Global Forum on Food Security and Nutrition (FSN Forum)

Traduction française ci-dessous

In response to the questions raised:

1. Food security and agricultural development. At first glance, food security may be enhanced through access to a wider supply of higher quality and low cost food products. Nevertheless, legitimate concerns may exist about security of supply during periods of drought and famine and other external events (including for example the current COVID-19) interrupting supply. AfCFTA may have to provide some assurance of supply for all countries.

2. Informal cross-border trade. Informal trade reflects to a large extent the relatively high cost of doing business through formal and official channels. I suggest having a target to reduce the cost of doing business in all AfCFTA member countries.

3. Micro-small-medium businesses. The main challenge facing these businesses is access to developed and globally competitive food supply chains which require stringent quality controls and often scale beyond the typical MSME. I suggest creation of a MSME partnership program to help build capacity of MSME and partnership with large players. This should include a program to accelerate growth in productivity including improved technical efficiency; structural adjustment; and adoption of new technology across digital devices and systems, along with access to the best communication systems and improved plant genetic resources

4. SPS/TBT. These are important measures for food safety and security. A technical program to improve SPS capacity and skills through training could be created. 

5. Sensitive and excluded products. Ideally this list should be limited to a very small number of staple food products. At the same time technical barriers should also be limited.

6. Dependence on food imports. To enhance African country's capacity to produce a greater share of local demand I suggest a program for acceleration of productivity improvement; expanded share of irrigated crops in total production (meaning more water dams of sustainable size); more partnerships with reliable food supplying countries; and skill improvements to achieve the above. 

Réponses aux questions soulevées:

1. La sécurité alimentaire et le développement agricole. À première vue, il est possible d'améliorer la sécurité alimentaire moyennant l'accès à une offre plus large de produits alimentaires de meilleure qualité et à faible coût. Il est toutefois légitime de s'inquiéter de la sécurité de l'approvisionnement pendant les périodes de sécheresse et de famine et d'autres événements extérieurs (y compris, par exemple, la crise actuelle COVID-19) qui peuvent interrompre l'approvisionnement. La ZLECAf devrait pouvoir garantir un approvisionnement relativement sûr dans tous les pays.

2. Le commerce transfrontalier informel. Le commerce formel est, dans une large mesure, le reflet du coût relativement élevé de l'exercice des activités commerciales par les canaux formels et officiels. Je suggère de fixer un objectif pour réduire le coût des opérations commerciales dans tous les pays membres de la ZLECAf.

3. Micro, petites et moyennes entreprises. Le principal défi pour ces entreprises est de pouvoir accéder à des chaînes d'approvisionnement alimentaire développées et compétitives à l'échelle mondiale, lesquelles exigent de rigoureux contrôles de qualité et dépassent souvent l'échelle typique des MPME. Je suggère de mettre en place un programme de partenariat entre les MSME pour aider à renforcer les capacités des MSME et le partenariat avec les principaux acteurs. Il conviendrait notamment de lancer un programme visant à accélérer les gains de productivité, y compris une meilleure efficacité technique, un ajustement structurel et l'adoption de nouvelles technologies pour les dispositifs et systèmes numériques, ainsi que l'accès à de meilleurs systèmes de communication et à des ressources phytogénétiques améliorées.

4. Les SPS/OTC. Ces mesures sont importantes pour la sécurité et la sûreté alimentaires. Un programme technique de formation pourrait être mis en place pour améliorer les capacités et les compétences dans le domaine des mesures SPS. 

5. Les produits sensibles et exclus. Cette liste devrait idéalement être limitée à un très petit nombre de produits alimentaires de base. Dans le même temps, il conviendrait également de limiter les obstacles techniques.

6. Dépendance vis-à-vis des importations de denrées alimentaires. Pour renforcer la capacité des pays africains à produire une part plus large de la demande locale, je suggère de mettre sur pied un programme visant à accélérer les gains de productivité, à accroître la part des cultures irriguées dans la production totale (c'est-à-dire à construire davantage de barrages de taille durable), à multiplier les partenariats avec des pays fournisseurs fiables de denrées alimentaires et à améliorer les compétences pour atteindre tous ces objectifs.