FAO au Niger

Halima Djibo retrouve la joie de vivre avec le projet RBA sur la résilience

Halima dans le site maraîcher de Boukoum
21/05/2020

Agée de 37 ans, mariée et mère de quatre filles, Halima Djibo exploitante du site maraicher de Boukoum dans la commune rurale de Dogo, région de Zinder rompt avec l’assistanat comme seul moyen pour elle de nourrir la famille depuis que son mari a perdu la vue en 2016. Mis en place par le programme sur la résilience exécuté par les agences des nations unies basées à Rome (RBA) en Italie à savoir la FAO, le FIDA et le PAM sur financement du gouvernement canadien, ce site de Boukoum de 4,5 hectares dont 2,5 hectares en cours d’exploitation bénéficie à 180 ménages.

Avant les appuis du projet, je vivais de l’assistance des parents, des amis de mon mari et de mes parents. Au bout des deux années, les bonnes volontés ont fini par se faire rare dans notre environnement. Il nous arrive de ne pas manger à notre faim mes enfants, mon mari et moi. J’avais tenté le petit commerce mais je ne suis pas arrivée à tenir le coup car il est difficile d’entreprendre ce type d’activité quand on n’a pas les moyens et surtout sans avoir la possibilité de contracter de crédits.

Mon soulagement est venu à partir d’un mois de l’année 2018 lorsque le projet a démarré ses activités dans notre localité. J’ai pu bénéficier du cash for assets, de l’assistance inconditionnelle, de renforcement des capacités, des semences, du kit caprin et par comble de bonheur, je suis devenue exploitante sur le site maraicher de Boukoum. Je produis de la tomate, de la carotte, de l’oignon, de la pomme de terre et de la salade.  Grâce à ces appuis, ma famille mange à sa faim et diversifie son alimentation. Je ne dirais pas que je suis totalement sortie de la pauvreté mais j’ai franchi un grand pas.

Avec ce projet, je retrouve ma joie de vivre. Je fonde l’espoir et en me basant sur mes capacités de m’investir que je parviendrais à être résiliente dans les prochaines années. Merci au projet et à ceux qui l’ont initié pour nous.