Bonjour à tous,
La question des pertes et gaspillages après récolte est de mieux en mieux prise en considération dans le cadre de la recherche de la sécurité alimentaire. Cette évolution est une bonne chose car les pertes pèsent fortement non seulement sur la disponibilité en aliments, et particulièrement en aliments de forte valeur nutritive (dont de nombreux produits sensibles à des températures excessives) mais aussi sur le revenu des agriculteurs, le pouvoir d'achat des consommateurs, et indirectement sur l'environnement (changement climatique, consommation excessive de ressources limitées : eau, énergie, terres).
D'un autre côté, le défaut de logistique, et notamment de logistique du froid, peut être un frein à la mise en valeur de terres potentiellement productives et à l'amélioration des rendements là où il y a déjà une activité agricole: pourquoi en effet investir pour mettre en valeur de nouvelles terres ou pour appliquer des méthodes culturales plus performantes si la production ou le surplus de production qui en découlent ne peuvent pas être commercialisés correctement?
Il serait intéressant de faire l'inventaire des zones géographiques qui ont un potentiel de développement agricole mais ne bénéficient pas d'une desserte logistique correcte et restent donc inexploitées ou sous-exploitées, et d'évaluer les quantités d'aliments qui ne sont pas produites en raison de cette situation.
Meilleures salutations
Xavier MEIGNIEN
Institut International du Froid (IIF) / International Institute of Refrigeration (IIR)
Mr. Xavier Meignien