Forum global sur la sécurité alimentaire et la nutrition (Forum FSN)

Bonjour aux modérateurs de cette consultation en ligne et dont les problématique de consomption, de valorisation et de production sont posée.

1) Concernant la faible valorisation et consomption des légumineuses, l'un des problèmes actuels que j'ai rencontré sur le terrain en milieu tout comme en milieu rural, c'est qu'il y a une vrai stigmatisation de ceux et celles qui se nourrissent de légumineuses comme le poids de terre  ou le haricots ou niébé par exemple. Ces aliment qui jadis avait nourris des familles entières et permis de traverser de longues périodes de famines se retrouvent aujourd'hui perçu comme un aliment de pauvre et de basse classe par ceux là même qui s'en sont servis pour vivre au village, aller a l'école et se retrouver en ville. Cette stigmatisation découle de l'absence de valorisation de ces légumineuses stigmatisées dans les recettes exposées pendant les foires alimentaires et il n'y a pas recettes attrayantes capitalisées et vulgarisées. Cette stigmatisation diminue la demande et donc la production. Cette dernière n'est faite que par les femmes pour supplier a l'insécurité alimentaire. Nous avons appuyé une ONG locale au Togo a élaborer un repertoire de mets locaux améliorés à l'aide de soja, ainsi sept mets ont été repertoriés et vulgarisé dans les centres de santé au Nord Togo (Oti et Tonte) t en deux ans, la demande a augmenté. Pour inverser la tendance pour le cas du Burkina Faso et aussi dans des pays comme le Ghana, le Togo, le Mali et le Niger que je connais bien, a) il faut une réelle communication pour retablir l'image des légumineuses comme n'étant réservées aux pauvres mais des aliments à valeurs nutritives démontrées et bonne pour la santé - mettre en avant les effets bénéficques sur l'état de santé actuel des populations serait un avantage de vulgarisation et b) il faut établir un repertoire des mets à bases de légumineuses sous le leadership des ministères en charge de l'agriculture et de la santé avec l'appui des ONG travaillant dans la nutrition et vulgariser ce repertoire à travers les structures de santé, les ONG et collectivités locales et pour les repas de cérémonies officielleset enfin c) retablir l'image et la perception de la population par une communication appropriée et au Burkina, les foires comme la journée du paysans, les foires régionales agrosylvopastorales,

 

2) L'effet premier constaté est que les légumineuses sont des aliments qui viennent au sécours des ménages pendant les périodes de soudures au moment où les céréales se font rares et les aliments coutent chers sur le marché. Sans avoir fait une étude de l'état nutritionnel, on peut tout de même dire que disposer et diversifier l'alimentation améliore le statut nutritionnel des populations. Et c'est cet état de fait qui est reconnu aux légumineuses comme le poid de terre ou voandzou. Le suivi de la consommation de soja au Nord Togo en collaboration avec les agents de santé à montré un bon taux d'émoglobine des enfants et les rendent vigoureux face aux maladies.

 

3) Les principales difficultés que nous avons rencontrées et les solutions approtées sont:

- la faiblesse des rendements et des production du le plus souvent à des variétés non adaptées. La solution que nous avons apportée est la production e la vulgarisation de semeneces d evariétés améliorés de niébé et de soja par exemple en collaboration avec la recherche (INERA au Burkina et ICAT au Togo) a la formation de producteurs semenciers et les différents accompagnements avec les semences de base, le suivi technique et la certification. A la suite de ce système formel, le système informel permet une vulgarisation à grande échelle des semences améliorées. Ces variétés améliorées ont permis d'ccroitre les redements de niébé de 26% et celui de soja de 38% en un an.

- l'accès a la terre et l'insécurisation fonciere  notamment pour les femmes et limites leurs capacités productives. La solution apportée a été d'impliquer les hommes comme bénéficiaries et pendant les rencontres d'évaluation des résultats annuels du projet. AInsi les hommes ont réalisé que si leur femmes avainet plus de terres, elles allaient produire plus et multiplier leur revenu et la consommation à la maison - au Togo comme au Bénin, le soja est une partie intégrante des ingrédiants de la sauce pour toutes les femmes- et cela relève de la dignité même du ménage. Aisni donc, les femmes qui ne pouvait louer que 0,25 ha ont pu accéder de 0,5 a 2 ha rien que pour la culture du soja.

- Il n'y a pas un meilleur accès au marché pour les producteurs/productrices et donc ils sont à la merci des commeçants après les récoltes afin de pater a prix trss faibles. La solution que nous avons apportée est l'organisation des coopératives, la formation, l'appui en équipements de transformation pour encourager la consommation locale et générer des revenus et stockés pour vendre plus chers plus tard.

Enfin, il n'y a pas des actions et des moyens conséquents dégagés par les états pour soutenir ces filières. Dans une certaine mesure le niébé mais pas a une échelle importante comme pour les appuis au riz et au mais.