English translation below 

1/ Les dispositions de l’Accord de l’OMC sur l’agriculture limiteraient les manœuvres politiques de nos pays en voie de développement. Ces critères doivent prendre en compte les niveaux de vie, les niveaux de contraintes, l’impact des changements climatiques et leurs adaptations. Ces critères doivent aussi tenir compte des capacités des pays à s’autonourrir, à être apte aux changements climatiques et à assurer leur sécurité alimentaire. Notons aussi que cette sécurité est en étroite relation avec le développement de ces échanges économiques, qui passent par le désenclavement des zones et le développement routier.

En effet les MGS peuvent être un frein dans le processus d’échanges puisque les pays qui subventionnent assez les produits agricoles, verront ces produits traversés les frontières vues que ceci joue ou influence sur la sécurité alimentaire dans d’autres pays ainsi que sur les politiques.

2/ Nous pensons qu’aucun pays ne peut faire une restriction à l’exportation si ce pays ne considère pas que ceci pourrait atteindre ou affecter sa sécurité alimentaire. De plus, le surplus, plus la production prochaine risquent de baisser le prix de vente vue que l’offre va augmenter. Ainsi la restriction de l’exportation renforce la sécurité alimentaire des pays africains si cela est fait dans le strict respect des normes et pour le développement.

Les disciplines de l’OMC en matière de restriction à l’exportation doivent permettent une grande flexibilité. Les éventuels évènements peuvent surgir, donc si les disciplines ne permettent pas une flexibilité ceci pourrait être un risque. La situation socio politique, les déplacements dus aux changements climatiques, ou à des crises politiques, sont des genres de situations qui peuvent affecter la production et aussi le niveau ponctuel de la sécurité alimentaire. D’où une flexibilité s’avère nécessaire pour régler au mieux certains problèmes d’ordre alimentaire qui en découleront.

3/ Les efforts peuvent être entrepris au niveau multilatéral pour compléter les efforts d’intégration régionale. L’ouverture de leurs frontières, élimination ou diminution des contraintes de normalisation et financières peuvent rendre les exportations plus faciles vers ces pays. Il a certains domaines d’actions mieux pris en compte à certains niveaux. Les restrictions et observations d’exportation entre les pays au niveau multilatéral sont plus flexibles et alléger entre eux qu’entre le niveau régional et multilatéral.

Au niveau régional, les pays préfèrent exportés vers les pays au niveau multilatéral à cause des devises et des capacités d’échanges. Néanmoins il est préférable que les pays au niveau régional se comprennent et consolident leurs marchés avant d’aller sur le marché international.

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  1/ The provisions of the WTO Agreement on agriculture would limit the political maneuvering of our developing countries. These criteria must take into account the standards of living, the degree of constraints, the impact of climate changes and the adaptations to them. These criteria must also take into account the capacity of the countries to feed themselves, to be able to adapt to climate change and to ensure their food security. Please also note that this food security is in direct relation to the development of those economic exchanges which are derived from the opening up of zones and the development of the road network.

Indeed, the AMSs could be a brake on the process of exchange because the countries that give many subsidies for agricultural products will see those products cross the frontiers, given that this will have an effect on or influence food security in other countries as well as on policies.

2/ We think that no country should restrict exports unless that country considers that this could affect or influence its food security. Additionally, surplus, plus the upcoming production risk lowering the selling price because the supply is going to increase. Therefore export restrictions reinforce food security in African countries if that is made in strict observance of the norms and in favor of development.

The WTO disciplines in terms of export restrictions must allow for great flexibility. Possible eventualities could occur, and if the disciplines do not allow flexibility it could be a risk. The socio-political situation, the displacements due to climate change or to political crises, are the kind of situations that could affect production and also the level of food security at a given time and place. Hence, flexibility is necessary to best deal with certain food problems which these situations will provoke.

3/ Efforts could be made at multilateral level to complete the regional integration efforts. The opening of their frontiers, elimination or reduction of normalization and financial restrictions could make exports easier towards these countries. There are certain types of actions that are better taken into account at certain levels. The export restrictions and observations between countries at multilateral level are more flexible and simplified between them than between the multilateral regional level.

At regional level, countries prefer to export towards the countries at multilateral level due to foreign exchange and trading capacities. Nevertheless, it is preferable that the countries at regional level understand each other´s markets and consolidate them before going to the international market.