Forum global sur la sécurité alimentaire et la nutrition (Forum FSN)

Andrea Polo Galante and Josephine Kiamba, facilitators

Italy and South Africa

>> French translation below <<

Thank you once again for the valuable contributions and especially to those of you who have added to the discussion this week.  Also glad to see the experiences from Brazil shared.    

I think it is evident that although there is recognition of the importance of providing nutrition education alongside the school meals programmes, this is still a missing component in some of the countries and  we need to begin to look at how best to address the emerging challenges.   

The school is indeed a very viable and convenient platform for a number of interventions which collectively are powerful in improving health nutrition and educational outcomes.  The impressions created through interventions such as school feeding, school, gardens and nutrition education activities last a lifetime and so it is important that they are done right. We know that it is important to address nutritional needs through the life course and school nutrition programmes offer such an opportunity.

School meals programmes linked to local agriculture address a number of related challenges which we find in disadvantaged or less resourced communities across the African continent, namely poverty, hunger and malnutrition.   The example from Togo given by Dosse on the desperate need for school meals could be told in many other countries.  School nutrition programmes linked to local agriculture or family farms not only benefit children but have the added advantage of addressing food insecurity and the economic status of farming households (It really is a holistic approach to address nutrition both at school and at home).  School Food and Nutrition programmes thus have a safety net and poverty alleviation function in these situations.  

However, the high cost of providing school meals is often expressed as an impediment, a reason why food is not provided in school, or why programmes are not being scaled up.  This is despite the available evidence on the benefits which outweigh the costs?

The issue of government ownership and sustainability of school feeding is key. With the growing problem of limited donor funding this is something we inevitably must address.  In the last piece, we have asked how best to mobilise both internal and external funding?  We need to build the proportion of internal funding and this means seriously advocating to our governments to see the need to devote more funding to school food and nutrition programmes. We need to be able to illustrate that an investment in school food and nutrition is a good investment and not a cost.  Yes it is expensive, but it is an investment into the future of our children.  School feeding attracts especially the most vulnerable children to school, helps to keep them there and research shows well-nourished children perform better at school and ultimately improves their chances for a better life in future.

Merci encore de vos précieuses contributions, en particulier pour celles apportées à la discussion durant cette semaine.  Nous nous réjouissons également de voir que les expériences du Brésil ont été partagées.    

Il apparaît que, malgré l’importance reconnue l’éducation nutritionnelle qui doit être fournie en même temps que les programmes de repas scolaires, certains composants sont encore manquants dans certains pays et il est indispensable de chercher la meilleure façon de répondre aux nouveaux défis.   

L’école est en effet une plate-forme parfaitement viable et adéquate pour effectuer une série d’interventions qui présentent un potentiel collectif susceptible de conduire à de meilleurs résultats en matière de nutrition, de santé et d’éducation.  Les sentiments qui résultent d’interventions telles que l’alimentation scolaire, les activités scolaires, de jardinage et d’éducation nutritionnelle peuvent durer toute une vie, raison pour laquelle il est si important qu’elles soient faites correctement. Nous savons qu’il est important de répondre aux besoins nutritionnels durant toute la vie et les programmes de nutrition scolaire sont l’occasion propice pour ce faire.

Les programmes de repas scolaires associés à l’agriculture locale permettent de résoudre un certain nombre de problèmes observés dans les communautés désavantagées ou plus démunies dans tout le continent africain, à savoir la pauvreté, la faim et la malnutrition.   L’exemple donné par Dosse pour le Togo sur le besoin désespéré de repas scolaires peut s’appliquer à beaucoup d’autres pays.  Les programmes de nutrition scolaire associés à l’agriculture locale ou aux petites exploitations familiales ne profitent pas seulement aux enfants ; ils ont également l’avantage de résoudre le problème de l’insécurité alimentaire et d’améliorer la situation économique des ménages de fermiers (il s’agit donc d’une véritable approche holistique pour aborder le thème de la nutrition à l’école et à la maison).  Les programmes d’alimentation et de nutrition scolaire constituent donc un filet de sécurité et contribuent à la réduction de la pauvreté dans ce type de contextes.  

Toutefois, le coût élevé de la fourniture de repas scolaires est souvent évoqué comme un obstacle, une raison pour laquelle les repas ne sont pas fournis à l’école ou les programmes ne sont pas améliorés.  Et ce, malgré les preuves dont nous disposons sur les avantages l'emportant sur les coûts.

La question de l’appropriation de la part du gouvernement et de la durabilité de l’alimentation scolaire est également essentielle. Etant donné les difficultés croissantes d’obtenir un financement de plus en plus limité des donateurs, ceci est un problème qui doit inévitablement être abordé.  Dans la dernière section, nous avons posé la question de savoir comment mobiliser au mieux le financement interne et externe.  Nous devons établir la proportion de financement interne ce qui implique de faire sérieusement pression sur nos gouvernements pour qu’ils prennent conscience de la nécessité d’accorder davantage de ressources financières aux programmes d’alimentation et de nutrition scolaires. Il faut démontrer qu’un investissement en nutrition et en alimentation scolaires est un bon investissement et non pas un coût.  Il s’agit certes d’un investissement lourd, mais d’un investissement dans l’avenir de nos enfants.  L’alimentation scolaire revêt un intérêt particulier pour les enfants les plus vulnérables, favorise la fréquentation scolaire et la poursuite des études, et des recherches démontrent que des enfants bien nourris obtiennent de meilleurs résultats à l’école et ont ainsi de meilleures chances d’avoir une vie meilleure dans les années à venir.