Профиль участника
Г-н Thomas Wenceslas OTTOU
Организация:
FINANCIAL HOUSE S.A
Страна:
Камерун
Область (области) знаний:
I am working on:
La Microfinance
Г-н Thomas Wenceslas OTTOU
English version below
Quels sont les principaux défis rencontrés par les jeunes africains à l’issue des initiatives de développement de capacités axées sur les jeunes dans le secteur agricole?
A l'issue des initiatives du renforcement des capacités, les principaux défis reposent principalement sur trois plans en notre sens: le défi de l'initiative, le défi de l'engagement et le défis de la continuité.
Le défi de l'initiative
En effet, on constate que nombreux sont les jeunes qui veulent entreprendre dans l'agriculture mais commence par la recherche des financements avant de se lancer. Cette démarche n'est pas conseillée pour au moins deux raisons. La première réside dans le fait du découragement. En effet, après deux ou trois rejets du business plan par les banques ou microfinances, ils se lassent. Quelle institution voudrait donner des fonds à une personne n'ayant aucune expérience ni dans le domaine agricole, ni dans les affaires? La deuxième raison tient dans le faite que le jeune doit déjà expérimenter la culture dans laquelle il voudrait s'investir. Ce qui lui permettra de gagner une première expérience, comprendre les cycles de la culture, les saisons, les contraintes les risques etc. L'initiative en question suppose donc d'accumuler un capital expérience après le renforcement des capacités. A cet effet, ils peuvent entre autre faire des séjour dans des plantations pour apporter leur forces de travail et leur industrie. Attention, ces séjours doivent être ciblés au regard de leur idée d'entrepreneuriat.
Le défi de l'engagement
Les cycles des cultures ont généralement des durées importantes avant la production; 3 mois, 6 mois, 9 mois parfois des années. Or, ce n'est que l'engagement qui peut autoriser tout succès dans ce contexte. Quoique capacité, un jeune sans engagement réel ne produira rien. La mobilisation de l'engagement est également importante dans un contexte de manque d'infrastructure de transports, d'enclavement, d'éloignement des bassins de production avec les débouchés (à l'origine de la carence de financement et de la montée du gaspillage postproduction ou post récolte).
Le défi de la continuité
En effet, après un cycle de production, l'engagement peut connaitre un coup tant la mobilisation des ressources a été importante pour un résultat parfois mitigé. Or la continuité ici est le relais de l'engagement. En effet, les différentes expérience capitalisées peuvent aider l'entrepreneur agricole à parfaire sa connaissance du secteur et a obtenir de meilleure résultat, à se faire un carnet d'adresse etc. c'est dès cet instant que la recherche de financement peut facilement aboutir. La notion d'existant participant en grande partie à la continuité. L'intégration de la notion de coaching par les grandes plantations dans lesquels ils ont passés des séjours d'apprentissage.
Il s'agit là des valeurs dont doit s'armer l'entrepreneur agricole à l'issue du renforcement des capacités qui doit lui-même non pas être théorique mais pratique, touchant tous les domaine possible, mais davantage en étroite ligne avec la culture d'intérêt du futur entrepreneur agricole. Comme on dit, pas d'intérêt pas d'action.
English translation
What are the biggest challenges youth in Africa face after going through youth-specific capacity development initiatives in agriculture?
On the subject of youth-specific capacity development initiatives, the main challenges rest on three levels, as we see it: initiative, commitment and perseverance
The initiative challenge
In practice, one can see that the number of young people willing to go into business in agriculture is high, but they begin with the search for funds before starting. This approach is not recommended for at least two reasons. The first is the fact of becoming discouraged. Indeed, after two or three rejections of a business plan by the banks or microfinance institutions, the young get fed up. Which institution would accept to give funds to a person without any experience neither in the agricultural sector or business? The second reason relates to the fact that the young ought to try out the kind of cultivation in which he/she would like to invest. This would allow him/her to have a first experience, understand the crop cycles, the seasons, the restrictions, the risks, etc. The initiative in question therefore assumes the accumulation of a wealth of experience after the development of capacities. In this respect, they could, among other things, spend time in plantations to contribute their practical work and their industriousness. Careful, these work experiences should be tailored to their business projects.
The commitment challenge
The crop cycles generally have significant intervals before production: 3 months, 6 months, 9 months, sometimes years. Indeed, it is only commitment that can bring any success in this context. Even though a young person has received training, if they do not have real commitment they will not produce anything. Building commitment is also important in a context of lack of transport infrastructure, of isolation, of the remoteness of the production regions from markets (the cause of lack of funds and the amount of waste post production or after the harvest).
The perseverance challenge
Indeed, following a production cycle, commitment can experience a setback given that the mobilization of resources has been such an effort for a sometimes indifferent result. Yet, perseverance here is the connection with commitment. Actually, the different experiences gained can help the agricultural entrepreneur to refine their knowledge of the sector and get a better result, to build up their contacts, etc. it is from this circumstance that the search for funding could easily come good. The notion of real participation is due mainly to perseverance. The integration of what has been learned from the coaching by big plantations in which they have spent their apprenticeship.
This is about the values with which the agricultural entrepreneur needs to arm himself when he finishes the development of its capacities which should itself not be theoretical but practical, covering all possible areas, but preferably in direct line with the crops of concern to the future agricultural entrepreneur. As we say, if there is not interest, there will be no action.