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      Sous le Thème: Les légumineuses sont appréciées en raison de leurs bienfaits sur la santé, l’environnement et l’économie. Comment tirer le meilleur parti de leur potentiel? Nous dirons que :

      Les légumineuses : des cultures intéressantes d’un point de vue agro écologique et nutritionnel :

      Les légumineuses ont par nature, la capacité à capter l’azote de l’air, à le fixer dans le sol avant de le réutiliser en partie pour leur propre synthèse protéique. Elles permettent donc de fabriquer des protéines et d’enrichir le sol en azote sans apport extérieur d’engrais. A titre d’illustration, on estime qu’une culture de légumineuses précédant une culture de blé permettrait de réduire de 20% l’apport en engrais azoté sur la culture céréalière.

      Les légumes secs issus des légumineuses sont des produits riches en protéines végétales de qualité : ils permettent ainsi d’enrichir et de diversifier les apports en protéines chez l’Homme.

      En déclarant « 2016 : année internationale des légumineuses », l’Assemblée Générale des Nations Unies a par ailleurs tenu à promouvoir ces qualités auprès des États et de la population mondiale.

      Dans sa promotion de lutte contre la  sous-alimentation et la malnutrition  au sein des communautés locales Camerounaise, le centre pour la communication et le développement durable pour tous (CECOSDA) a mené une enquête  concernant la diversité des cultures que les paysans développent dans leurs exploitations. Il en est ressortit que :

      La plupart des légumineuses  sont des  plantes attribuées à la famille des Fabaceae comme l’arachide (Arachis hypogaea) est en premier lieu, suivie du soja (Glycine max),  le haricot (Phaseolus vulgaris) et  le niébé (Vigna unguiculata) qui  sont les plus cultivés dans les localités camerounaises. Chaque localité au Cameroun à sa préférence alimentaire sur ces quatre variétés de légumineuses et une parmi elle est un peu plus consommée que l’autre en fonction des cultures et des régions. Dans certaines régions camerounaises comme le Centre l’arachide est la plus consommée des quatre légumineuses les plus cultivé dans le pays. À  l’ouest  nous avons le niébé préparé sous forme de gâteau  que l’on appelle en langue locale le « le KOKI » ou « L’EKOKI » c’est un met très prisé en région BAMILEKE. Au ressort de cette enquête menée par  l’équipe  du CECOSDA, il a été remarque que la consommation des légumines était fonction des habitus alimentaire des communautés. Pour favoriser  une meilleure utilisation de ces denrées  dans le régime alimentaire des populations locales il est important de faire de campagnes sensibilisations, de pourvoir les paysan en   semence tout en leur accompagnant dans le processus de production et de commercialisation.

      L’équipe technique du CECOSDA en charge du volet sécurité alimentaire  encourage les ménages des communautés locales  à en consommer comme source de protéine végétale pour lutter contre le braconnage dans les zones réserve forestière du Cameroun. Ce pendant la culture de ces aliments est la plus importante pour ces populations.

      La principale difficulté que rencontre la plupart des paysans des communautés repose sur l’obtention des semences et plus particulièrement des semences améliorées à haut niveau de rendement. Parmi  ces difficultés les plus couramment évoqué par les agriculteurs sont:

      • Manque  de matériel semencier amélioré et à haut niveau de rendement ;
      • Les méthodes de  travailles très rustiques ;
      •  la faible mécanisation des systèmes de cultures limite la plupart des exploitations entre un et trois hectares ;
      •  manque de bonne connaissance aux méthodes de séchage et stockage après récolte ;  
      • Manque de connaissance des circuits de commercialisation ;
      • Manque de voie de communication pouvant favoriser l’écoulant de ces produits après récolte.

      Ces nombreuses contraintes sont  un frein pour les agriculteurs. Le  CECOSDA en tant organisation œuvrant dans la lutte contre la malnutrition et l’insécurité alimentaire organise  les paysans en  groupe (GIC) pour mieux se faire entendre et les inities dans la rédaction des petits projets qui sont subventionné par l’Etat qui met tout à la disposition des communautés lorsqu’un projet est valider.

      D’après plusieurs études, les légumineuses ont la capacité de fixer l’azote atmosphérique et de le redistribuer dans le sol à travers des nodules présents dans leurs racines. La culture des légumineuses rend un grand service à l’environnement et  nécessite une faible fertilisation des engrais chimique et de plus la consommation de ces  plantes peut permettre de couvrir le besoin en protéine  et ainsi de réduire les émissions de GES occasionné par l’élevage.

      En ce qui concerne  les recettes à base de légumineuse, l’une des recettes les plus répandues de chez nous est le KOKI fait à base des graines de Niébé (http://www.editions2015.com/cameroun/recette-koki.php ).

      Ingrédients

      • 1 kg de koki, petits haricots blancs
      • 1l d’eau
      • 600ml d’huile de palme rouge
      • 1 piment
      • Feuilles de bananier pour la cuisson

      Préparation

      • Trempez vos grains de koki dans une grande quantité d’eau durant 6 heures environ
      • Retirer les grains de l’eau, les émonder (retirer leur peau) et les réserver
      • Préparez vos feuilles de bananier comme pour le gâteau de pistache
      • Ecrasez finement les grains de koki (haricots blancs), versez-les dans une terrine
      • Faites chauffer votre huile de palme (il s’agit de la liquéfier, pas de la blanchir). Lorsque toute l’huile est liquide et tiède, versez-en la moitié dans votre pate de koki.
      • Tournez doucement avec une cuillère, ajoutez le reste d’huile et la moitié de l’eau, mélangez bien la pâte de façon à ce que la couleur soit homogène. Rajoutez le reste d’eau et mélangez à nouveau, la pâte doit être fluide comme une crème
      • Parez vos feuilles de bananier comme pour le ngon et versez-y une portion
      • Faites cuire 3h à feu moyen
      • Le gâteau doit être jaune orange genre mangue mûre. Servez avec des bâtons de manioc.

      Regarding the subject: Pulses are valued for their benefits for health, environment and the economy. How to make the most of their potential? We would say:

      Pulses: crops of interest from an agro-ecological and nutritional point of view:

      Pulses have by nature the capability of taking the nitrogen from the air, and fixing it in the soil before using it in part for their own protein synthesis. They are therefore able to produce proteins and enrich the soil with nitrogen without the external contribution of fertilizers. As an example, it is estimated that a crop of pulses preceding a crop of wheat allows a reduction of 20% in the quantity of nitrogenous fertilizers on the cereal crop.

      The dried vegetables coming from pulses are products rich in quality vegetable proteins: they thus make it possible to enrich and diversify the benefits of proteins for human beings.

      When 2016 was declared the International Year of Pulses, the UN General Assembly sought moreover to publicize these qualities to the Governments and population of the world.

      In its promotion of the fight against undernourishment and malnutrition among Cameroonian local communities, the Center for Communication and Sustainable Development for All (CECOSDA) conducted a survey regarding the diversity of the crops that farmers raise in their cultivations. The results are:

      The majority of the pulses are plants of the family of the Fabaceae such as the peanut (Arachis hypogaea) in first place, followed by soyabean (Glycine max), the common bean (Phaseolus vulgaris) and the cowpea (Vigna unguiculata) which are the most cultivated in the Cameroonian localities. Each locality in Cameroon has a food preference out of these four varieties of pulses and, one among them is a little more consumed than the others according to the land cultivated and regions. In certain Cameroonian regions like the Centre, peanuts are more consumed of the four pulses most cultivated in the country. In the West, we have the cowpea prepared in the form of a cake which in the local language we call the "KOKI" or the “EKOKI”, it is a product well appreciated in the BAMILEKE region. As a result of this survey carried out by the CECOSDA team, it has been noted that the consumption of pulses was a function of the dietary habits of the communities. To encourage better use of these crops in the dietary regime of the local population it is important to conduct campaigns to raise awareness, to provide seeds to the farmers at the same time, to guide them in the production and commercialization process.

      The CECOSDA technical team in charge of the food security dossier encourages the local community households to consume them as a source of vegetable protein in order to fight against poaching in the forest reserves of Cameroon. Nevertheless, the cultivation of these foodstuffs is the most important for the population.

      The main difficulty encountered by the majority of community farmers is to find seeds and in particular the improved high yielding seeds. Among their problems, the most commonly raised by the farmers are:

      • Lack of improved and high yielding seeds;
      • Working methods are very unsophisticated;
      • The low level of mechanization of the systems of cultivation restricts the majority of the farms to between one and three hectares;
      • Lack of sound knowledge about drying and storage methods post-harvest;  
      • Lack of knowledge of marketing channels;
      • Lack of means of communication that could encourage the flow of these products after harvesting.

      These many restrictions are an obstacle for the farmers. The CECOSDA, as an organization working in the fight against malnutrition and food insecurity, organizes the farmers in groups (GIC) to be heard better and to initiate them in the drafting of small projects that are subsidized by the State,  which puts everything at the disposal of the communities once a project is validated.

      As shown by many studies, the pulses have the capacity to fix atmospheric nitrogen and to redistribute it in the soil through the nodules that are present in their roots. The cultivation of pulses is of great benefit to the environment and needs only a small amount of chemical fertilizers, and in addition, the consumption of these plants provides for all the protein required and in that way reduces the emissions of GHG caused by rearing livestock.

      Regarding recipes based on pulses, one of the most wide spread recipes in our country is KOKI, made using cowpea (http://www.editions2015.com/cameroun/recette-koki.php ).

      Ingredients

      • 1kg of koki, small white beans
      • 1 liter of water
      • 600 grams of red palm oil
      • 1 pepper
      • Banana leaves for cooking

      Preparation

      • Soak your koki in a large quantity of water for about 6 hours
      • Take the grains from the water, peel them and set them aside
      • Prepare the banana leaves as though to make a pistachio cake
      • Finely crush the koki grains (white beans), pour them into an oven-dish
      • Warm up the palm oil (it needs to be liquefied, not clarified). When the oil is liquid and warm, add half of your koki paste.
      • Stir gently with a spoon add the rest of the oil and half liter of the water, mix the paste well so that the color is even. Add the rest of the water and mix again, the paste must be fluid as a cream
      • Arrange your banana leaves as for a ngon and pour in a portion
      • Cook it for about 3 hours over a moderate fire
      • The cake should be yellow orange like a ripe mango Serve with sticks of cassava.

       

    • >> English translation below <<

      Merci pour la pertinence de  ce sujet

      Intégrer la nutrition aux programmes d’études des établissements d’enseignement agricole

      Un  nouveau contexte  de production agricole et alimentaire caractérise le monde actuel. Face au défi  permanent de la sécurité alimentaire, de la qualité nutritionnelle et organoleptique des aliments, il est important de développer des outils et des méthodes académiques plus adaptés.  Au Cameroun, comme dans la plupart des pays en développement l'une des priorités de la formation des travailleurs agricole porte sur les techniques d'accroissement de la production et de la productivité dans le but d'éradiquer la faim et la pauvreté du  secteur rural. Cependant, selon les rapports d'activités de terrain menées par le Centre pour la Communication et le développement durable (CECOSDA), les techniques d'amélioration de la qualité doivent de plus en plus être enseignées.

      Au Cameroun par exemple la diversité ethnique et culturelle contribue énormément à la diversification du régime alimentaire (On dénombre plus de 280 ethnies aux habitudes alimentaires variées). En général, le type d'aliment cultivé varie selon les localités et les habitudes alimentaires.

      Les programmes scolaires agricoles locaux apportent  la touche scientifique qui permet d'adapter les stratégies agricoles en fonction de la zone agro écologique du pays où se trouve le travailleur agricole.

      Au vue de l'expérience du CECOSDA, je pense que le programme de formation agricole scolaire et universitaire est très important  et doit être renforcé par l'introduction des modules de formation sur :

      1. Les techniques d'optimisation de la qualité ressources agropastorales 

        locales pour une meilleure santé des populations et une exploitation durable des sols. Méthodes d'exploitation des aliments locaux disponibles  pour le développement de régimes alimentaires équilibrés adaptés aux réalités locales ; 
      2. Doter les apprenants des outils leur permettant de maîtriser les 

        propriétés physiques, chimiques et fonctionnelles, notamment des 

        micro-constituants des plantes alimentaires ;

      Il est en réalité important que l'aspect nutrition soit de plus en plus   intégrer dans les institutions de formation agricole afin que le volet 

      nutrition ne soit inconnu par les travailleur de ce secteur.

      Intégrer la nutrition au programme au scolaire de formation agricole  c'est intégrer une nouvelle compétence permettant par exemple aux apprenants de dresser des tables de valeur nutritionnelle des plantes cultivé d'une  localité. A base de ces tables de valeur l'agriculteur pourra aussi 

      élaborer des régimes alimentaires complets, riches et nutritifs pour les populations de sa zone agricole.

       

       

      Thank you for the pertinence of this topic.

      Integrating nutrition into the curricula of agriculture education institutions.

      Today´s world is characterized by a new context of agricultural and food production.  Faced with the permanent challenge of food security, of the nutritional and organoleptic quality of food, it is important to develop the best adapted tools and academic methods.   In Cameroon, as in most developing countries, one of the priorities for training agricultural workers concerns the techniques for increasing production and productivity with the objective of eradicating hunger and poverty in rural areas. However, according to the reports on activities in the field carried out by the Centre pour la Communication et le Developpement Durable (CECOSDA) [Centre for Communication and Sustainable Development for All], techniques for quality improvement should be taught more and more.

      In Cameroon for example, the ethnic and cultural diversity contributes enormously to the diversification of the food diet (more than 280 ethnicities have been recorded, each with different dietary customs).  In general, the type of food cultivated varies according to the location and eating habits.

      The local agricultural teaching programs add a scientific touch which allows agricultural strategies to be adapted to the agro-ecological area of the country where the agricultural worker resides.

      With regards to the experience of CECOSDA, I think that the school and university agricultural training program is very important and ought to be reinforced by the introduction of training modules on:

      1. Techniques for optimizing the quality of local agro-pastoral resources for the improved health of the population and a sustainable use of the land. Methods of using the locally available food for the development of balanced food diets adapted to local conditions;
      2. Providing students with the tools that will enable them to master the physical, chemical and functional properties, in particular the micro-components of food plants;

      In reality it is important that the subject of nutrition is more and more integrated into agricultural training institutions so that the nutritional component is no longer unknown to the worker in the sector.

      To include nutrition in the schools’ agricultural training program is to add a new skill enabling the students to tabulate the nutritional value of cultivated plants in a particular location. On the basis of these value tabulations the farmer could also produce comprehensive, rich and nutritious diets   for the inhabitants of his agricultural zone.