Foro Global sobre Seguridad Alimentaria y Nutrición (Foro FSN)

Question 1 : Le domaine des ressources  en eau souterraine est-il bien connu ? Où et comment peut-on disposer des informations y afférentes ?

1. Au Bénin, bien sûr que non. Les populations dans les villages continuent d’utiliser par endroits la technique du bâton, « bâton du sourcier» pour sentir la présence de l’eau souterraine avant de creuser un puits.

La disponibilité des données et des indications en format lisible et maniable, qui contiennent des informations à référence géographique, facilement accessibles permettront à l’ensemble des acteurs de trouver l’eau à coup sûr, vite sans perdre de l’argent et d’énergie, partout où l’agriculture va se réaliser.

Le domaine des ressources  en eau souterraine est à construire.

2. Je voudrais que les données et autres informations pertinentes et surtout UTILES du Séminaire de Johannesburg (Afrique du Sud) en 2010 soient capitalisées dans ce forum par les organisateurs.

Il s’agit du Séminaire « Gestion intégrée de l’eau pour une agriculture durable : Réduisons les écarts ».

L’objectif du séminaire était d’examiner les informations clés nécessaires pour appuyer une utilisation efficace des ressources en eau et ainsi améliorer la productivité agricole et la croissance dans les pays ACP. Ce séminaire a aussi pris en considération les écarts techniques et politiques et la manière de partager au mieux les connaissances.

Télécharger les document au  http://publications.cta.int/fr/publications/publication/1660/natural-resources-environment/

Question 2 : Comment extraire l’eau souterraine si on ne dispose pas des  technologies appropriées et de l’énergie requise?

De la magie !

Il faut des technologies modernes appropriées et des sources d’énergie de proximité.

Comment l’Inde a fait pour qu’au fil des ans, l’utilisation excessive des nappes souterraines par les agriculteurs pour les besoins de l’irrigation, a donné lieu à une diminution drastique des niveaux des nappes phréatiques.

Au Bénin, depuis une dizaine d’années, quelques agriculteurs plus entreprenants des départements du Mono, Couffo et Atacora (Commune de Péhunco) construisent des structures individuelles de captage de l’eau souterraine avec des technologies modernes appropriées. L’expertise est aussi fournie par une poignée d’agriculteurs NOVATEURS et « illuminés ». L’installation se fait sur leurs propres terres et constitue une propriété individuelle.

Question 3 : Quels modes de gestion des infrastructures pour garantir  la viabilité et la durabilité des projets d’irrigation à travers l’amélioration de la productivité des cultures et de l’eau ?

Mode de gestion collective s’il s’agit des infrastructures communautaires.

Mode de gestion individuelle s’il s’agit d’infrastructures privées.

Question 4 : Faut il un  appel à l’action pour un alignement et une harmonisation des différentes initiatives, tenant compte des objectives et priorités nationales en vue d’une approche commune de mise en œuvre par les acteurs  du  développement de l’irrigation au Sahel ?

L’eau souterraine (heureusement) n’est pas la couche d’ozone qui est constamment déflorée par quelques puissances malgré les appels à l’action pour un alignement.

Approches communes, OUI pour :

1.      La disponibilité des données et des indications en format lisible et maniable, qui contiennent des informations à référence géographique, facilement accessibles permettant à l’ensemble des acteurs de trouver l’eau à coup sûr, vite sans perdre de l’argent et d’énergie, partout où l’agriculture va se réaliser, en micro et macro grandeur.

2.      La disponibilité des technologies appropriées (importation, production, etc.), des financements et de l’expertise pointue  facilement accessibles permettant à l’ensemble des acteurs de réaliser dans les exploitations familiales l’agriculture irriguée de façon rentable, durable.

Merci.

MONDE H.M. Prosper

Membre actif du Réseau Nourriture Saine Bénin

Président Convivium Slow Food_Nourriture Saine Bénin