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Le long des côtes du Royaume du Maroc, des femmes jouent un rôle crucial dans l'environnement maritime et les économies halieutiques, particulièrement dans le secteur de la pêche artisanale.

Leurs implications dans ces activités quotidiennes font d’elles des actrices incontournables du segment capture et post-capture et leur assurent, à plus d'un titre, leur moyen d’existence puisqu’elles dépendent majoritairement de la pêche pour se nourrir et gagner leur vie.

Aller en quête de poissons, algues et autres produits de la mer constitue leur unique gagne-pain, et ce, malgré les difficultés. Certaines exercent ce métier par choix, pour d’autres, les circonstances de la vie les y ont contraintes.

Mais la situation est en train d’évoluer.

D’abord par une volonté du Royaume du Maroc à valoriser le travail de ces femmes au travers d’initiatives nationales, à l’image du Programme d’autonomisation économique des femmes et de valorisation du travail des femmes dans le secteur halieutique, dans lequel le département de la Pêche maritime marocain est engagé depuis les années 2000.

Mais également au travers de programmes mis sur pied sous Hautes Directives Royales comme le Programme national intégré d’autonomisation économique des femmes et des filles à l’horizon 2030 baptisé « Maroc-Attamkine ».

S’inscrivant dans ce sillage, un projet de valorisation de métier de pêcheuses à pied a vu le jour grâce à un partenariat au profit de cette catégorie de femmes actives dans les régions d'El Jadida, de Safi et de Chtouka-Ait Baha.

Ce projet, d'une durée d'une année, a fait l'objet d'un partenariat entre le Département de la pêche maritime du Ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts-, ONU Femmes et la Représentation de la FAO au Maroc, et bénéficie d’un soutien financier de 356 509,00 dollars américains du Gouvernement du Japon.

Il profitera à 650 femmes pêcheuses œuvrant notamment dans la culture des algues et des moules.

Le Projet a pour objectif d’améliorer les conditions d’accès aux ressources halieutiques par le renforcement des capacités, l’organisation des coopératives et le transfert des expériences et savoir-faire japonais en faveur des femmes pêcheurs à pied dans les zones côtières sur l’Atlantique, dont les sources de revenus sont réduites en raison d’accès restreints aux marchés perturbés par la crise sanitaire engendrée par la COVID-19.

Le bureau de la FAO au Maroc, qui travaille avec la Confédération nationale de la pêche artisanale au Maroc sur les renforcements des capacités des coopératives de pêcheurs, apportera son expertise technique et exploitera les synergies entre ces deux projets afin d’en accroitre les impacts respectifs.