Rapport sur les dommages et les pertes dus aux crises/chocs dans l’agriculture

22 pour cent du coût total des catastrophes naturelles concerne le secteur agricole et le chiffre passe à 25 pour cent pour les catastrophes liées au climat. Selon Dominique Burgeon, l’Asie et l’Afrique paient le plus lourd tribut en cas de catastrophes naturelles. Ce phénomène s’est d’ailleurs accentué en termes de nombre, d’intensité et de fréquence au cours de la dernière décennie. Il souligne également le fait que l’on n’accorde pas suffisamment d’attention à l’agriculture tant au niveau de l’action humanitaire que du financement pour la réduction des risques. Pourtant, un seul dollar investi dans la réduction des risques de catastrophes pourrait contribuer à économiser jusqu’à 15 dollars lorsqu’il s’agit de réponse effective aux catastrophes naturelles.