Forum global sur la sécurité alimentaire et la nutrition (Forum FSN)

Appels à contributions

Appel à contributions sur les expériences et les approches efficaces de politique pour aborder la question de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le contexte de la dynamique changeante des relations entre zones urbaines et zones rurales

Chers/ères membres du Forum FSN et collègues,

L’urbanisation et la transformation rurale sont deux phénomènes qui s’étendent rapidement de par le monde et qui ont diverses répercussions sur la sécurité alimentaire et la nutrition; ils requièrent également des politiques et des programmes d’un nouveau genre qui tiennent compte des contextes ruraux et urbains et de leurs problèmes respectifs.

Dans la foulée du Forum FSN sur l’urbanisation, la transformation rurale et leur incidence sur la sécurité alimentaire et la nutrition, tenu los de la dernière séance plénière du CSA, celui-ci a entrepris de réunir des expériences et des approches politiques pour aborder la question de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le contexte changeant de la dynamique rurale-urbaine. Le but est donc d’ébaucher plusieurs messages clés de politique et d´étayer le développement d’approches et de programmes efficaces qui devront aboutir à une amélioration de la sécurité alimentaire et de la nutrition.

Nous vous invitons à participer à cet exercice et à nous faire part des informations que vous possédez sur les expériences et approches de politique, quelle qu’en soit l’ampleur, de longue date ou récentes, pour autant qu’elles visent l’amélioration de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le contexte changeant de la dynamique urbaine-rurale. 

Veuillez trouver ci-après l’appel du CSA et les critères de révision. Vous êtes invités à remplir le formulaire ci-joint de la manière la plus adéquate à votre cas et dans la langue de votre préférence (anglais, arabe, chinois, français, russe ou espagnol).

Vous pouvez adresser votre requête par courriel [email protected] ou l’afficher en ligne, après votre inscription sur le Forum FSN (http://www.fao.org/fsnforum/fr) .

 Diverses requêtes et les principaux messages y associés seront inclus dans la prochaine publication du  CSA sur: « Aborder la question de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le contexte de la dynamique rurale-urbaine: expériences et approches politiques efficaces ».

Nous espérons que vous profiterez de l’occasion de participer à ce processus et de nous faire part de vos idées et de vos résultats.

L’équipe du Forum FSN

Le Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA) appelle à présenter des résumés d’expérience et d’approche politique pour aborder la question de la sécurité alimentaire de la nutrition dans le contexte de l’urbanisation et de la transformation rurale.  

Cet appel sera lancé par l’intermédiaire du Forum global sur la sécurité alimentaire et la nutrition (Forum FSN) http://www.fao.org/fsnforum/ à partir du 8 février 2017. Le délai de présentation est le 15 mars 2017.

Les expériences et les approches de politiques doivent être centrées sur les relations entre les zones rurales et urbaines et être liées à une ou à plusieurs sphères thématiques suivantes:

  • Gouvernance: la planification territoriale/intégrée, la fourniture de services et d’infrastructure pour renforcer la connectivité, les politiques urbaines et rurales et les cadres réglementaires, la propriété foncière, les arrangements institutionnels et les cadres réglementaires
  • Durabilité: l'agriculture, le changement climatique, l’utilisation des ressources naturelles, l’efficacité économique, l'inclusion sociale
  • Systèmes alimentaires: l’agriculture, la durabilité, la production de denrées alimentaires, les pertes et le gaspillage de nourriture, la transformation des denrées alimentaires (transport, stockage, traitement, financement, vente en gros et au détail), les modèles de consommation de produits alimentaires, la gestion de la chaîne d’approvisionnement, la nutrition, les chaînes de valeur, les flux de ressources, les réponses rurales au phénomène d’urbanisation
  • Équité sociale et économique: le travail et l’emploi, l'emploi des jeunes, la protection sociale, les modèles de consommation, la santé, la nutrition, la migration, les systèmes de moyens d'existence à niveaux multiples, la mobilité professionnelle, l’égalité des genres, l'éducation, la participation sociale, la réduction de la pauvreté, le développement de l'économie rurale, la résilience

Toutes les propositions seront communiquées par le biais du Forum FSN et affichées sur le site Web du CSA. Une équipe technique spéciale révisera et sélectionnera les propositions reçues en fonction des critères suivants:

  • Axe sur les relations entre zones rurales et zones urbaines: mesure dans laquelle l’expérience/la politique aborde les interrelations et les complémentarités entre les zones rurales et les zones urbaines
  • Impact/pertinence pour la sécurité alimentaire et la nutrition: mesure dans laquelle l’expérience/la politique aborde les questions de la sécurité alimentaire et de la nutrition (disponibilité, accès, utilisation et stabilité) et la réduction de la pauvreté
  • Adversité: mesure dans laquelle l’expérience/la politique offre des enseignements (positifs et négatifs) sur la manière dont les lacunes, les obstacles et d'autres circonstances défavorables (de type administratif, économique, politique, etc.) ont été abordés
  • Equité: mesure dans laquelle l’expérience/la politique aborde la question du rôle des petits producteurs, y compris les exploitants familiaux, les personnes et les groupes vulnérables (femmes, jeunes, personnes handicapées, populations autochtones, migrants/réfugiés)
  • Innovation et changement: mesure dans laquelle l’expérience/la politique présente un élément propre de changement dans l’approche adoptée

À l’issue du processus de révision et de sélection, l’équipe technique spéciale effectuera une synthèse et une analyse des expériences élaborera des messages clés qui seront discutés et adoptés par le groupe de travail à composition non limitée du CSA sur l’urbanisation et la transformation rurale, en juin 2017. Le document qui en résultera sera présenté en vue de son adoption à la prochaine séance plénière du CSA qui se tiendra en octobre 2017.

Cette activité est maintenant terminée. Veuillez contacter [email protected] pour toute information complémentaire.

*Cliquez sur le nom pour lire tous les commentaires mis en ligne par le membre et le contacter directement
  • Afficher 90 contributions
  • Afficher toutes les contributions

The below contribution is on HORTIVAR, FAO's database on the performance of horticultural cultivars around the world. HORTIVAR is also a platform for exchange of know-how among scientists and a tool to safeguard, retrieve and exchange information related to horticulture. Horticultural crops are particularly well suited within rural-urban context, given the availability of land and labour on the one side, and the proximity of a market on the other.



Proponent

Tristan Nondah



Main responsible entity

AGP/FAO



Date/Timeframe

2000 - present



Funding source

Multidonor (Belgium, South Korea); with additional contributions through budget resources from FAO-TCP and other GCP and UTF and Africa Solidarity Trust Fund projects for training on the use of Hortivar in selected countries,



Location

Global. At date 118 countries have shared information, which has been uploaded in HORTIVAR.



Background/Context

TITLE : HORTIVAR

Current urbanization trends create market opportunities, as urban populations rely on steady and reliable sources of agricultural produce to supply their food needs. Horticultural crops, which can be produced within the urban limits as well as in periurban, city region and rural areas are particularly interesting in this regards, in view of their perishable nature and the high and geographically concentrated demand. More than 50% of the world population presently lives in cities, and this number is expected to increase to 66% by 2050. Moreover, UN Habitat estimates that around 45% of the urban population in lower income countries lives in slums.



Horticultural crops are much diversified and require specific knowledge to manage the crop cycles. Easy access to information is critical for farmers to determine which species, varieties and associated cultural practices are most suitable for their agro-ecological zones.



Specifically with occurring climate change in agro-ecological zones, farmers are more in need than ever to acquire information on recommended cultivars for their changing environment.



The need was often felt by horticultural practitioners in the field for a central reference system to collect, store and facilitate access to information on the performances of horticultural cultivars within specific agro-ecological conditions, production systems, crop management practices, the occurrence of pests and diseases, urban markets and user requirements.



HORTIVAR was designed to address this need, to be a powerful, geo-referenced database on management and performance of horticulture cultivars (fruits, vegetables, roots and tubers, herbs and condiments, ornamentals and mushrooms) in different agro-climatic environments. It was developed and is managed by FAO, with the core financial support of the Kingdom of Belgium and, more recently, of the Republic of Korea.



Focus/Objectives

The database is meant to help farmers’ access information on the performance of horticulture species and cultivars to support their choice and decision of growing these in their environment.



By being georeferenced and agro-climate specific, it is a tool that helps to adapt to climate change through the interpretation of isopotential land areas.



It allows speeding up emergency interventions in post disaster situation to help and restore field productivity with adapted species and cultivars and quick access to seed sources.



HORTIVAR is a tool to safeguard and retrieve data related to horticultural cultivars, as well as a platform for information exchange among producers, academics, research centres, seed companies, scientists and other actors in the private or public sector.



The information includes a description of the cultivar characteristics, basic cropping and yield data, nutritional information, as well as information on the climate of the location, and on field operations and cultural practices



The database is at the heart of a platform for horticulture knowledge management and exchange. It is a template for educational purposes and a gateway to horticulture knowledge/statistics.



Access and use of HORTIVAR is free of charge. Producers, academics, research centres, seed companies, scientists and other actors in the private or public sector are the direct beneficiaries of the Database.



By bringing the information on the performance of horticultural cultivars within access of its worldwide network of horticulturalists, including farmers, HORTIVAR database and network contribute to three FAO’s Strategic Objectives (1, 2, 3) as well as they lead horticulture in reaching five Sustainable Development Goals (1, 2, 12, 13, 15)



HORTIVAR is a tool that allows promotion of fruits and vegetables for increased availability and consumption, and is thus consistent with the UN Decade of action for Nutrition and the Rome Declaration on Nutrition adopted during the Second International Conference on Nutrition (ICN2), specifically with recommendations 9 (on strengthening local food production and processing by smallholders, family farmers, giving special attention to women and youth) and 10 (on the promotion of the production of fruits and vegetables).



Key characteristics of the experience/process

HORTIVAR is an important information, decision making and analysis tool. It is freely accessible at http://www.fao.org/hortivar. The database offers information on:

- Production data – real cultivar field performances, achieved by described growing techniques, and linked to season and location. Details of each crop cycle with related parameters (e.g. climate, irrigation, plant protection).

- Climate data and climate change HORTIVAR allows to retrieve information on the performance of a crop and cultivar corresponding to different agro-ecozone, that match possibly changing local climatic parameters..

- Standard cultivar descriptions and seed sources

Information and cultivar photos can be searched and viewed, sometimes with pictures of the crops and produce. Contact to companies providing seed material is also available for consultation.

- Experts on specific crop, subject – a pool of expertize. Each registered partner sharing information fills a profile page and his/her email contact is available.

- Nutrient composition data - at species level and when available at cultivar level, linking the USDA and other nutritional databases.

- Country and species data profiles – information on all available data for the selected country and/or species is available in the format of tables and graphs

- Soil parametres – linkages to SoilGrids network to obtain soil data for any location based on geo-reference data



Key actors involved and their role

Key actors, which are also beneficiaries are:

Institutional partners: Horticulture research and development institutions; Universities and agriculture colleges, to enter data and share information on horticulture research and production

Field projects to implement field trials and train national staff in field observations and record keeping for registration in HORTIVAR.

Horticulture breeding stations and seed entities : to provide standard cultivar descriptions

Individual partners : To safeguard and share their knowhow

Professors and students : To use HORTIVAR as teaching tool

Gatekeepers: To check the data accuracy and act as referee

FAO: To host the database and keep the software performant and adapted to evolving requirements.



HORTIVAR addresses the needs of producers, public and private sector, seed companies and horticultural research centres for information management related to horticultural crop cultivars while FAO maintains and develops this programme and software and it relies on its members to feed it with information either as individual or as institutional partners. While HORTIVAR is included in FAO’s strategic framework and part of the PWB 2016-2017 work plan (Outcome 2.4/output 2.4.3) it is also strengthened through multi-donor project funds (MTF/GLO/697/MUL), targeting selected interventions.



Key changes observed with regards to food security and nutrition and sustainable agriculture and food systems

HORTIVAR is a powerful tool to search for horticulture varieties that are best adapted to the growing conditions at hand. HORTIVAR thus supports horticulturalists :

• chose best adapted species and cultivar by season to improve sustainable crop productivity and income, which in turn helps secure income and reduce poverty. (contributing to SDG 1 and FAO SO3)

• to grow a diversified range of fruits and vegetables, ensuring easier and continuous access to quality food rich in vitamins and essential micro-nutrients which helps to combat chronic malnutrition. (contributing to SDG 3 and FAO SO1)

• select horticultural species and cultivars that have specific characteristics, such as short production cycles, and make them very suitable in view of increasing resilience of farming communities, both before and after occurrence of disasters or shocks. (contributing to FAO SO5)



HORTIVAR provides key information for sustainable crop production intensification. The selection of the most appropriate production practices and technologies allows more efficient use of natural resources and agricultural inputs. (Contributing to SDG 15, FAO SO2)



HORTIVAR is also proving to be a critical information tool in support of Climate Smart Agriculture: varieties and species that are better adapted to drought, saline soils, or higher temperatures can be identified, taking into account the current changing patterns in climate.



Challenges faced

Hortivar has been validated by the International Society for Horticulture Science (ISHS) as a unique tool to capture and exchange information on the performances of horticulture cultivars worldwide. In a world of rapidly evolving software technology, HORTIVAR needs to be reprogrammed at intervals to remain fast and competitive. Easy access of data and information has been a constraint as long as computers and reliable connections were not available. The easy and access of data could still be improved by developing smart phone and tablet applications. The use of HORTIVAR could be further enhanced by developing e-learning modules.



Since use of HORTIVAR requires certain capacities, the HORTIVAR service desk offers advisory support to national and regional institutions and entities as well as to individual HORTIVAR partners and users on request. Funds need to be raised to allow the HORTIVAR desk to perform its different duties which are outlined in the initial MTF/GLO/697/MUL project. In view of the increasing demand, HORTIVAR has also to be upgraded with new features such as analytical reports, intended to speed up the data retrieval.



Apart from the HORTIVAR desk, funds are needed to continue making Hortivar use available free of charge to all partners and to provide a tool for better information management. Hortivar as an online website and software needs a continuous maintenance and improvements to its functions and make it available in different languages.



Such funds can originate either from direct donor contributions in support of FAO’s Strategic framework (FMM), either from other project budgets that have financial resources for training, communication and information sharing.



Lessons/Key messages

HORTIVAR has become a reference information source for a broad range of users. It is a unique tool that captures factual and actual information on horticulture crop cultivars, which are site and time specific. It has become a standard system data-safe for horticulture research institutions to keep track of the data recorded on the performances of horticulture crops. Maintaining and active help-desk service is essential to keep HORTIVAR a lively information exchange tool HORTIVAR has proven to also be a network and resource base of crop specialists. Early 2016, HORTIVAR contains over 90.000 data entry sets on horticultural crop cultivars performances, covering over 1.000 species and more than 28.000 cultivars. Over 1.400 registered partners have contributed with data. HORTIVAR is not a static programme as it is adjusted regularly to meet the requirements of its users, and new data are added constantly.

Mme Teresa Maisano

Civil Society Mechanism (CSM) for relations with the UN Committee on World Food Security CFS
Italie

On behalf of CSM





Proponent


Fred Wesonga, Haileselassie Gheberemariam



Main responsible entity

Terra Nuova, East Africa



Date/Timeframe 

Survey conducted 10th - 20th March, 2016



Funding source

Terra Nuova, through EU-funded Development Education “Hands on the Land” project



Location

SOMALIA: Wajaale and Hargeisa - key marketing and production centres in Somaliland



Background/Context

The Somaliland dairy industry is plagued by a variety of problems such as: lack of commercial dairy farms, low productivity due to poor nutrition, weak infrastructure, lack of financial facilities, and the ready availability of raw milk to a poor and uneducated population. In urban areas, milk is available to consumers in two forms, either as loose/unprocessed milk or as packed/processed milk. Although, there is no reliable data on the proportion of household incomes spent on milk in Somaliland, milk is on average consumed twice a day and provides about 60% of the caloric intake for both rural and urban populations. Milk is highly valued in the Somali food tradition and is an integral part of the pastoral staple food.

Hargeisa is the main centre for milk trade in Somaliland. The bulk of the fresh raw milk consumed in Hargeisa originates from the agro-pastoral areas of the country. In Somaliland, milk is mainly produced in a traditional system based on nomadic or semi-nomadic low producing indigenous breeds of camels, zebu cattle and goats. The primary objective of the study was to explore opportunities and challenges that exist along the major urban (Hargeisa and Wajaale) milk value chains. The study was designed to provide information to understand how actors along the milk chain are interlinked to facilitate the conveyance of milk from the remote nomadic or semi-nomadic production areas to the consumers. The study also explored if social practices and traditions play a role in the sustenance of the milk marketing system particularly during production shock periods such as dry seasons or droughts.



Focus/Objectives

The broad objective of the study was to determine the role of the informal sector in the marketing of milk produced in a pastoral/ urban interphase.



Key characteristics of the experience/process

• Milk marketing in Somaliland is characterised by a unique efficient system that contributes to food security in a pastoral milk production environment.

• The players along the milking chain have developed a system that ensures members have access to milk during periods when there are fluctuations in milk supply.

• Trading along the milk chain in Somaliland largely operates on shared culture, values, and trust.



Key actors involved and their role

Milk marketing in Hargeisa urban and peri-urban areas is largely a woman’s domain, while transportation of the milk is male-dominated. The milk chain consists of primary rural producers, primary collectors, transporters, primary and secondary retailers. Women are key both as primary and secondary retailers and in milk production with regard to the management of small ruminants (goats), while men are central in milk collection and transportation to the markets.



Key changes observed with regards to food security and nutrition and sustainable agriculture and food systems

The milk marketing system in Somaliland is efficient and sustainable. Trading along the milk chain in Somaliland largely operates on shared culture, values, and trust. This is highlighted by a unique system (known as “Hagbed”) that is in operation in Somaliland whereby producers organize themselves in groups of 10-15 with the objective of minimizing operational costs. Members of the group contribute towards the daily milk requirements of their customers. The milk is then sold to customers on behalf of one of the producers in the group at a time. The selected producer retains the money. Then s/he contributes milk to another producer in the group the following day. This is repeated until all members of the group have had a chance to sell milk. The system benefits the consumers in ensuring a relatively regular supply of milk. This indigenous system also ensures that all actors have equal opportunities of accessing customers and guaranteeing income. This “informal” marketing system plays an important role in food security and should therefore be supported by appropriate policies. This can be achieved through lobbying for policies and services that recognize and favour this kind of “invisible” trade.

Another important aspect of the Somaliland milk trade is a service offered by cooperatives to ensure members have access to milk during periods when there are fluctuations in supply. For instance, if a milk trader fails to get milk from her /his regular suppliers, the trader can obtain milk from other cooperative members for sale to her/his customers. This system is important in creating strong social and economic bonds among members and in sustaining supply along the milk chain.

It is also important to note that there are no major multinational companies operating in the country. These companies are known to have a monopolistic approach that interferes with indigenous marketing systems. The unique attributes of the Somaliland marketing system would be ignored if multinational companies were operating in the country and it can be argued it could contribute to food insecurity and the marginalization of women who are the backbone of the milk supply chain.

There is rapid increase in the urban population of the country, mainly attributed to rural urban migration. Increasing and un-met demand for fresh/raw milk particularly in the rapidly growing urban centres is reported to be increasing the demand for packaged/processed milk particularly among the middle class. Although the changing pattern in milk consumption in urban areas has so far not had significant impact on the consumption of raw milk, the changing rural–urban population dynamics is likely to influence milk consumption patterns in the long run. This is an aspect that cannot be ignored when formulating milk trade regulation policies in the country.



Challenges faced

The challenges include poor milk hygiene, under-developed transportation infrastructure, inadequate credit facilities, lack of cooling facilities along the milk chain, poor market infrastructure and nascent milk trade regulation policies.



Lessons/Key messages

In spite of absence of a strong lobby movement on consumption of locally produced products, the community using the platform of a growing co-operative movement is able to sensitize the population on the benefits of consuming raw milk, especially the economic benefits which trickle down to household level. Milk marketing in Somaliland plays an important role in food security and provision of balanced and nutritious food. Investing in milk production and trade will therefore improve food provision, social and environmental sustainability and safeguard livelihoods for the majority of the population, as livestock is the country’s main source of livelihood.

Mme Teresa Maisano

Civil Society Mechanism (CSM) for relations with the UN Committee on World Food Security CFS
Italie

On behalf of CSM

 

Proponente

CHIRAPAQ Centro de Culturas Indígenas del Perú



Principal entidad responsable

CHIRAPAQ Centro de Culturas Indígenas del Perú



Fecha/periodo

El proceso abarca los 1999 -2017, dentro del cual hay diferentes etapas.



Fuente de financiación

Pan para elmundo



Lugar

Perú, departamento de Ayacucho, periferia urbana de la ciudad de Huamanga y comunidades de la cuenca del río Pomatambo, en especial del distrito de Vilcashuamán.



Antecedentes/Contexto

La propuesta de alimentación basada en productos indígenas se inició hacia 1986 en la ciudad de Huamanga, Ayacucho, durante el conflicto armado interno que atravesó el Perú entre 1980 y el año 2000.



Las comunidades indígenas estaban siendo desplazadas hacia las periferias de las ciudades tanto en Huamanga en los Andes como en la ciudad de Lima, capital del Perú, ubicada en la zona costera. Al desarraigo, se unía la pobreza, discriminación y desnutrición, siendo los principales afectados la niñez y adultos mayores, quedando la responsabilidad de la sostenibilidad de los hogares en las mujeres indígenas.



En este panorama, CHIRAPAQ inicia su propuesta de alimentación, basado en productos nativos de probada calidad alimenticia, pero socialmente despreciados por ser “comida de indios”. Los resultados inmediatos, fueron motivo de reconocimiento y estudio por parte de diferentes entidades quienes vieron una sostenida recuperación anímica y física entre la niñez y población adulto-mayor indígena. Esta iniciativa se diversificó en diferentes programas de educación alimenticia para aprovechar la producción local originaria.



En 1999 se inicia una segunda etapa basada en la producción agrícola a partir de conocimientos indígenas sobre tecnologías agrícolas, biodiversidad, abonos orgánicos y recuperación de la flora y fauna local. Es esta segunda etapa la que se encuentra en proceso dentro de una perspectiva de soberanía alimentaria en contextos de cambio climático con cultivo de plantas resistentes a los extremos climáticos.



Enfoque/Objetivos

El enfoque es el del derecho a la alimentación con identidad, con reconocimiento de los derechos territoriales y la visibilización del aporte cultural, económico y social de las mujeres indígenas para su empoderamiento económico e incidencia en diferentes espacios de decisión.



Entre los objetivos de la presente propuesta de soberanía alimentaria tenemos:

1. Recuperación de la diversidad de semillas y sus variedades.

2. Recuperación, registro y utilización de los conocimientos indígenas, en cuanto a tecnologías agrícolas, para una producción orgánica.

3. Fortalecimiento de la producción agrícola familiar-comunal.

4. Mejoramiento del uso de suelos de acuerdo a las tecnologías ancestrales indígenas.

5. Recuperación de la flora y fauna nativas.

6. Visibilizar, fortalecer y valorar el aporte de las mujeres indígenas en cuanto a los conocimientos agrícolas, desarrollo de actividades productivas complementarias etc.



Características principales de la experiencia/proceso

1. Se parte de los conocimientos y experiencias de las comunidades, este conocimiento muchas veces se encuentra fragmentado, la labor consiste en recuperarlo desde las diferentes localidades y articularlo como un conocimiento común.

2. La relación es horizontal, pues no se trata de “enseñar” sino de avanzar juntos.

3. Se afirma la “complementariedad” es decir, el intercambio entre diferentes zonas, obteniendo de unas lo que falta en otras y viceversa.

4. No se busca la autarquía, sino la autonomía, es decir la capacidad de desarrollar las propias capacidades y hacer la propuesta sostenible.

5. Se busca preservar el mayor número de tierras frente al avance de las industrias extractivas, en especial la minería, la agroindustria y la sobreexplotación sin rotación en el uso de las tierras debido a la demanda de productos nativos por mercados externos.

6. Revaloración de los productos indígenas, como alimentos altamente nutritivos y con capacidad de revertir la desnutrición.

7. Ver el medio geográfico como una unidad, en donde cada elemento forma parte de un todo y en ese sentido, se hace necesario recuperar las “geografías indígenas” o el medio natural con la flora y fauna originaria.

8. Incorporación de nuevas tecnologías que potencien los conocimientos tradicionales pero que no los desvirtúen.

9. Enfocar la experiencia como un proceso continuo, de mejora e investigación permanente, de ahí que el impacto del cambio climático en la modificación de las estaciones sirve de escenario para identificar y experimentar con variedades de plantas que se adapten mejor a las cambiantes situaciones climáticas.



En cuanto al proceso, no ha sido continuo y la demanda del marcado empuja a la disponibilidad inmediata de productos para la venta que no permite una mayor aplicación de la producción orgánica que demanda mayor tiempo, mayor dedicación y no existe una cultura alimenticia que valore la producción saludable, solo la disponibilidad inmediata de alimentos, su rápida circulación y su mayor rentabilidad.



Actores clave involucrados y su función

Las comunidades, como espacio de conocimiento y producción.



Las mujeres indígenas, como organizadoras de la economía familiar y depositarias del conocimiento en cuando a diversidad y selección de semillas.



Los Yachaq (denominación quechua para los especialistas o sabios en algún conocimiento, conocimientos y manejo de tecnologías), quienes se encargan de guiar y capacitar a los miembros de la comunidad en la construcción de canales de regadío, construcción de terrazas, preparación de abonos, elaboración de insecticidas naturales, etcétera.



Autoridades, con quienes se viene incidiendo para que puedan apoyar iniciativas de transformación de alimentos por parte de las mujeres indígenas, construcción de invernaderos y fitotoldos, su participación, si bien importante aún no se traduce en apoyo concreto.



Principales cambios observados que suponen una mejora de la seguridad alimentaria y la nutrición

1. Mayor rendimiento de las tierras de cultivo, con mayor capacidad de almacenar y transformar alimentos.

2. Incremento de cultivos asociados, como es el caso del maíz con los frejoles.

3. Mayor diversificación en la disponibilidad de alimentos mediante el complemento de la producción agrícola con la de huertos familiares.

4. Incorporación de más practicas alimentarias, mediante educación alimentaria para dosificar adecuadamente los alimentos de acuerdo a edad.

5. Mejoramiento en talla y peso de niños y niñas indígenas. No se ha podido verificar si esto se ha traducido en mejor rendimiento escolar.

6. Identificación de variedades de plantas denominados “alimentos del futuro” por su capacidad de adaptarse al cambio climático y su menor demanda de agua para su cultivo.



Desafíos a los que hubo que enfrentarse y cómo se superaron

Los desafíos son constantes y permanentes. Al ser una propuesta que involucra a contadas comunidades y no un programa completo que articule regiones o cuencas hidrográficas, la necesidad de dinero para la compra de productos, empuja al uso frecuente de abonos químicos.



Esta situación se viene afrontando mediante el valor que se da en las ferias nacionales de productos alimenticios, en donde se ha podido comprobar la mayor demanda de productos orgánicos y libres de agroquímicos. Sin embargo estos mercados y ferias no se dan de manera constante y no son una alternativa constante para los productores indígenas.



Otro desafío constante es el del racismo y la discriminación, que trata a los productos y sistemas de vida y producción indígenas como inferiores y de menor valía. En el caso de los alimentos, los productos industriales gozan de mayor prestigio, y se ha comprobado diversos casos en donde se destina la producción orgánica para la venta y la utilización del dinero para adquirir alimentos industriales.



En este sentido, un desafío importante es construir o contar con un mercado interno para los productos indígenas y la incorporación de estos alimentos dentro de las políticas de apoyo alimentario que se da desde el Estado a los centros educativos y programas sociales.



Otro desafío es la presión para una mayor producción de alimentos debido al rápido y sostenido crecimiento urbano, el área de la Costa del Perú viene perdiendo sus campos de cultivo y la presión es sobre las áreas de la sierra y selva, que también vienen experimentando un crecimiento urbanístico pero con mayores tierras para el cultivo, cuya producción se está orientando ya sea para el mercado exterior o para la demanda de alimentos desde los gustos y perspectiva urbana, perdiéndose en este proceso diversos productos originarios altamente nutritivos.



Enseñanzas/mensajes clave

1. Los conocimientos y productos existen, solo se requiere de políticas de apoyo y de priorización de la producción local-familiar y comunal.

2. La biodiversidad es el mejor laboratorio para dar respuesta a los desafíos del cambio climático.

3. Se requiere de transformar los productos indígenas a gran escala de acuerdo a las prácticas tradicionales indígenas.

Mme Teresa Maisano

Civil Society Mechanism (CSM) for relations with the UN Committee on World Food Security CFS
Italie

On behalf of CSM





Proponent


The Cumberland County Food Security Council is currently conducting research to identify where and how “local food” is getting into the hands of food insecure people in Cumberland County. We are calling this research “ Closing the Hunger Gap with Local Food. ”



The primary purpose of this research is to collect data on the various food access programs currently utilizing “local food” in efforts to reduce food insecurity for persons experiencing hunger in Cumberland County.



For our research purposes, we have generally defined “local food” as Maine-grown food.

Our Hypotheses:

1. “Local food” in access programs can increase food security for hungry people in Cumberland County while also contributing to creating a more robust and resilient food system in our County and in Maine.

2. Agriculture and Gardening programs provide food insecure people with opportunities to learn and grow food for themselves and their families. We believe putting the means of food production into the hands of food insecure people is the most effective strategy for eliminating food insecurity. This can happen on a scale ranging from mid-size farming to backyard gardening.

3. Consumer incentive programs support people experiencing low income in Cumberland County accessing healthy and fresh “local food” that otherwise would be restricted to those with higher income.



Main responsible entity

The Cumberland County Food Security Council's mission is to advocate, educate and take action toward increasing food access for food-insecure people in Cumberland County. We do this by working together to initiate, strategize, and innovate solutions to our community's hunger problem.



The Food Security Council itself is made up of engaged citizens, community leaders, and representatives from local organizations that are leading the efforts to build food security in Cumberland County and across Maine.



Our efforts focus on educating our community about why our neighbors are food insecure and what can be done to create greater food security in Cumberland County.



We advocate for policy changes and decision-making that support systemic change and ground level action relevant to alleviating hunger.



We believe that we can accomplish more together and that collaborative advocacy and collective action can result in a hunger-free Maine.



Date/Timeframe

From January - June 2017 we will gather the data to establish baselines of where local food is already helping to close the hunger gap in Cumberland County.



Funding source

USDA Community Food Project Grant and Local Private Foundations



Location

The scope of our research is Cumberland County and the Council itself is based out of Portland, Maine.



Background/Context

Many Maine households are having a difficult time putting food on their tables. People are not deprived of food because food is unavailable in the market, but rather because the ability to get that food is restricted, most often by limited income.



The U.S. Dept. of Agriculture (USDA) defines food security as “access, at all times, to enough food for an active, healthy life for all household members.” Current research ranks Maine third in the nation for people experiencing very low food security.



“Very low food insecurity” is when eating patterns of one or more household members are disrupted and food intake is reduced because the household lacks sufficient income and other resources necessary to acquire food.



Approximately 14.2% Cumberland County’s residents are food insecure.



Fresh, nutritious, local food is not just for the affluent. If you work each day to create a community where no one goes hungry, local food must be a tool.



Local food supports nutritious diets, stimulates regional economies, sustains healthy environments and creates strong social connections.



As a result of this research, we hope to illuminate the various ways local food is and can further be used as a tool to reduce hunger in Cumberland County, Maine.



Focus/Objectives

CCFSC’s strategic framework for this research prioritizes activities according to their effectiveness in improving access to local food for people vulnerable to food insecurity.



Results we intend to achieve and measure in order of priority:

1. Farming and Gardening Programs: Food Insecure People Producing Food; Increase the number of limited resource farmers and gardeners, the quantities of food these growers produce for their families and distribute to people vulnerable to food insecurity and the amount of income these producers are able to generate through selling food.

2. Farm Direct to Food Insecure Consumer; Increase the numbers of farmers markets that accept and process SNAP EBT payments. Increase consumer use of SNAP to purchase local food at farmers markets and other local produce sellers. Increase direct access to local food by seniors through farm shares and meal programs. Increase farmer awareness and participation in local food access and incentive programs.

3. Farm to Institutions Serving Low Income People; Increase the amount of local food purchased by schools, meals programs and hospitals.



Key characteristics of the experience/process

We recognize that many of the ways that individuals and organizations try to take care of people by supporting food access is not truly solving the underlying systemic problem that perpetuates the existence of food insecurity. In order to effectively solve the problem, people must have access to the resources necessary to solve the problem themselves. There are systemic interventions that can point to more holistic solutions, e.g. local food procurement at institutions, consumer incentive programs, local whole foods replacing processed foods in banks and pantries, and more.



Key actors involved and their role

Jim Hanna, Executive Director, CCFSC

Ali Mediate, Research Assistant, CCFSC



Key changes observed with regards to food security and nutrition and sustainable agriculture and food systems

Thus far in our research, it is clear that local food has already played a role in closing the hunger gap in Cumberland County. However, the numbers are small in comparison to the scope of food insecurity in our communities. With this research, we hope to illuminate ways to measure and further guide collective progress toward connecting food insecure individuals with healthy and nutritious local food in our communities.



We are currently establishing baselines based on the assumption that there is more local food available to support hunger alleviation in Cumberland County.



Challenges faced

Farmers are aging. Farmland is available. People either don’t want to farm or don’t have the resources to farm in a financially feasible way. Urban land is contaminated. There are not enough urban community garden plots.



Lessons/Key messages

Collaborative and strategic efforts can increase and broaden positive impact in hunger relief while empowering people as producers and strengthening our local food system.

Mme Teresa Maisano

Civil Society Mechanism (CSM) for relations with the UN Committee on World Food Security CFS
Italie

On behalf of CSM

 

Proponent

Valerie Dantoin – faculty, Northeast Wisconsin Technical College



Main responsible entity

Wisconsin State Technical College System – Northeast Wis. Technical College



Date/Timeframe

2008-2017 and beyond



Funding source

Wisconsin Tech College System



Location

Green Bay, Wisconsin, USA. A regional-center city of about 100,000 people with a strong interface between its rural (mostly dairy farm) area and its urban (not very wealthy) working-class citizens.



Background/Context

In 2008 a federal grant was received to create a Sustainable Agriculture credential (a certificate) at our regional college. A process was developed to a) interview the emerging Sustainable Agriculture & Food System “industry” members, b) outline and develop College courses, c) recruit students and begin teaching courses. This occurred from 2009 – 2012. In 2013 a two-year Associate Degree in Sustainable Agriculture grew out of the original certificate, due to its popularity. The intent of the program is to create more small scale farmers.



Local food and agriculture system members recognized that it is irresponsible and impractical to graduate new farmers and “release them into the wild” without collaborative efforts to support crop prices and the sustainability of their new businesses. For that reason, we chose to form the SLO (Sustainable, Local, Organic) Farmers Cooperative. The Cooperative is an attempt to work together, rather than compete, for the customers in our region. Without Cooperation, we will do what farmers (especially the inexperienced) have always done; we will compete on price until we drive each other out of business. We then abandon the growing local food movement in our working class region to only a few strong players or to national scale businesses. This is a new model for not only getting new farmers started, but also supporting their success.



Focus/Objectives

Objective 1) Create an Associate Degree in Sustainable Farming & Food Systems that is accessible and affordable. (about 20 students have enrolled in each of the first four years)

2) Graduate 15 people each year to work in the regional food system. About ¼ will create their own small farms. Help them network and grow.

3) Support students beyond the classroom by creating internships and apprenticeships where they can learn to grow food while working with an experienced local farmer.

4) Properly introduce new farmers into the local food eco-system so that they do not disrupt the current small scale farmers currently in the marketplace.



Key characteristics of the experience/process

Accredited adult education and use of the Cooperative model are keys to the process.



Key actors involved and their role

Valerie Dantoin – Curriculum developer, Lead Instructor

Northeast Wisconsin Technical College Leadership Team – Amy Kox, Associate Dean

SLO Farmers Cooperative

Wisconsin Farmers Union Cooperative



Key changes observed with regards to food security and nutrition and sustainable agriculture and food systems

We grow the capacity of local farmers to successfully supply our region with high quality, sustainable food. SLO food is become more widely available at prices that are fair to both producers and consumers.



Challenges faced

The biggest challenge is funding to operate the SLO Farmers Cooperative until sales volume is large enough to make it self-sustaining. The Co-op is run by individual farmers and does not have a supporting agency. Also, there is never enough “people power” to provide adequate follow-up and support for graduates of the associate degree program.



Lessons/Key messages

It does not make sense to create new farmers unless we have a mechanism to support their successful entry and integration into the marketplace. A fisheries example is analogous. If we hatch a bunch of small fry and invest in growing them up to fingerling size, we should be careful to release them into the wild in an estuary first – a protected place where they can learn to swim strongly and evade predators. Likewise, we can continue to grow new farmers in a classroom relatively easily; but we will have a high failure rate until we provide proper habitat when we re-introduce them into the wild. In our programming, let’s remember to include care and support for newly minted farmers rather than just throwing them into the rough waters of a competitive marketplace.

Mme Teresa Maisano

Civil Society Mechanism (CSM) for relations with the UN Committee on World Food Security CFS
Italie

Dear CFS Secretariat,

 

on behalf of the CSM please find uploaded an overview of positive civil society experiences in addressing food security and nutrition in the context of changing urban-rural dynamics. Attached you will also find annexed 8 concrete experiences. 

Kind Regards

 

Teresa Maisano

CSM Secretariat

Proponente

GRANADOS, Sara



Principal entidad responsable

Empresa de Apoyo a la Producción de Alimentos (EMAPA), Bolivia



Fecha/periodo

Desde 2007



Fuente de financiación

Plan de Desarrollo Económico y Social para vivir bien - PDES 2016-2020



Lugar

Bolivia



Antecedentes/Contexto

Empresa de Apoyo a la Producción de Alimentos (EMAPA), fue creada el 15 de agosto de 2007 mediante el Decreto Supremo Nro. 29230, y ha pasado bajo tuición inicialmente de Ministerio de Desarrollo Rural, Agropecuario y Medio Ambiente y actualmente se encuentra bajo tuición del Ministerio de Desarrollo Productivo y Economía Plural.



Actualmente EMAPA cuenta con un Plan Estratégico empresarial 2016-2020 el cual responde a los lineamientos y contribuye a logro de las metas de la Agenda Patriótica 2025 y al Plan Sectorial de Desarrollo Integral para Vivir Bien – Industria, Manufactura y Artesanía 2016-2020.



Enfoque/Objetivos

- Misión

Promover y desarrollar la producción nacional mediante el impulso a las organizaciones productivas, a través de la prestación de servicios agrícolas, además del almacenamiento, transformación, comercialización y distribución de productos agropecuarios y otros que garanticen la Seguridad y Soberanía Alimentaria de Bolivia

- Visión

Ser la empresa estratégica líder del Estado Boliviano, motor principal de la producción nacional, eficaz, eficiente, proactiva y garante de la Seguridad y Soberanía Alimentaria en Bolivia.



Características principales de la experiencia/proceso

La Empresa es un sistema público de abastecimiento que busca mejorar las condiciones de producción de alimentos saludables así como establecer un entorno favorable para el consumidor a partir de precios justos e infraestructura de comercialización.



EMAPA impulsa la producción de arroz trigo y maíz, en trabajo conjunto con pequeños y medianos productores a nivel nacional, a través de la provisión de insumos (semilla certificada, fertilizantes, defensivos agrícolas y otros) sin exigir garantía hipotecaria y a cero por ciento de interés. Asimismo, de manera gratuita brinda asistencia técnica, fortalecimiento organizacional, capacitación permanente a los pequeños productores y compra la producción asegurando el mercado.



EMAPA acopia y comercializa la producción boliviana a Precio Justo, transformada en harina de trigo, arroz de primera calidad, afrecho de trigo y maíz para alimento balanceado, contribuyendo de esta manera a la construcción de la Seguridad Alimentaria con Soberanía para toda la población boliviana.



La empresa pública cumple las siguientes funciones:

• Regulación de mercados

• Almacenamiento de granos

• Mejora de los sistemas de producción

• Estabilización de precios o fijación de precios

• Comercialización y mercadeo de productos

• Generador de información de precios y otros

• Asistencia técnica para productores u otros actores

• Importador productos del mercado internacional

• Desarrollo de mercados minoristas (tiendas, mini-mercados, súper-mercados, otros) • Cumple funciones de subsidio para los productores

• Cumple funciones de subsidio para los consumidores



Actores clave involucrados y su función

Productores familiares y medianos productores y consumidores: tienen un rol activo a través de comités de producción y de consumo.

Instituciones públicas: Ministerio de Desarrollo Productivo y Economía Plural - Ministerio de Economía -Ministerio de Medio Ambiente y Agua- Ministerio de Desarrollo Rural y Tierras. Rol de fomento, inversión y regulación.

Instituciones privadas: Ingenios, molinos, constructoras. Rol de articulación

Organismos internacionales: FAO. Rol de acompañamiento técnico



Principales cambios observados que suponen una mejora de la seguridad alimentaria y la nutrición

A partir de la intervención de EMAPA se han observado cambios relevantes en términos de acercar a productores con consumidores, mejorando las condiciones de acceso y disponibilidad, generando nuevos programas que buscan responder a las necesidades actuales.

Un ejemplo son los Súper – EMAPA donde se refleja la nueva imagen de las sucursales de venta de la empresa estatal con una oferta de diferentes productos nuevos, ubicadas en lugares donde no hay acceso a mercados, mejorando el acceso a productos frescos, a precios bajos, de buena calidad, impactando de manera positiva en la SAN.



Actualmente se cuentan con 3 Súper EMAPA, en La Paz, Cochabamba y Santa Cruz y se espera ampliarlo a nivel nacional.



Otro ejemplo es la Política de subvención de alimentos de EMAPA, la cual orienta sus esfuerzos a mantener precios estables de alimentos y asegura los volúmenes de acopio requeridos para coadyuvar a estabilizar el mercado de alimentos y garantizar precios justos al productor.



Desafíos a los que hubo que enfrentarse y cómo se superaron

Los principales desafíos estaban relacionados con la sostenibilidad de una empresa pública como EMAPA, en términos de infraestructura, cobertura, eficiencia y rentabilidad. Hasta el momento se han superado con fortalecimiento institucional, generando políticas públicas que garanticen presupuestos estables, ofreciendo alternativas de comercialización y la posibilidad que actores comunitarios puedan establecer alianzas estratégicas con la empresa pública y un proceso constante de fortalecimiento de capacidades de todo el equipo involucrado.



Enseñanzas/mensajes clave

Los sistemas públicos de abastecimiento de alimentos como EMAPA son fundamentales para fortalecer el rol del estado en la sostenibilidad de los sistemas alimentarios, y en el fortalecimiento de los vínculos urbano y rurales, especialmente por sus funciones de:

• Comercialización de productos

• Almacenamiento y distribución de productos

• Generación de valor agregado

• Manejo de reservas estratégicas

• Importación de productos

• Fomento a la producción agropecuaria

• Estabilización de precios

• Entrega de créditos para la producción

• Entrega de subsidios para los productores

• Entrega de subsidios para los consumidores



EMAPA actualmente se encuentra en un proceso de potenciación de sus funciones y alcances de su intervención, generando un trabajo interesante el cual va desde el apoyo directo a los productores por medio de la entrega de insumos, prestamos, asistencia técnica, compras preferenciales, hasta llegar a concretar una iniciativa de comercialización directa de varios productos al consumidor, cumpliendo un rol estratégico que permite el acceso físico y económico a los alimentos.

Proponente

GRANADOS, Sara



Principal entidad responsable

Instituto de Mercadeo Agropecuario (IMA), Panamá



Fecha/periodo

2017



Fuente de financiación

Ministerio de Desarrollo Agropecuario (MIDA)



Lugar

Panamá



Antecedentes/Contexto

El IMA fue creado el 15 de diciembre de 1975, se concibe la idea de darle mayor autonomía al Programa de Estabilización de Precios de Grano.



La creación del Instituto de Mercadeo Agropecuario (IMA), surge como respuesta efectiva a la necesidad del Estado en participar efectivamente en la comercialización de la producción agropecuaria del país, con miras a garantizar mercados internos para esa producción en apoyo a los productores, que defendiera al consumidor con el mantenimiento de mercados estables para los productos de primer necesidad, que regulara las importaciones, en defensa del producto nacional y que abriera mercados internacionales para los excedentes de la producción agropecuaria.



Al mismo tiempo se le han asignado los siguientes objetivos:

- Promover el mejoramiento de los sistemas de producción agropecuaria

- Ejecutar las políticas de mercado que formule el Gobierno

- Garantizar el marcado interno o externo para la producción agropecuaria nacional a precios remunerativos; y,

- Organizar modernizar y controlar los circuitos de mercado de la producción agropecuaria nacional.



En base a estos objetivos y para el cumplimiento de los mismos se han definido las políticas como:

- Política de precios

- Poder comprador oficial

- Ampliación del mercado

- Mejoramiento del sistema de comercialización

- Incorporación al mercado de los grupos marginados.



Enfoque/Objetivos

El Instituto de Mercadeo Agropecuario surge como respuesta al encarecimiento de los alimentos y tiene por propósito garantizar a la población, el acceso a los productos alimenticios de primera necesidad, mediante la venta a precio subsidiado.



La actual administración del IMA tiene como meta primordial la modernización y dinamización de la institución, de forma tal que la comercialización y el mercadeo de la producción agropecuaria panameña pueda responder a las demandas sociales y enfrentar los desafíos internacionales.



- Misión

Ser facilitadores y gestores de los procesos de mercadeo y comercialización en los ámbitos nacional e internacional (agro exportación) del sector agropecuario y agroindustrial con un enfoque de desarrollo integral y sostenible social, económica y ambientalmente.



- Visión

Institución líder, que es referente de apoyo al sector agropecuario y agroindustrial en los procesos de mercadeo y comercialización, a través de un marco integral y sostenible.



Características principales de la experiencia/proceso

El IMA tiene garantiza a la población el acceso a los productos alimenticios de primera necesidad, mediante la venta a precio subsidiado. Es responsable de garantizar el mercadeo interno o externo de la producción nacional a precios remunerativos y regulariza el abastecimiento de alimentos en el mercado interno.



Actores clave involucrados y su función

Instituciones públicas: MIDA, IDIAP, ISA, BDA, e IPACOOP --- Rol de inversión y financiamiento

Instituciones privadas: Banco de alimentos, Cadenas de Supermercados y ANAGAN --- Rol de alianza estratégica a nivel nacional y en territorios

Organismos internacionales: IICA, FAO, OIRSA y OIMA --- Rol de soporte técnico

Asociaciones de productores y PyMES: MICI, ACODECO, ANALMO.



Principales cambios observados que suponen una mejora de la seguridad alimentaria y la nutrición

El alcance de este instituto abarca diversos elementos del sistema alimentario, con funciones concretas de acercamiento urbano rural a partir de acortar las brechas entre productores y consumidores.



Un programa que ha sido exitoso en ese sentido es el de Ferias del Productor. A través de este programa se cumple con el objetivo de apoyar a los productores agropecuarios en la autogestión comercial de sus productos, al tiempo que los consumidores se benefician con la compra de productos de buena calidad a precios módicos y con poca o ninguna intermediación.



Desde el 2015 hasta la fecha se han realizado más de 9400 ferias, entre itinerantes y sabatinas, con un monto total de venta que ronda los B/ 83,000,000 millones, beneficiando directamente a más de 120,000 personas entre productores, expositores y empleos de eventuales.



Actualmente el IMA continúa con el fortalecimiento y expansión del Programa de Ferias del Productor, abriendo nuevos puntos de venta y dotando a las ferias ya existentes con nuevos y mejores equipos como: toldas, tanques de agua y basura, anaqueles y mesas para la exhibición inocua de los productos e incluso congeladores y neveras, que permiten ofrecer un mejor servicio al consumidor. En la actualidad se cuenta con más de 100 puntos de venta permanentes, ubicados de forma estratégica tanto en la ciudad de Panamá como el resto de la República.



Adicional a ello, el IMA desarrolla mini campañas promocionales, con el fin de incentivar e incrementar el consumo de productos agrícolas nacionales. Las mini campañas consisten en la distribución de información de interés y utilidad a los consumidores, a través de los medios de comunicación y en las propias Ferias del Productor. La información distribuida incluye el valor nutritivo de las frutas, datos curiosos sobre su origen e historia, información comercial, así como sus puntos de venta, y precios, al igual que ricas y sencillas recetas.



Desafíos a los que hubo que enfrentarse y cómo se superaron

Existieron varios factores que afectaron el funcionamiento del IMA en los últimos 20 años, entre los que se pueden resaltar están:

- Predominio de políticas de estabilización económica

- Tendencias a la reducción de funciones estatales, que llevaron a muchos países a la restructuración de las funciones del Estado.

- Abandono de la política alimentaria.

- Descuido de la producción de alimentos en países no industrializados, desarrollo rural se presentó en niveles históricamente bajos.

- Situación de la población más vulnerable

Eso llevó a un importante proceso de restructuración que promovió en el IMA dejar de intervenir en el mercado y enfocarse en una institución orientadora y facilitador de los procesos de comercialización y acercamiento de productores y consumidores, rompiendo las brechas urbano rurales, mediante un sistema de extensión comercial sostenido con la fuente de información comercial de los mercados agrícola.



Enseñanzas/mensajes clave

La generación de nuevas plazas de empleo para los productores quienes pueden acceder a un mercado estable para la comercialización de sus productos, sumado al apoyo que se les brinda en la mejora de la producción ya sea de forma directa como indirecta, es una característica que identifica el accionar del IMA.



Por otro lado, también presta atención a las demandas de los consumidores quienes pueden acceder a una diversidad de productos por medio de las diferentes modalidades de abastecimiento de alimentos (tiendas, supermercados, ferias y bodegas).

English translation below

Proponent

Granados, Sara; Millan, Juliana



Main responsible entity

Comité de integración regional SALSA (Soberanía y autonomías alimentarias) Bogotá, Cundinamarca.



Date/Timeframe

2014 - 2022



Funding source

Cooperación belga - Solidaridad Socialista



Location

Provincia de Sumapaz, Provincia de Oriente, Provincia de Occidente en el Departamento de Cundinamarca y Distrito Capital de Bogotá, Colombia



Background/Context

Colectivo SALSA conformado por 30 organizaciones locales



Focus/Objectives

Proponer la construcción de mercados inclusivos a partir de la reactivación de circuitos cortos, acercando la agricultura familiar a los consumidores urbanos, priorizando las producciones BPA, agroecológicas o en tránsito.



Key characteristics of the experience/process

Mercados locales municipales

Articulación de mercados y plataformas comerciales virtuales para mejorar las acciones de comercialización.

Restablecimiento de circuitos cortos entre zonas periurbanas en Bogotá, preservando los corredores de amortiguación de áreas de sensibilidad natural.

Preservación de la producción de alimentos sanos y saludables y el resguardo de zonas de importancia ecosistémica.

Establecimiento de grupos de consumo consiente y solidario con miras en la ampliación y sostenibilidad de la demanda y el acceso económico a una alimentación sana y saludable Economías populares urbanas expresadas por el intercambio de oficios, insumos y conocimientos entre productores rurales agrícolas y proveedores urbanos (máquinas de procesamiento, tecnología, servicios) (Referencia: café tostado producido por una de las organizaciones que hacen parte del Comité, Agrosolidaria seccional Vianí))



Key actors involved and their role

Organizaciones de productores rurales de producción y transformación de alimentos, organizaciones de formación en economía social y solidaria, seguridad y soberanía alimentarias y construcción de políticas públicas locales, organizaciones de formación para el empleo digno de jóvenes en las periferias urbanas, consumidores organizados en grupos de compras solidarias y casas culturales en Bogotá.



Key changes observed with regards to food security and nutrition and sustainable agriculture and food systems

Acercamiento de productores y consumidores mediante acciones de construcción de confianza como las visitas agroturísticas y los talleres conjuntos hacia un consumo sano y local. Transición de las ferias temporales a la constitución de mercados estables con acciones periódicas sostenidas y aproximándose a la autogestión / empleo de nuevas tecnologías hacia la consolidación de nuevas plataformas y formas de intermediación /

Acompañamiento para la consolidación de grupos de consumo consiente y solidario con miras a las diversificación y sostenibilidad de mercados para los productores, así como a la disminución del precio y por consiguiente ampliación y popularización de la demanda.



Challenges faced

Búsqueda hacia esquemas sostenibles de producción vinculados a mercado estables. Consolidación de sistemas de garantías participativos. Consolidación de articulaciones con redes como la RENAF (Red de Agricultura Familiar en Colombia) Responder propositivamente a los desafíos y conflictos por el uso del suelo rural en la periferia de la ciudad con el turismo, los monocultivos agrícolas de alto impacto, la expansión urbana y terciarización de servicios



Lessons/Key messages

Es fundamental trabajar en consolidar propuestas de incidencia en políticas alimentarias locales y regionales, que respondan a ejercicios de articulación funcionales entre organizaciones rurales y urbanas.

Proponent

Granados, Sara; Millan, Juliana



Main responsible entity

SALSA (Food sovereignty and self-sufficiency) Regional Integration Committee, Bogotá, Cundinamarca.



Date/Timeframe

2014 - 2022



Funding source

Belgian Cooperation - Socialist Solidarity



Location

Province of Sumapaz, Province of Oriente, Province of Occidente in the Department of Cundinamarca and Capital District of Bogota, Colombia



Background/Context

SALSA collective formed by 30 local organizations



Focus/Objectives

Propose the creation of inclusive markets based on the reactivation of short distribution circuits, bringing family agriculture closer to urban consumers, prioritizing GAP and agroecological production. 



Key characteristics of the experience/process

Local municipal markets

Coordination of markets and virtual commercial platforms to improve marketing actions.

Restoration of short distribution circuits between peri-urban areas in Bogotá, maintaining the natural buffering corridors.

Conservation of healthy food products and protection of areas of ecosystemic importance.

Creation of conscious and supportive consumption groups with the purpose of enhancing the demand, sustainability and economic access to healthy food. Popular urban economies based on the exchange of trades, inputs and knowledge between rural agricultural producers and urban suppliers (processing machines, technology, services) (Reference: roasted coffee produced by Agrosolidaria Seccional Vianí, one of the organizations in the Committee,))



Key actors involved and their role

Rural food producers organizations, training organizations (focused in social and supportive economy, food security and sovereignty, local public policies, decent employment of young people in the outskirts of the cities), supportive shopping groups and cultural houses in Bogotá.



Key changes observed with regards to food security and nutrition and sustainable agriculture and food systems

Rapprochement between producers and consumers based on trust building initiatives like agro-tourism visits and joint workshops fostering healthy and local food. Transition from temporary fairs to stable markets with continuous periodic initiatives and progress towards self-management / use of new technologies and the consolidation of new platforms and brokering means.

Reinforcement of mindful and supportive consumption, with the aim of enhancing the diversification and sustainability of the markets for the producers, as well as reducing prices and increasing demand.



Challenges faced

Search of sustainable production schemes linked to stable markets. Reinforcement of participatory guarantee systems. Networking with organizations like the Family Farming Network in Colombia (known in Spanish as RENAF). Addressing the challenges and conflicts related to the use of rural land in the outskirts of the cities with touristic initiatives, high impact agricultural monocultures, urban expansion and outsourcing of services.



Lessons/Key messages

Fostering proposals related to local and regional food policies that functionally coordinate rural and urban organizations is essential.

 

English translation below

Proponente

GRANADOS, Sara / GONZALEZ, Julián



Principal entidad responsable

Núcleo de Capacitación Políticas Públicas – Plataforma de Información sobre Agricultura Urbana



Fecha/periodo

2009 - 2016



Fuente de financiación

FAO



Lugar

Santiago, Chile



Antecedentes/Contexto

Las tecnologías de información y comunicación, TICs, aumentan cada vez más las posibilidades de encuentro, cercanía, acceso a la información y por ende al conocimiento, facilitándose de este modo nuevos escenarios y entornos educativos para el aprendizaje, cerrando las brechas de lo urbano y lo rural, facilitando el diálogo de saberes.



En ese ámbito un caso exitoso es la plataforma sobre “Agricultura Urbana y Periurbana como herramienta para la seguridad alimentaria y la lucha contra el hambre a nivel municipal” en el marco del Núcleo de Capacitación en Políticas Públicas.



Donde la agricultura urbana y periurbana surge como un dispositivo para conectar el mundo urbano y rural, siendo una puerta de entrada para abordar la sostenibilidad del sistema alimentario actual, enlazando procesos como la gestión responsable de los recursos naturales con el consumo, y la gobernanza y capacidades institucionales, sobre todo en los gobiernos locales de asumir e integrar nuevos actores a la resolución de las problemáticas de migración, inseguridad alimentaria, marginalidad y crecimiento urbano.



En una región donde hay diversas realidades, la brecha digital es evidente. Desde 2009 aproximadamente 800 personas han participado de esta plataforma, de los cuales un 65% logran finalizar, y el 35% restante no lo consiguen debido muchas veces a la falta de conectividad, acceso e infraestructura en el mundo rural o periurbano para participar e intercambiar sus experiencias en un entorno virtual.



Enfoque/Objetivos

Este modelo se centra en el participante y en la construcción de un proceso de aprendizaje colaborativo.



El aprendizaje colaborativo a través de las TICs enfatiza la importancia de la participación conjunta mediante diálogos, foros, reflexiones, discusiones, trabajos grupales, lecturas y bibliografías recomendadas, y estudios de casos reales entre otras.



El enfoque de esta plataforma radica en que para reflexionar y actuar sobre la tensión latente entre tendencias y experiencias es necesario conocer los fenómenos locales desde el punto de vista de los involucrados y su entorno, por lo que el desarrollo de la plataforma implica una participación activa, no solo en la obtención de un contenido, si no en la retroalimentación y establecimiento de redes.



El objetivo general de la plataforma virtual es “Contribuir al mejoramiento de la seguridad alimentaria urbana y la sostenibilidad de los sistemas alimentarios locales a partir de la incorporación de la agricultura urbana como herramienta de desarrollo municipal y territorial de los países de América Latina y el Caribe”. Esto a través de:

1) herramientas metodológicas apropiadas para informar, difundir y transferir los conocimientos adquiridos, relacionados con la agricultura Urbana y Periurbana a nivel municipal.

2) la formulación e implementación de políticas públicas de agricultura urbana y periurbana a escala municipal, con un enfoque participativo y multiactoral. Intercambio de experiencias y conocimientos.



Características principales de la experiencia/proceso

La difusión de esta TIC busca contribuir al mejoramiento de la seguridad alimentaria urbana a partir de la implementación de herramientas que promuevan el fortalecimiento de sistemas alimentarios locales, facilitando el acercamiento entre productores y consumidores, satisfaciendo las necesidades alimentarias de las poblaciones urbanas de mayor vulnerabilidad, generando vínculos comunitarios, recuperación de espacios públicos y generando emprendimientos más inclusivos.



Para esto se aportan una serie de elementos conceptuales, metodológicos y de política para la integración de este sistema de producción en los planes de desarrollo municipal y territorial.



El proceso de vinculación de actores a la plataforma es voluntario, tiene una duración de 11 semanas, con apoyo de un tutor y el encuentro en foros virtuales. Cada participantes relata su experiencia, aporta elementos de su contexto, adquiere herramientas y desarrolla ejercicios prácticos que van desde la producción misma hasta la gestión municipal. El producto final es un proyecto de agricultura urbana, con un enfoque integral que va desde la producción, el desarrollo de capacidades y la abogacía a través de la gestión de política pública o la conformación de grupos de interés.



Actores clave involucrados y su función

Participantes activos: Funcionarios de gobiernos locales, central (Ministerio de Agricultura, Desarrollo Social, Educación), sociedad civil, academia, facilitadores Equipo técnico: funcionarios FAO en diversos temas, equipo de soporte técnico de la plataforma y un tutor / facilitador / experto



Principales cambios observados que suponen una mejora de la seguridad alimentaria y la nutrición

Parte de los participantes capacitados en AUP siguen ligados a proyectos relacionados con los sistemas alimentarios y seguridad alimentaria, ya sea en temas de producción urbana y periurbana, cooperativas de alimentos, proyectos de educación, gestión local, establecimiento de mercados inclusivos, entre otros.



Desafíos a los que hubo que enfrentarse y cómo se superaron

Este tipo de plataformas enfrentan una brecha digital importante a nivel regional. Si bien muchos países han mejorado su conectividad en áreas rurales, existen diferencias significativas a nivel de territorio. Estos desafíos se materializan en dificultades como:

1) Realizar seguimiento de los participantes y consolidar la colaboración posterior.

2) Potenciar la sostenibilidad de la plataforma.

3) Fortalecer el trabajo intersectorial.

4) Repensar la arquitectura de la información contenida en las plataformas de este tipo.



Actualmente se está levantando información con los participantes de todas las versiones del curso, buscando obtener información sobre las experiencias en marcha, nuevas áreas de interés, de tal manera de fortalecer la plataforma como un sitio de encuentro y una oportunidad de reducir las brechas de conocimiento entre lo urbanos y lo rural.



Enseñanzas/mensajes clave

Estos espacios de articulación favorecen la conexión y colaboración entre diversos actores y experiencias, aspirando a integrar nuevos pensamientos de arreglos institucionales a partir de una comunidad regional que se alimente de flujos continuos de información, saberes e iniciativas. El desafío es potenciar y proyectar un ambiente más eficaz para que los participantes puedan desarrollar, integrar y sostener los conocimientos desde el contexto. Activar redes colaborativas que estén basadas y se desarrollen desde las experiencias locales.

Proponent

GRANADOS, Sara / GONZALEZ, Julián



Main responsible entity

Public Policies Training Unit – Urban Agriculture Information Platform



Date/Timeframe

2009 - 2016



Funding source

FAO



Location

Santiago, Chile



Background/Context

Information and communication technologies (ICT) are offering more opportunities for meeting, whilst enhancing closeness, access to information, and knowledge as a result. In this way, new educational scenarios and environments are enabled, bridging the gap between urban and rural areas, and facilitating knowledge sharing.

The platform “Urban and peri-urban agriculture as a tool to achieve food security and to fight against hunger at the local level”, within the framework of the Public Policies Training Unit, is a successful example in this field.  

In this platform, urban and peri-urban agriculture emerges as a link between urban and rural areas, acting as a gateway to address the sustainability of the current food system, interrelating processes like the responsible management of natural resources with consumption, but also with governance and institutional capacities, especially of local governments, with the aim of introducing and integrating new agents to address the migration, food insecurity, marginality and urban growth issues.

In such an heterogenous region, the digital gap is evident. Since 2009, approximately 800 people have participated in this platform. 65% of them completed the programme whilst the remaining 35% didn’t, due to the lack of connectivity, access and infrastructures in the rural or peri-urban areas that would allow them to participate and exchange their experiences in a virtual environment.



Focus/Objectives

This model focuses on the participants and the creation of a collaborative learning process.

Collaborative learning using ICT highlights the importance of joint participation through dialogues, forums, thoughts, discussions, group work, readings, recommended literature and real case studies among others.

The focus of this platform is based on the need of approaching issues from the perspective of those involved and their environment to address the divergences between current trends and real experiences.  Therefore, the platform entails active participation, not only in the achievement of a target, but also in feedback and networking.

The overall objective of the virtual platform is to “Contribute to the improvement of urban food security and the sustainability of local food systems by integrating urban agriculture as a municipal and territorial development tool in Latin America and the Caribbean “. This is achieved by:

1) Using appropriate methodological tools to inform, transmit and transfer all the knowledge gained, related to urban and peri-urban agriculture at the municipal level.

2) Formulating and implementing public urban and peri-urban agricultural public policies at the municipal level, with a participatory and multi-stakeholder approach, and sharing experiences and knowledge.



Key characteristics of the experience/process

The outreach of ICT aims to improve urban food security by implementing tools that strengthen local food systems. In this way, the rapprochement between producers and consumers is facilitated, food needs of the most vulnerable urban populations are met, community bonds are created, public spaces are recovered, and entrepreneurship is broadened.

For this purpose, several conceptual, methodological and policy elements are made available to mainstream this production system in the municipal and territorial development plans.

Networking between stakeholders is voluntary and lasts for 11 weeks with the support of a mentor and regular meetings in virtual forums. Each participant describes his experience, provides information about its context, obtains the tools and completes practical exercises ranging from production itself to municipal management. The final product is an urban agriculture project, with a holistic approach ranging from production, capacity building and advocacy to public policy management or the creation of interest groups.



Key actors involved and their role

Active participants: Local government officials, central government officials (Ministry of Agriculture, Ministry of Social Development, Ministry of Education), civil society, academia, facilitators

Technical team: FAO officials, platform technical support team and a mentor/facilitator/expert



Key changes observed involving an improvement of food security and nutrition

Some of the participants trained in urban and peri-urban agriculture are still linked to projects related to food systems and food security, with topics like urban and peri-urban production, food cooperatives, education projects, local management, or the establishment of inclusive markets, among others.



Challenges faced and how they were overcome

These platforms face a broad digital gap at the regional level. Although many countries have improved their connectivity in rural areas, there are significant differences at the territorial level. Some of the challenges are:

1) Monitoring the participants and consolidating future cooperation.

2) Enhancing the sustainability of the platform.

3) Strengthening intersectoral work.

4) Reassessing the architecture of the information included in these platforms.

Information is currently being collected with participants from all versions of the course, seeking information on ongoing experiences, new areas of interest, in such a way to strengthen the platform as a meeting place and an opportunity to reduce knowledge gaps between urban and rural contexts.



Lessons/key messages

These communication forums favour networking and cooperation between diverse stakeholders and experiences, with the objective of integrating new approaches to institutional arrangements in a regional community where information, knowledge and initiatives are provided on a regular basis. The challenge is empowering and envisaging a more effective environment where participants can develop, integrate and maintain their contextual knowledge. And boosting collaborative networks based on local experiences.