Global Forum on Food Security and Nutrition (FSN Forum)

ENGLISH TRANSLATION BELOW

La promotion des bonnes pratiques alimentaires constitue un pilier important dans les programmes de jardins scolaires mis en place par la FAO en République Démocratique du Congo.

Bien que l’objectif principal soit d’améliorer la nutrition des enfants, le second est celui de contribuer à l’autonomisation financière des comités de parents dans les écoles. Les jardins scolaires sont à la fois un outil pédagogique, une source d’aliments riches en vitamines et sels minéraux mais aussi de revenus financiers par la vente des produits des champs. Les légumes récoltés dans les jardins scolaires permettent d’améliorer la qualité nutritionnelle des repas servis dans les écoles, mais aussi dans les ménages car dans certains cas, il est remis aux familles et enseignants des légumes et plantules à repiquer à domicile. Et ainsi avoir des légumes à portée de main à la maison.

Dans la majeure partie des cas, au début de nos interventions, le travail n’étant pas rémunéré, il est compté beaucoup plus de femmes que d’hommes. Un grand travail de sensibilisation est mené auprès des autorités coutumières et politico-administratives pour arriver à une participation des hommes à cette étape. Mais, dès que les premières retombées financières se font voir, il est également observé une augmentation des hommes dans les groupes.

Les us et coutumes locales ont encore une grande influence dans le comportement des femmes et hommes dans les communautés bénéficiaires des projets. L’approche Champ Ecole Paysan, CEP, qui est la méthodologie participative utilisée dans la mise en place des activités permet d’aborder non seulement les aspects liés à l’agriculture, mais aussi à des aspects sociaux notamment le genre. Ajouter à cela, la production d’émissions à la radio qui est le média le plus répandu en milieu rural en RDC pour toucher le plus grand nombre de personnes. Les CEP ont permis à des femmes d’être capables de s’exprimer en public, de diriger des groupes, de devenir des entrepreneurs agricoles. L’implication des femmes dans la mise en place des jardins scolaires a contribué à l’amélioration des conditions de fonctionnement des écoles et des repas qui y sont servi. Il serait important d’y ajouter l’élevage des cobayes  pour avoir des protéines animales dans la ration alimentaire. La synergie avec les programmes de l’UNICEF (Villages et Ecoles Assainis) et ceux du PAM permet d’améliorer le paquet d’activités dans les écoles en vue de l’amélioration de la nutrition

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Promoting good nutritional practices constitutes an important pillar in the school gardens programmes put in place by the FAO in the Democratic Republic of the Congo.

Despite the main objective being to improve children’s nutrition, the second objective is to contribute to the financial empowerment of the parent committees in the schools. School gardens are both a pedagogical tool and a source of vitamin and mineral-rich food and also of revenue through the sale of the produce. The produce from the school gardens improves the nutritional quality of the meals served at school and at home because, in some cases, vegetables and seedlings are given to the teachers and parents to transplant which makes vegetables accessible at home as well.

In most cases, at the start of our programs, the work was not paid and relied on many more women than men. A large amount of work involves the increase of awareness with the traditional and politico-administrative authorities to encourage men to participate at this stage. But, as soon as income starts being seen, more men are also observed joining the groups.

The local habits and customs still have a strong influence in men and women’s behaviour in the communities benefitting from the projects. The Farmer Field Schools approach (FFS) which is the participative methodology used in the establishment of the activities, not only allows for the approach of agricultural aspects but also social aspects, notably gender. Add to this the production of radio programmes, which are the most well established media in the rural DRC, can reach the most amount of people. The FFS allowed women the capacity to publicly express themselves, coordinate groups, and become agricultural entrepreneurs. The inclusion of women in the development of school gardens contributed to the improvement of the operating conditions in schools and of their meals. It would be important to include guinea pig raising as a source of animal protein. The partnerships with UNICEF programmes (Health Schools and Healthy Villages) and those with the WFP improve the activity packages available at schools which, in turn, improve nutrition.