer à la production agricole peuvent bien nourrir par l'intermédiaire de ce secteur. Ceux ci ont besoin de se positionner sur la chaîne de distribution pour faire partir des intermédiaires du circuit de commercialisation ou soit travail transformer en produit dérivé pour la vente. Mais aussi il faut que ces ménages aient un revenu ou un financement pour commencer à vivre de cela. Sinon on retombe dans un cercle vicieux de pauvreté et de malnutrition.

      4. Les politiques doivent être rigides et très solides et surtout des politique durable et à long terme. La politique agricole doit revoir les biens ou terres disponibles et à la portés de tous. Ces politiques doivent prendre en charge le volet éducation des enfants pour un avenir meilleur. Ces politiques doivent permettre de faciliter l'accès à la terre , de faciliter le travail des agriculteurs, de donner les moyens d'accroître les récoltes, de faciliter l'accès aux marchés et aussi de protéger leur marché intérieur en sorganisant en cooperative. La politique économique doit permettre d'influencer le prix des produits sur le marché extérieur ou de subventionner ces producteurs. Aussi longtemps que ces producteurs seront influencés par le marché ils pourront pas sortir de cette extrême pauvreté. Il va falloir rendre les producteurs plus dynamique et autonome.

      5. Les exemples au jour d'aujourd'hui sont celles qui ont fait juste effet à court terme. Le suivi, l'autonomisation, l'indépendance le savoir faire et la connaissance sont des points critique pour que les exemples ou cas puissent durer à long terme. Les micro prêts dans nos campagnes ont juste permis un temps soit peu et après la situation devient plus compliqué car ces prêts ne prennent pas en compte l'état ou la l'aspect social de la communauté.

       

      Merci

      ***

       

      Hello!

      1. Agriculture must be updated differently and whatever the means employed, farming has to contribute the resulting income and margins to the beneficiaries. This takes into account the arable land, the fertility of the soil, the supply of raw inputs and even the market in which the products harvested will be sold.

      At present, agriculture could not bring people out of extreme poverty if farmers in extreme poverty do not manage to obtain other essential basic products because they are the most cheated in business dealings and the last people in the value chain earn more than these farmers. A well supported agricultural and economic policy will be needed to eradicate extreme poverty. Households which have reduced access to resources must find alternatives otherwise rather than escaping poverty they risk becoming chained to it. These households should rather situate themselves between the farmers and the market to fulfill their needs.

      2. When natural resources are well managed and distributed fairly, we could expect an improvement in living conditions. So, all those who share these resources could live on them and even earn some income if all share the same rights in relation to its use.

      3. Indeed those who do not have the opportunity of working in agricultural production can provide for themselves as intermediaries for the sector. These people need to join the distribution chain as intermediaries in the marketing circuit or by working on the transformation of products for final sale. But at the same time, these households need an income or funds while starting to make a living from that. Otherwise, they fall back into a vicious circle of poverty and malnutrition.

      4. The policies must be strict and very solid, and above all sustainable and long term. Agricultural policy must review the assets and land available and within reach of all. These policies must embrace the children´s education component for a better future. They should facilitate access to land, encourage the work of the farmers, provide the means to increase harvests, facilitate access to markets and, also, protect their internal market by organizing themselves into cooperatives.

      The economic policies must permit the influencing of the price of products in the external market or to subsidize producers. As long as the producers are influenced by the market, extreme poverty cannot be eradicated. It will be necessary to encourage producers to be more dynamic and independent.

      5. The examples at present are those policies that have made a good effect in the short term. The follow-up, empowerment, independence, know-how and knowledge are the critical points for the examples can last in the long term. The micro loans in our campaigns have just allowed a short time and thereafter the situation becomes complicated because the loans do not take into account the state or the social aspect of the community.

    • English translation below 

      1/ Les dispositions de l’Accord de l’OMC sur l’agriculture limiteraient les manœuvres politiques de nos pays en voie de développement. Ces critères doivent prendre en compte les niveaux de vie, les niveaux de contraintes, l’impact des changements climatiques et leurs adaptations. Ces critères doivent aussi tenir compte des capacités des pays à s’autonourrir, à être apte aux changements climatiques et à assurer leur sécurité alimentaire. Notons aussi que cette sécurité est en étroite relation avec le développement de ces échanges économiques, qui passent par le désenclavement des zones et le développement routier.

      En effet les MGS peuvent être un frein dans le processus d’échanges puisque les pays qui subventionnent assez les produits agricoles, verront ces produits traversés les frontières vues que ceci joue ou influence sur la sécurité alimentaire dans d’autres pays ainsi que sur les politiques.

      2/ Nous pensons qu’aucun pays ne peut faire une restriction à l’exportation si ce pays ne considère pas que ceci pourrait atteindre ou affecter sa sécurité alimentaire. De plus, le surplus, plus la production prochaine risquent de baisser le prix de vente vue que l’offre va augmenter. Ainsi la restriction de l’exportation renforce la sécurité alimentaire des pays africains si cela est fait dans le strict respect des normes et pour le développement.

      Les disciplines de l’OMC en matière de restriction à l’exportation doivent permettent une grande flexibilité. Les éventuels évènements peuvent surgir, donc si les disciplines ne permettent pas une flexibilité ceci pourrait être un risque. La situation socio politique, les déplacements dus aux changements climatiques, ou à des crises politiques, sont des genres de situations qui peuvent affecter la production et aussi le niveau ponctuel de la sécurité alimentaire. D’où une flexibilité s’avère nécessaire pour régler au mieux certains problèmes d’ordre alimentaire qui en découleront.

      3/ Les efforts peuvent être entrepris au niveau multilatéral pour compléter les efforts d’intégration régionale. L’ouverture de leurs frontières, élimination ou diminution des contraintes de normalisation et financières peuvent rendre les exportations plus faciles vers ces pays. Il a certains domaines d’actions mieux pris en compte à certains niveaux. Les restrictions et observations d’exportation entre les pays au niveau multilatéral sont plus flexibles et alléger entre eux qu’entre le niveau régional et multilatéral.

      Au niveau régional, les pays préfèrent exportés vers les pays au niveau multilatéral à cause des devises et des capacités d’échanges. Néanmoins il est préférable que les pays au niveau régional se comprennent et consolident leurs marchés avant d’aller sur le marché international.

      ***

        1/ The provisions of the WTO Agreement on agriculture would limit the political maneuvering of our developing countries. These criteria must take into account the standards of living, the degree of constraints, the impact of climate changes and the adaptations to them. These criteria must also take into account the capacity of the countries to feed themselves, to be able to adapt to climate change and to ensure their food security. Please also note that this food security is in direct relation to the development of those economic exchanges which are derived from the opening up of zones and the development of the road network.

      Indeed, the AMSs could be a brake on the process of exchange because the countries that give many subsidies for agricultural products will see those products cross the frontiers, given that this will have an effect on or influence food security in other countries as well as on policies.

      2/ We think that no country should restrict exports unless that country considers that this could affect or influence its food security. Additionally, surplus, plus the upcoming production risk lowering the selling price because the supply is going to increase. Therefore export restrictions reinforce food security in African countries if that is made in strict observance of the norms and in favor of development.

      The WTO disciplines in terms of export restrictions must allow for great flexibility. Possible eventualities could occur, and if the disciplines do not allow flexibility it could be a risk. The socio-political situation, the displacements due to climate change or to political crises, are the kind of situations that could affect production and also the level of food security at a given time and place. Hence, flexibility is necessary to best deal with certain food problems which these situations will provoke.

      3/ Efforts could be made at multilateral level to complete the regional integration efforts. The opening of their frontiers, elimination or reduction of normalization and financial restrictions could make exports easier towards these countries. There are certain types of actions that are better taken into account at certain levels. The export restrictions and observations between countries at multilateral level are more flexible and simplified between them than between the multilateral regional level.

      At regional level, countries prefer to export towards the countries at multilateral level due to foreign exchange and trading capacities. Nevertheless, it is preferable that the countries at regional level understand each other´s markets and consolidate them before going to the international market.

       

    • English translation below

      La migration entre deux zones rurales doit être vue sue le plan positif comme négatif. Elle peut être perçue aussi comme un moyen d’échange. La communauté A qui se déplace vers celle de B, va laisser le village A, et peut revenir avec les compétences du village B pour développer son village.

      C’est vrai que la distinction entre la migration forcée et la migration volontaire peut ne pas être nette mais à long terme ceux de la migration volontaire peuvent avoir facilement la volonté de rentrer ou de revenir investir chez eux. 

      Même si les politiques de développement agricole et rural affectent les moteurs de la migration il faudra aussi prendre en compte le milieu, ses caractéristiques et les moyens naturels dont il dispose pour son développement. Il est a noté que pour une zone rurale peu propice aux développements, il va falloir mettre l’accent sur d’autres moyens ou infrastructures qui peuvent créer de l’emploi et donc réduire le taux de migration.

      Les questions de migrations, développement rural et agriculture doivent prendre en compte le niveau de développement du pays, ses moyens, ses forces et faiblesses. Notons aussi que la situation politique du pays est aussi un facteur important qui peut influences ces trois paramètres.

      La délimitation des frontières, la devises, la productivité des pays sont des paramètres à prendre en compte dans les flux migratoires rurales. Comme pour exemple il est difficile de comprendre que des paysans producteurs de piments quittent le plateau Adja (Mono/Couffo au Bénin) pour se diriger dans des villages au Nigéria pour louer des terres et produire du piment.

      Migration between two rural areas must be seen from both the possitive and negative sides. It can also be seen as a means of exchange. The A community that moves towards the B, will leave the village A, and could return with the competences learnt from village B to develop its village.

      It is true that the distinction between forced migration and voluntary migration may not be clear cut but in the long term those who voluntarily migrate can without hindrance exercise the wish to return home or to come back and invest there.

      Even if agricultural and rural development policies impact the drivers of migration it is necessary to take into account the environment, its characteristics and the natural means available for it to develop.  It is important to note that for a rural area unattractive for development, it will be necessary to put emphasis on other methods or infrastructures that could create employment and therefore reduce the migration rate.

      The questions of migration, rural development and agriculture, must take into account the level of a country’s development, its capabilities, its strengths and weaknesses. Likewise, we note that the political situation is also an important factor that could influence these three parameters.

      The position of frontiers, the currency and the country´s productivity are parameters to be taken into account in the rural migration flows. For example, it is difficult to understand why farmers producing chilies leave the high plains of Adja (Mono/Couffo in Benin) to go to villages in Nigeria to rent land and produce chilies.

    • English translation below

      Je suis DEPO Adébayo, Ingénieur Agronome.



      1) Les enjeux pouvant se présenter au cours du développement de chaînes de valeur plus sensibles à la nutrition sont : la perte des micro éléments essentiels pour l'organisme et des éléments additifs comme les fibres qui facilitent la digestion, la perte de la biodisponibilité des éléments nutritifs dans l'aliment, la fabrication des aliments très riches en calories.

      Les opportunités vont de la production aux consommateurs. Ceci crée de la plus value à chaque acteurs du système, diversification du  marché, réduction des maladies d'ordre nutritionnel et aussi amélioration des maillons de la chaîne.



      2) Au TOGO nous avions plusieurs cas de ces chaînes de valeur favorables à la nutrition. La société Nioto productrice d'huile de coton adopte la technique de la fortification en vitamine A. Nous avons la structure Aliment fortifié qui transforme le maïs en farine de maïs fortifié. Actuellement la feuille de morina oleifera est très prisée et actuellement elle est séchée à température basse pour éviter la perte des vitamines et minéraux.



      3) Les éléments nécessaires sont de plusieurs ordre : éducatif, logistique, financier et autres.

      Il faut que les acteurs de ces maillons soient tous formés dans le domaine pour pouvoir connaître les exigences du produit à transformer, les nutriments sensible et les moyens pour les conserver. Les moyens financiers des acteurs peuvent jouer sur les moyens ou méthodes de conservation et transport à appliquer.



      4) Les obstacles sont ceux cités au troisième point. Et la résolution de ces obstacles permettra de rendre le modèle plus fiable, formel et reproduisable.



      Adebayo Ajadi DEPO

      Ingénieur Agronome

      Technologue Alimentaire

      My name is DEPO Adebayo, Agricultural Engineer.



      1) The issues that could arise in the process of developing nutrition-sensitive value chains are: the loss of micro-elements essential to the human body and additional elements like fibers which aid digestion, the loss of the bio-availability of the nutritive elements in food, the production of food saturated in calories.

      The opportunities arise from producters through to the consumers. This creates added value for each actor in the system, market diversification, reduction of nutritional related illnesses and also, improvement of the links in the chain.



      2) In TOGO we have several cases of nutrition-sensitive value chains. The Nioto Company, a producer of cotton oil, adopted the technique of fortifying with Vitamin A.  We have the system called Fortified Food which transforms maize into fortified maize flour.  At present, the leaf of the moringa oleifera [behn tree or horseradish tree] is much appreciated and is nowadays dried at low temperature to prevent the loss of vitamins and minerals.



      3) The necessary elements are of various kinds: educational, logistical, financial, and others.

      It is necessary that the actors of these chains are all trained in the subject to know the demands of the product to be transformed, the sensitive nutrients and the means to conserve them. The financial means of actors can have a bearing on the means or methods of conservation and transport to be applied.



      4) The obstacles are those mentioned in point 3 above. Solving these obstacles will facilitate the creation of a more reliable, formal and reproducible model.



      Adebayo Ajadi DEPO

      Agricultural Engineer

      Food Technologist