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La Zambie développe son agriculture de conservation avec la FAO
L’UE accorde 11 millions d’euros pour aider 300.000 petits exploitants à produire plus
L'agriculture de conservation optimise le travail, fait un usage efficient des intrants, accroît les rendements et reste écologique.
18 juin 2013, Lusaka/Rome
- L'Union européenne (UE), la FAO et le gouvernement zambien ont lancé un programme de 11 millions d'euros sur quatre ans pour augmenter la production et la productivité agricoles de plus de 300 000 petits exploitants en favorisant la diffusion de pratiques de conservation.
En Zambie, la production des petits agriculteurs est surtout affectée par la dégradation des sols, les prix élevés des moyens de production, des marchés limités et des pratiques lacunaires. Pour y remédier, le programme récemment lancé encourage la pratique d'une agriculture de conservation, méthode propice à une agriculture durable et rentable pour les 315 000 exploitants répartis entre neuf des dix provinces zambiennes.
«L'agriculture de conservation optimise le travail, fait un usage efficient des intrants, accroît les rendements et reste écologique. Elle renforce aussi la résilience à la sécheresse et prévient l'érosion des sols», explique George Okech, représentant de la FAO en Zambie. Et d'ajouter: «Cette approche est privilégiée pour encourager le développement agricole auprès de 40 % de la population rurale du pays qui dépend de l'agriculture pour survivre.»
M. Andris Piebalgs, Commissaire en charge du développement à la Commission européenne, précise: «La Zambie a fait des progrès considérables en matière de développement, notamment agricole. Pourtant, malgré une croissance économique remarquable, le pays reste l'un des plus inégalitaires au monde. J'espère que ce nouveau programme aidera à veiller à ce que dorénavant les bénéfices de la croissance profitent à l'ensemble de la population, et non à quelques-uns seulement.»
Ce nouveau projet s'appuie sur les avancées obtenues par la FAO en Zambie. Entre 2009 et 2012, l'Organisation a en effet mis en œuvre l'Initiative de soutien aux intrants des agriculteurs, avec une contribution de l'UE à hauteur de 16,9 millions d'euros.
Suite à cette initiative, la production maïsicole a plus que doublé, et le pourcentage des familles capables de produire plus que ne l'exigent leurs besoins a progressé, passant de près de la moitié à plus de trois quarts de la population. La superficie des terres consacrées à l'agriculture de conservation a triplé.
Améliorer la production, préserver l'environnement
L'agriculture de conservation est une façon de gérer les écosystèmes agricoles de façon à doper la productivité tout en préservant l'environnement. Elle repose sur trois principes interconnectés: perturber le sol le moins possible, maintenir un couvert végétal en permanence et favoriser la rotation des cultures.
Le labourage est réduit à un absolu minimum. Les produits agrochimiques et les éléments fertilisants sont appliqués dans des quantités qui ne perturbent pas les processus biologiques, d'où une meilleure qualité de sol et des cultures plus saines.
Si elle est complétée par l'adoption d'autres bonnes pratiques, dont le recours à des semences de qualité et la gestion intégrée de la lutte contre les ravageurs et les mauvaises herbes et de l'utilisation des éléments nutritifs et de l'eau, ainsi que par des approches de mécanisation durables, l'agriculture de conservation peut servir de base à une intensification de la production agricole qui soit à la fois durable et axée sur les besoins du marché.
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