La sécurité alimentaire et nutritionnelle d’une grande part de la population d’Afrique, particulièrement au Sahel et dans la corne de l’Afrique, est marquée par des vulnérabilités aussi bien chroniques qu’aiguës et reste une préoccupation majeure. En dépit de l’environnement agro-écologique et social difficile, les producteurs de subsistance ont développé des mécanismes individuels et communautaires en vue de renforcer leur résilience: ils se sont organisés en associations, ont mis en place des fonds de solidarité ou associations rotatives d’épargne et de crédit, etc. Ces mécanismes peuvent être mis à échelle avec le soutien des acteurs humanitaires et du développement. Partant du constat que la diversification et l’accumulation des biens et des connaissances sont des éléments essentiels à la résilience, le concept des « Caisses de résilience » (CdR) s’articule autour d’une approche centrée sur les communautés agro-pastorales - composées d’hommes et de femmes - qui relie et intègre des activités productives, financières et sociales.