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Mon expérience en tant que jeune entrepreneur impliqué dans le secteur agricole peut être décrite comme cela:

J’ai commencé à entreprendre en 2013, un projet d’aviculture, avec des camarades de classe, à la fin de l’école secondaire. Le constat que nous n’allions pas trouver d’emploi après l’école et le désir d’entreprendre une activité génératrice de revenues sont les raisons principales qui nous ont poussé à réaliser un projet. L’idée d’orienter notre projet dans le secteur primaire est venue de mes camarades qui étaient déjà intéressés par l’agriculture et l’élevage. Malheureusement ce projet d’aviculture s’est soldé par un échec parce que nous n’avions pas préparé un plan d’affaire. Ce premier échec ne nous a pas découragés.

Nous avons eu accès à une formation sur l’utilisation du Web 2.0 et des medias sociaux pour le développement, dispensé par le Centre Technique de Coopération Agricole et rurale (CTA).

En 2014, nous avons entrepris un nouveau projet d’élevage de chèvres qui dure jusqu’à aujourd’hui. Nous avons commencé avec 5 chèvres au début jusqu’à avoir plus de 20 chèvres que nous vendons aux cabaretiers. Grace à ce projet nous sommes entrés dans le réseau Jeunes Professionnels pour le développement agricole au Burundi (YPARD). J’ai pu créer un blog et une page Facebook pour la visibilité de nos activités.

L’usage des TIC m’a permis d’intégrer dans des réseaux de jeunes actifs dans le secteur agricole et participer dans des conférences en tant que reporter sur les réseaux sociaux, notamment la Semaine Scientifique Agricole à Kigali, le Forum sur le manioc en Afrique centrale à Yaoundé, et la Formation sur l’éducation vétérinaire à Dakar.

Questions : 1. Quelles sont les mesures prises pour limiter l’exode rural des jeunes et encourager la création d’emploi dans les milieux ruraux ?

Questions : 2. Comment peut-t-on encourager l’innovation numérique en tenant en considération le défi du faible taux d’électrification en milieu rural ?

Questions : 3. L’âge moyen du cultivateur africain est élevé, est-il possible de moderniser l’agriculture avec cet indication ?

My experience as a young businessman involved in the agricultural sector can be described as follows:

I started a business in 2013, a poultry farming project, with class friends at the end of secondary school. The recognition that we would not find work after finishing school and the desire to have a business activity that provided revenue were the two main reasons that pushed us to carry out the project. The idea of focusing our project on the primary sector came from one of my colleagues who was already interested in agriculture and rearing cattle. Unfortunately, this poultry farming project ended in failure, because we had not prepared a business plan. This first failure did not discourage us.

We had had access to training in the use of web 2.0 and social media for development, offered by the Centre Technique de Coopération Agricole et rural [Technical and rural centre for agricultural cooperation] (CTA).

In 2014, we started a new business rearing goats which is still running today. We started with 5 goats until now we have more than 20, which we sell to inn-keepers. Thanks to this project we joined the network of Jeanes Professionnels pour le développement agricole au Burundi (YPARD) [Young professionals for agricultural development in Burundi]. I was able to create a blog and a Facebook page to make our activities visible.

The use of ICT [information and communication technologies] has allowed me to join the network of young people active in the agricultural sector and to participate in conferences as well as reporting in social media, in particular the Semaine Scientifique Agricole [Agricultural scientific week] in Kigale; the Forum on cassava in Central Africa, in Yaoundé; and the Training on veterinary education, in Dakar.

Questions: 1: What are the measures taken to limit the rural exodus of young people and to encourage the creation of employment in rural areas?

Questions: 2: How can digital innovation be encouraged taking into consideration the challenge of the low rates of electrification in rural areas?

Questions: 3: The average age of the African farmer is high, is it possible to modernize agriculture given this circumstance?

 

Guy Fleury Giramahoro

Young Profesionnals for Agricultural Development-Burundi /

Youth Agribusiness Incubator-Burundi