Forum global sur la sécurité alimentaire et la nutrition (Forum FSN)

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Consultation en ligne sur les Directives volontaires pour la gestion durable des ressources en sols

Chers tous,

Nous avons aujourd’hui la possibilité unique de forger l’avenir de la durabilité des ressources en sols

La « Version Zéro » des Directives volontaires pour la gestion durable des ressources en sols (VGSSM, selon l’acronyme anglais), élaborée afin de promouvoir une gestion durable des ressources en sols de manière effective dans toutes les régions, requiert maintenant vos contributions. Votre apport est nécessaire pour permettre au Groupe technique intergouvernemental sur les sols (ITPS) de mieux encadrer les besoins divers de toutes les parties prenantes.

Cette consultation en ligne, axée sur une série de questions, va vous permettre d’aborder les aspects suivants :

  • La version zéro présente-t-elle un schéma suffisamment complet pour parvenir à une gestion durable des sols dans le monde entier?
  • Ces directives contiennent-elles les éléments techniques pour parvenir à la gestion durable des sols ?
  • Les directives tiennent-elles compte de la vaste gamme de services fournis par les ressources en sols ?
  • Les résultats des directives, une fois celles-ci appliquées, suffiront-ils pour réaliser les objectifs de développement durable (ODD)?
  • Les directives définissent-elles les activités à éviter pour tirer le meilleur parti d’une gestion durable des sols ?

Vous pouvez également nous faire parvenir des commentaires ou des suggestions spécifiques de modification des VGSSM, directement dans un fichier word (en mode de suivi des modifications) à l'adresse [email protected]

La consultation sera facilitée par Dan Pennock, Groupe technique intergouvernemental sur les sols et Ronald Vargas, Secrétaire du Partenariat mondial sur les sols.

Nous vous remercions d’avance de participer à ce processus critique. Nous espérons recevoir bientôt vos contributions pour matérialiser ces directives.

Eduardo Mansur

Directeur, Division des terres et de l'eau, FAO

 

Pour en savoir plus: contexte et processus

Le rapport récemment publié sur l’État des ressources en sols dans le monde a défini dix grandes menaces pour les sols qui doivent être abordées pour pouvoir réaliser les Objectifs du développement durable.  C’est pourquoi il est urgent d’établir et d’amorcer une gestion durable des sols à tous les niveaux. La réalisation d’une gestion durable des sols procurera de nombreux avantages pour tous, d’où l’importance de pouvoir disposer de lignes directrices globales en matière de gestion durable des sols.  

La version révisée de la Charte mondiale des sols, mise au point sous l’égide du Partenariat mondial sur les sols et du Groupe technique intergouvernemental sur les sols (ITPS) contient déjà des principes et des directives formulés avec soin en vue de la mise en place d’une gestion rationnelle et durable des ressources en sols. Toutefois, la Charte pourrait être utilement complétée par des directives techniques plus détaillées concernant la gestion durable des ressources en sols.

En décembre 2015, durant la célébration de l’Année internationale des sols, le Conseil de la FAO, à sa cent cinquante-troisième réunion, s’est prononcé en faveur de l’élaboration de Directives volontaires pour la gestion durable des ressources en sols visant à faciliter la mise en œuvre de la charte mondiale des sols et à promouvoir une gestion durable des ressources en sols de manière effective dans toutes les régions.

L’ITPS a été chargé d’élaborer une version préliminaire des directives volontaires pour la gestion durable des ressources en sols. Cette première question est maintenant soumise à un processus global de consultation en ligne avec toutes les parties prenantes et partenaires intéressés. Ces contributions sont destinées à enrichir directement la version préliminaire des directives préparées par l’ITPS; le  processus se poursuivra avec la présentation de la « version préliminaire » au Groupe de travail à composition non limitée qui sera chargé de peaufiner le texte et de le présenter à l’Assemblée plénière du Partenariat mondial sur les sols, le Comité de l’agriculture (COAG) et, une fois adopté, au Conseil de la FAO.

 

Cette activité est maintenant terminée. Veuillez contacter [email protected] pour toute information complémentaire.

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France

Réponse de la France à la consultation en ligne portant sur l'avant-projet de Directives volontaires pour une gestion durable des sols

Nota bene : en complément de la réponse au questionnaire, quelques suggestions rédactionnelles préliminaires dans le texte des directives sont également proposées.

La version zéro présente-t-elle un schéma suffisamment complet pour parvenir à une gestion durable des sols dans le monde entier?

Cet avant-projet est une bonne base de discussion. Il pourrait cependant très utilement être complété en particulier sur les points suivants :

  • approfondir les questions agronomiques dont l'analyse reste assez partielle (voir ci-dessous). Il manque aussi des références aux services relatifs au cycle de l'eau (il n'y a pas d'évapotranspiration sans végétaux... et pas de végétaux sans sols vivants et fonctionnels).
  • La principale pratique agronomique recommandée est le « sans labour ». Il existe pourtant de nombreuses autres approches qui devraient également être décrites : agriculture biologique, agro-écologie, agroforesterie, intérêt des rotations…
  • La gestion de la fertilité et des flux de nutriments est trop centrée sur l'azote au détriment d'autres éléments qui ont un impact également très important
  • La sécurité alimentaire est abordée au point 4 de manière trop partielle : la production et la productivité ne sont qu'une partie des 4 piliers de la sécurité alimentaire. Les questions d'accès, de nutrition, de qualité sanitaire restent des défis pourtant très prégnants encore aujourd'hui. Cette définition partielle amène à se centrer de manière excessive sur les questions de rendements (« high-yelding varieties ») et occulter d'autres critères importants dans la prise de décision des producteurs : comment gérer la structure des sols, comment limiter la pression des insectes, parasites (exemple nématodes, taupins..) et autres maladies, comment gérer les risques (climatiques, économiques), l'adaptation au changement climatique… Répondre à l’ensemble de ces préoccupations et défis requiert une approche plus globale.
  • La question cruciale des pollutions et contaminations des sols n'est quasiment pas traitée. Or, si l'utilisation de composts, de déchets urbains… peuvent être des options très intéressantes, il convient d'aborder la question de la bonne gestion des risques sanitaires ou de contamination possible si elle n'est pas réalisée dans de bonnes conditions : des recommandations en ce sens devraient être ajoutées.
  • Il conviendrait de mentionner la bioéconomie au sens large (il n'est question dans le texte que de "fibre and fuel supply" ce qui semble limitatif).
  • Le tableau 1.1 est assez incomplet. Par exemple la partie « provisioning services » mentionne dans habitat l'intérêt pour les oiseaux et ne mentionne pas explicitement les organismes et microorganismes du sol comme de tous les organismes dépendant de la production primaire terrestre, dont le lien avec le sol et les services rendus sont pourtant essentiels
  • Enfin, la dernière partie (communication, plaidoyer, suivi…) est incomplète : d'une part le GSP n'est pas le seul acteur à mobiliser, on peut mentionner le CNUCCD, l'initiative 4 pour 1000…. De même la question du suivi (dans le titre) n'est pas traitée dans cette partie 5.

Ces directives contiennent-elles les éléments techniques pour parvenir à la gestion durable des sols ?

De nombreux éléments techniques sont mentionnés mais ces éléments sont souvent trop partiels, les approches proposées ne sont pas suffisamment intégrées. Par exemple :

  • les flux de nutriments n'abordent pratiquement pas la question des exportations de nutriments par les cultures (seulement au quatrième point du 3.4), l'essentiel de la question des nutriments porte sur l'azote, qui peut être fixé à partir de l'atmosphère, mais ce raisonnement ne peut pas être appliqué pour des éléments tels que P ou K dont le cycle n'a pas de passage par l'atmosphère : ce qui est exporté par les cultures doit être compensé par des apports, la seule altération des roches n'étant pas en mesure de compenser des exportations importantes.
  • Ainsi par exemple au 3.4 portant sur le cas où des excédents de nutriments sont apportés, les bandes enherbées ou zones humides ne peuvent en résoudre qu'une partie (azote) mais pas la totalité (le phosphore et le potassium ayant un cycle terrestre exclusivement)
  • les mesures d'équilibrage des nutriments mentionnées au 3.4 point 2 ne mentionnent pas du tout les risques de contamination inhérents à l'utilisation de composts incluant des déchets urbains (ordures ménagères - household refuses - et/ou boues, fussent-ils compostés)
  • les paragraphes portant page 11 sur The soil filters and neutralizes any added pollutants" sont à revoir. Le titre est inapproprié et doit être revu : en effet, alors que le contenu développé évoque plutôt (à juste titre) des démarches préventives, ce titre laisse croire que le sol peut éliminer les polluants, message qui nous semble dangereux: il ne s'agit pas de neutraliser des polluants ajoutés.... mais bien d'éviter d'en ajouter. Il manque également dans ce titre un point d'alerte sur la qualité des matières organiques apportées aux sols agricoles en fin de cycle de vie des produits organiques issus de zones urbaines.

De plus le document peine à mettre en relief l'importance / la proportion des phénomènes. Ainsi la structure de la partie 3, dont le chapeau reprend les principes 8 et 9 de la charte peut laisser croire que les principes 8 et 9 peuvent avoir le même poids, alors que le 8 (démarche préventive) est essentiel pour avoir un effet important, le 9 (réhabilitation), s'il reste un enjeu majeur dans bien des contextes (zones dégradées et /ou désertifiées) concernant des surfaces moindres. Paradoxalement, dans la suite de la partie, la question de la réhabilitation des sols n'est quasiment pas abordée. Une partie spécifique pourrait être incluse (point 3bis).

Les directives tiennent-elles compte de la vaste gamme de services fournis par les ressources en sols ?

Les services cités sont nombreux mais pas complets (en particulier les services sociaux peuvent paraître très incomplets puisque les fonctions de supports d'aménagements ne sont pas ou peu mentionnées), les fonctions culturelles semblent très largement sous-estimées (paysages, cultures gastronomiques, tourisme, archéologie, mémoire...) .

Les résultats des directives, une fois celles-ci appliquées, suffiront-ils pour réaliser les objectifs de développement durable (ODD)?

Pas certain, en particulier pour ce qui concerne la prévention des risques de pollutions diffuse et contamination des sols, pour ce qui concerne le maintien de la fertilité des sols (équilibre des nutriments), ou encore pour lutter contre la déforestation et l'artificialisation des sols -> impacts possiblement défavorables sur la sécurité alimentaire par minimisation de la difficulté d'atteinte simultanée de l'ensemble des objectifs par les moyens proposés

Les directives définissent-elles les activités à éviter pour tirer le meilleur parti d’une gestion durable des sols ?

Pas encore suffisamment :

  • même si la question de l'artificialisation est mieux traitée que dans des documents précédents, elle devrait être davantage mise en relief ;
  • la question de l'économie circulaire et des précautions à prendre quant à la qualité des matières organiques à accepter ou refuser sur les terres agricoles pour effectuer un retour de matière organique et de nutriments n'est pas posée du tout. Cela favorise le risque de contaminations diffuses importantes et irréversibles.
  • La fin de la partie 4 est curieusement pessimiste sur le « sans labour » pourtant promu tout au long du document, ce n'est pas très incitatif...
  • La partie 5 est très embryonnaire

Dan Pennock & Ronald Vargas

facilitators of the discussion

Dear colleagues/contributors

The e-consultation is now closed, and we would like to thank you all for your participation in the on-line consultation for developing the Voluntary Guidelines for Sustainable Soil Management (VGSSM). During the course of the discussion, it has been fantastic to read the comments and thoughts of the various range of soil users, from farmers organizations to NGOs, universities, soil societies, research institutes, private and public sector, and individuals too.

The quantity and especially the quality of the thoughtful comments received from more than 30 countries are fundamental and will now enable the Intergovernmental Technical Panel on Soils (ITPS), the main advisory body to the Global Soil Partnership, to prepare the first draft of the VGSSM (end of March 2016). This draft will then be submitted to an Open-Ended Working Group for its finalization and submission to the Fifth Global Soil Partnership Plenary Assembly (23-25th May 2016). If endorsed by the Plenary Assembly, the draft VGSSM will be submitted to the Committee on Agriculture (COAG) for its review, and if endorsed to the FAO Council.

The full proceeding will be posted shortly on this website, while you are invited to follow the next steps of the VGSSM development process on the Global Soil Partnership webpages. You may also contact the GSP Secretariat for any further questions.

So, many thanks to all of you for your insights and the passion you bring to achieve sustainable soil management worldwide !

Key Messages from E-Consultation

The guidelines should not be limited to agriculture alone: Many submissions stressed the need to expand the guidelines to include non-agricultural land uses and pointed out the disparity between the World Soil Charter and the Guidelines in this regard.

Need to develop indicators for SSM and monitor adoption: Many submissions emphasised the need to develop a suite of indicators that can be applied to assess SSM; specific measures such as Visual Soil Evaluation, Soil Quality Assessment, and erosion assessment were suggested.

Lack of clarity about stakeholders and governance: There were a number of comments about the need to clarify the stakeholders this document is targeted at. This is also linked to concerns about governance – policy instruments to increase adoption of SSM have to be targeted at the relevant stakeholder.

Expand SSM approaches beyond Conservation Agriculture: There were a wide range of SSM measures beyond Conservation Agriculture (CA) suggested by commentators.  There were also concerns that the zero-order draft had been too negative about CA and that it had been too positive about CA.

Concerns about the voluntary nature of the Guidelines:  Several commentators expressed the hope that the guidelines could be made more binding rather than voluntary.

There  were a large number of suggestions for concepts that should be added or highlighted in the VGSSM. Some of those that were endorsed by multiple commentators were:

Trade-offs: Societies need to make choices about the ecological services offered by soils, and these should be highlighted in the document; this links the definition of SSM more with the classical definition of sustainability.

Soil resistance and resilience:  These related concepts are mentioned in the document but should be promoted as the basis for SSM assessment.

Land Capability and Land Use Incapability Classification: It was noted that degradation occurs when land use is not linked to land capability. This is also linked to the governance question raised by others – who decides on the use of the soil?

Soils and climate regulation: Several commentators felt that the guidelines were weak on the link between SSM and climate regulation.

Biodiversity and SSM: The section on protection of biodiversity was felt to be particularly weak, although the difficulty of assessment was also acknowledged.

Role of soil structure and SSM:  Several commentators felt that the role of soil structure needed to be highlighted.

An integrated soil-sediment-water system approach should be used: The very strong link between SSM and water resources was emphasised by many commentators.

Dan Pennock, Intergovernmental Technical Panel on Soils

Ronald Vargas, Global Soil Partnership Secretary

Dear facilitators,

I congratulate you for the Voluntary Guidelines, a well complete set in fact, and for the opportunity in discussing them in the forum.

Just to add my support to the comment of Timothy Krupnik on "...adding a section on easy to measure and monitor indicators of sustainable soil management that can be implemented by practitioners and including a toolbox of different methods that can be used to maintain and improve soil quality.".

My view is that providing a guide of indicators would greatly help practicioners, framers, consultants, and others on the search for a sustainable managemnt of soils. These should not be set for regulatory purposes.

Best regards,

Fernando

Ing. Agr. Fernando O. García, Ph.D.

Director Regional

IPNI Latinoamérica-Cono Sur

Av. Santa Fe 910

(B1641ABO) Acassuso - Buenos Aires

Argentina

Dear Moderators,

Firstly, I commend the authors and contributors on the effort extended in developing the draft VGSSM. Please find below a few comments on the document;

§  I note that the scope indicates that the guideline will address sustainable management of soils in all types of agricultural system and wonder why the agriculture was the only land use targeted. I appreciate the role of agriculture in soil degradation but it might be beneficial to include other land uses such as horticultural (landscaping), and other transformations of land that do not result in permanent cover.

§  I document would also benefit from including a glossary. For example, I was unaware of what the term “brownfields” referred to. This is said in the context that the guideline are intended to service a wide variety of multi-hierarchal stakeholders.

§  In reviewing the document, I could not help but get the feeling that the guidelines were based on the assumption that agriculture (cropping systems) were at least had some mechanical input. Many of the guidelines focused on erosion control under conventional tillage. However, for many SIDS manual or small scale mechanised production may be limited by residue presence, especially where transplant production is the norm. I don’t think the guideline has focused on small scale farming in relation to examples and strategies presented.

§  Guideline 3.4 which addresses nutrient imbalance can be improved with inclusion of firstly ensuring that diagnostic testing (soil) is performed to guide nutrient inputs.

§  Under the current global scenario, I think that a guideline that addresses climate change implications on sustainable soil management should be included.

I would like to wish the panel success in this needed initiative and look forward to the implementation of these guidelines.

Regards,

Gaius Eudoxie

Lecturer, Soil Science

University of the West Indies

St. Augustine

Trinidad and Tobago

Victor M. Castillo

UNCCD
Germany

Dear  Mr. Pennock and Mr Vargas,

See attached  our comments to the zero-draft of the Voluntary Guidelines for Sustainable Soil Management.

With my best regards

Victor M. Castillo Ph.D

Lead Scientist, Acting Unit Coordinator

Science, Technology and Implementation Unit

UNCCD

Hermann-Ehlers-Str.10

D-53113 Bonn, Germany

First of all, thank you for the opportunity to comment this Voluntary Guidelines for Sustainable Soil Management. It is a good way to share the preliminary draft and collect comments and input from many experts from different countries AND expertise.

My comments will answer mostly to question n.2, “Have all the key technical elements to achieve sustainable soil management been included in the guidelines?” suggesting additional elements that could be included in VGSSM.

Thank you again, see you soon.

Marco Falconi

Soil Protection Department

ISPRA (Italian Institute for Environmental Protection and Research)

www.isprambiente.it/en/

Manuel Gómez Ariza

Asociación Española Agricultura de Conservación
Spain

Estimado señor/ra:

Desde hace años trabajo en temas relacionados con la agricultura de conservación y en mi opinión si se quieren alcanzar los objetivos para el 2030, toda la cadena (desde los gobiernos hasta los agricultores, pasando por las instituciones), deben hacer un esfuerzo tanto técnico como humano.

Para alcanzar estos objetivos en primer lugar hay que plantear metodologías y herramientas para la evaluación y auditoria de la situación real (uso de indicadores, etc.), y así poder evaluar y contrastar la evolución y mejora del sistema. Otro aspecto fundamental es la educación y formación de la población ya que para conseguir un manejo sostenible de los suelos es necesaria una mayor tecnificación tanto de maquinaria como de conocimientos de los agricultores y la población en general.

Agradeciendo su atención, reciba un saludo

Manuel Gómez Ariza

Asociación Española Agricultura de Conservación

Suelos Vivos (AEAC/SV)