FAO au Niger

Nos programmes

En vue de renforcer la qualité du partenariat qui a toujours existé entre le Gouvernement du Niger et la FAO, le Cadre de Programmation par Pays (CPP) s’est fixé trois priorités durant la période de quatre ans du cycle de programmation pays (2017-2020). Il poursuit les efforts déjà initiés durant la formulation du NMTPF.

Le CPP a été élaboré avec l’implication de tous les partenaires, en particulier le Ministère de l’Agriculture et le Haut-Commissariat à l’Initiative 3N (HC3N) et en collaboration étroite entre les différents acteurs et les partenaires du développement rural (partenaires techniques et financiers présents au Niger, la société civile et le secteur privé) et plusieurs experts des bureaux décentralisés et du siège de la FAO.

 Les trois priorités issues du processus de large consultation sont décrites ci-dessous. Elles sont en cohérence avec le cadre stratégique et les avantages comparatifs de la FAO, les priorités du Gouvernement et les engagements de l’UNDAF. Elles mettent, d’une part, l’accent sur le renforcement des capacités des ministères en charge du développement rural directement liés au mandat de la FAO et de l’autre, englobent tous les efforts d’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

 Après l’adoption du CPP Niger, le plan d’action sera décliné en Plan de Travail et de Budget biennal, puis subséquemment en plan de travail annuel. La FAO se propose de s’attaquer aux priorités du CPP Niger 2017-2020 de façon transversale en vue d’améliorer de façon durable les conditions d’existence des petits producteurs cibles dans un contexte de gestion de risques de catastrophes prenant en compte le changement climatique.

Le Cadre de Programmation Pays (CPP) 2017-2020 vise les priorités ci-après, pour un objectif global « Faim zéro » d’ici 2030 :

 1. Accroissement, diversification et valorisation des productions agro-sylvo-pastorales et halieutiques et promotion de la nutrition.

 2. Appui au renforcement d’un environnement politique et institutionnel favorable au développement agricole, à la sécurité alimentaire et nutritionnelle et à la gouvernance durable des ressources naturelles.

3. Renforcement de la résilience des groupes vulnérables à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle face au changement climatique, aux crises et catastrophes.

 Les domaines ci-dessous sont couverts par le Programme :

  • La lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle à court, moyen et long termes
  • La lutte contre la désertification, la récupération, l’aménagement et la valorisation de terres dégradées (la mise en œuvre de la Grande Muraille Verte Sahélo-saharienne)
  • L’appui aux systèmes de production agricole, forestière, pastorale et halieutique
  • Les appuis institutionnels aux acteurs clés du secteur rural La lutte contre les ravageurs transfrontaliers des plantes et des animaux

Dans tous ces domaines, les méthodologies employées par la FAO ont fait leurs preuves :

  • L’aménagement des terres sur les plateaux, dans les vallées et les oasis et leur mise en valeur ont prouvé que les populations sahéliennes peuvent renverser la tendance à la dégradation, à condition que ces populations soient dotées de moyens et de techniques adéquats.
  • La participation des populations à la conception des actions et à leur exécution demeure l’un des principes de base. En particulier, la participation des femmes dans la réalisation du Programme a dévoilé le rôle déterminant qu’elles jouent dans le développement rural et la lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, ainsi que les approches envisageables pour leur autonomisation au sein des sociétés et cultures traditionnelles (Clubs Dimitra).
  • Le maintien d’un niveau élevé de contacts avec le gouvernement, le développement d’un partenariat tout azimut avec les agences des Nations Unies et les principaux bailleurs de fonds, l’amélioration de la visibilité de la FAO, contribuent à la mobilisation des ressources.
  • Le renforcement de la coopération sud-sud, hier avec le Maroc, aujourd’hui avec la Tunisie, ouvre des perspectives de partenariats mutuellement bénéfiques à tous les niveaux (public, privé, société civile), pour booster l’innovation technologique, le savoir-faire et l’emploi des jeunes.