Archives des nouvelles 2017

Les pressions sur les ressources naturelles, de plus en plus intenses, les inégalités qui continuent de se creuser et les répercussions négatives du changement climatique compromettent la capacité de l’homme à se nourrir par lui-même à l’avenir.

La dernière analyse sur la sécurité alimentaire au Soudan du Sud a entraîné une déclaration sur la famine qui prévaut dans les comtés de Leer et de Mayendit situés dans l’Etat d’Unité. Deux autres comtés risquent la famine. Les vies de près de 100 000 personnes sont menacées.

Selon trois agences onusiennes, la guerre et l’effondrement de l’économie ont laissé derrière eux près de 100 000 personnes confrontées à une situation de famine dans plusieurs régions du Soudan du sud où l’état de famine a d’ailleurs été déclaré aujourd’hui.

La sécheresse qui sévit en Afrique de l’est a fortement contribué à faire baisser les récoltes et à faire grimper les prix des produits alimentaires pour atteindre des niveaux inhabituellement élevés, une situation qui pèse lourdement sur les ménages et pose des risques spécifiques pour les éleveurs de la région.

Si nous n’agissons pas maintenant pour rendre nos systèmes alimentaires plus résilients face au changement climatique, nous risquons de « compromettre » la production alimentaire et de condamner à l’échec les efforts internationaux visant à mettre un terme à la faim et à l’extrême pauvreté d’ici à 2030.

Alors que l’Année internationale des légumineuses s’achève, les haricots, les lentilles et les pois chiches, bien que petits, se révèlent être de puissants alliés en vue de réaliser les Objectifs de développement durable.

Les résultats préliminaires de l’Evaluation de la sécurité alimentaire et de la nutrition en situations d’urgence (EFSNA) indiquent que l’insécurité alimentaire et la situation nutritionnelle s’aggravent rapidement en raison du conflit en cours.

Selon de récentes études, la rouille du blé, qui fait partie de la famille des maladies fongiques et est capable de ravager des cultures entières de blé sensibles et non traités, gagne du terrain en Europe, en Afrique et en Asie.

L'Indice FAO des prix des produits alimentaires affichait une moyenne de 173,8 pour cent en janvier, atteignant ainsi son plus haut niveau en près de deux ans et réalisant un bond de 2,1 pour cent par rapport à décembre et de 16,4 pour cent par rapport à janvier.

Chaque jour qui passe compromet la disponibilité des aliments et l’hygiène alimentaire et ce, à cause des maladies et des ravageurs qui s’attaquent aux plantes et aux animaux. Cela est notamment le cas dans les fermes, les usines, les maisons, dans l’eau douce, à l’air libre ou encore dans les forêts.