Les pays riches peuvent résoudre leurs besoins alimentaires à travers le recours aux accords de libre échange avec des pays caractérisés par l'abondance des ressources naturelles notamment l'eau et les sols fertiles. Dans ce sens l'acquisition des terrains agricoles dans les pays pauvres par des pays riches devient un modèle de coopération nord sud basé sur le transfert de savoir faire et la contribution au développement du pays hôtes. Les pays hôtes constituent une source d’approvisionnements des produits alimentaires. Cependant, la réussite de ce type de coopération entre les pays en voie de développement dépend du degré de leur intégration bilatérale.
En général, dans les accords de coopération entre les pays Nord Sud, la sécurité alimentaire ne constitue pas priorité ou une vraie préoccupation des décideurs. Elle vient en troisième rang après tout ce qui est Economique.
La sécurité alimentaire doit être une composante stratégique des accords de coopération en incluant des mesures et des composantes préservent les acquits des petits agriculteurs (agriculture familiale) et bien définir les conditions d’importer et d’exporter les produits alimentaires de base en, particulier les céréales.
Les accords de coopérations peuvent améliorer à court terme la disponibilité des produits alimentaires, mais la stabilité des marchés des produits est un défi pour les pays importateurs.
A long terme les accords de coopération ne peuvent pas répondre à toutes les dimensions de la sécurité alimentaire.
M. Said Zarouali