FAO au Gabon

Marius Ondo Ondo, maraicher à donguila : « ma vie a beaucoup changé grâce au soutien et à l’accompagnement de la FAO ».

Photo: © FAO
25/09/2020

Libreville, le 24 Septembre 2020- Ondo Marius est âgé de 30 ans, sa vie n’a pas été facile, depuis plus de è ans, ce jeune homme a vécu de petits métiers. Il faut dire que Marius n’a pas eu un parcours scolaire complet, il quitte les bancs de l’école en classe de sixième faute de soutien.

L’an dernier, Marius gagnait sa vie comme vendeur à la sauvette au carrefour Nzeng Ayong à Libreville où il proposait de la kola et des mouchoirs jetables. Au bout d’une année d’activité, il ne parvenait pas à subvenir aux besoin de sa petite amie et leurs deux enfants. Sa situation était si difficile qu’il a décidé de changer d’activité en sollicitant d’intégrer le Programme d’Appui à la Relance de l’Agriculture pour un Développement Intégré et Systémique de Donguila (PARADIS) ». Le projet est un partenariat conclu entre la FAO et la paroisse Saint Paul de Donguila à travers lequel la mission s’engage à mettre à disposition ses terres à des jeunes volontaires désireux de se lancer dans les activités agricoles. Ces derniers, bénéficient de l’encadrement technique des experts de la FAO ainsi qu’un accompagnement opérationnel par la fourniture de semences et du petit matériel agricole nécessaire.

Marius intègre le programme en Février 2019, il réussit à faire de l’assolement en divisant sa parcelle en quatre sous-parcelles sur lesquelles il plante du Gombo, des tomates et des pastèques et des aubergines.  Un an plus tard et après trois campagnes successives de récolte, Marius a généré plus d’un million huit cent mille (1.800 000) francs CFA de revenus.

N’eut été l’apparition de l’épidémie du corona virus, qui impacté négativement ses activités, le jeune maraicher pense qu’il aurait pu générer d’avantage, ils se dit cependant très satisfait de sa conversion « avant d’être maraicher, je ne pouvais même pas rêver de gagner cent cinquante mille franc sur six mois d’activités, aujourd’hui j’ai une ambition de gagner des millions grâce au maraichage, je sais que je vais y arriver. Je remercie vraiment la FAO pour son soutien. Vraiment la FAO a changé ma vie. »

 Aujourd’hui, grâce à sa nouvelle activité, Marius parvient à couvrir les besoins de sa famille, à envoyer ses enfants à l’école, a ouvert un petit commerce pour sa fiancée et mis de côté de l’argent pour faire des économies personnelles.

Ambitieux, Marius envisage de diversifier ses activités notamment dans l’élevage. Confronté à la difficulté d’accès à l’eau, Marius exhorte la FAO de continuer à lui fournir de l’assistance technique notamment sur la fabrication des pesticides biologiques pour mieux combattre les ravageurs et les maladies qui s’attaquent à ses plantes.