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L'Afrique de l’Ouest a, depuis toujours, tissé de forts liens socio-économiques avec les pêches. Le poisson est le principal produit commercialisé au niveau régional et mondial et assure des milliers d’emplois. C’est aussi un aliment très prisé qui fait partie intégrante du régime alimentaire traditionnel d’Afrique de l’Ouest et représente près des deux tiers de toutes les protéines animales consommées.

La pêche revêt encore plus d’importance pour les communautés vivant le long des côtes. Or, la plupart des populations de poissons d’Afrique de l’Ouest sont désormais surexploitées, mettant en danger les moyens d’existence, la sécurité alimentaire et les populations de poissons.

L’Initiative Pêches Côtières-Afrique de l’Ouest couvre le Cabo Verde, la Côte d’Ivoire et le Sénégal.

Elle collabore avec les parties prenantes et les autorités locales pour renforcer la gouvernance et la gestion des pêches, améliorer la chaîne de valeur des produits de la mer, les produits de poissons ainsi que les conditions de travail, en mettant l’accent sur l’autonomisation des femmes qui constituent 60 pour cent de la main d’œuvre totale du secteur post-récolte en Côte d’Ivoire, 30 pour cent au Sénégal et 75 pour cent au Cabo Verde.

L’équipe d’IPC-Afrique de l’Ouest s’attache également à restaurer les mangroves, un lieu de prédilection pour la reproduction des poissons mais cible de dégradations pour le bois des palétuviers qui sert au fumage du poisson, un produit de poisson phare de la région.

L’IPC-Afrique de l’Ouest est mis en œuvre par la FAO en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour l'Environnement. Elle dispose d’un budget 6,5 millions USD en financement du FEM et de 45 millions USD en cofinancement pour une période de cinq ans.