Les mots « Vulnérabilité, fragilité, précarité, pauvreté, malnutrition, insécurité alimentaire » peuvent être classés dans une même case, car ils produisent plus ou moins les mêmes effets. Mais d’où proviennent-ils ? Ils proviennent des maux « sécheresse, ravageurs de récolte, infertilité des sols, réduction surface cultivée, conservation inadéquate des produits agricoles, utilisation des outils aratoires, problèmes fonciers, faible revenu, indisponibilité des actifs due à des maladies et à l’exode rurale, problèmes d’hygiène et assainissement, logement, enclavement et ignorance sur la diversification alimentaire». Ces maux se rencontrent le plus souvent dans des endroits défavorisés « Bidon ville, zones rurales »

Fort de ce qui précède, le combat du renforcement de la nutrition doit se faire d’une manière holistique. Prendre en compte :

- Financement de la recherche agricole

- Formation des chercheurs : mettre fin au critère d’âge dans les programmes d’attribution de bourse concernant le Master et le Doctorat

- Création des comités locaux pour le foncier

- Création des banques nationales de crédit agricole avec simplification d’accès aux crédits pour les femmes

- Création des Ministères de la ville avec une des prérogatives « l’hygiène et l’assainissement des villes »

- Les agences du Système de Nations Unies doivent renforcer la collaboration avec les Gouvernements et les ONG.

- Construction des logements sociaux

- Lutte contre les maladies transmissibles (VIH et autres qui déciment les actifs et les chefs de familles)

-Education nutritionnelle : utilisation des médias, des réunions de démonstration culinaire des mères etc.

 

Adèle Irénée GREMBOMBO

Ingénieur Agronome Nutritionniste

Consultante Indépendante en Nutrition

Paris (France)