Alliance des lauréats du prix Nobel en faveur de la sécurité alimentaire et de la paix

Graça Machel

Afrique du Sud

Graça Machel est l'ancienne Première dame d'Afrique du Sud et une militante des droits de l'Homme qui défend les droits des femmes et des enfants. Elle est la veuve de Nelson Mandela, icône de la liberté et ancien président d'Afrique du Sud. Il a reçu le prix Nobel de la Paix en 1993 pour la fin pacifique du régime d'apartheid.

Pourquoi cette Alliance?

L'Alliance des lauréats du prix Nobel en faveur de la sécurité alimentaire et de la paix a été créée par le Directeur général de la FAO en mai 2016 pour mener un travail commun permettant de créer un cercle vertueux dans lequel la sécurité alimentaire permet la consolidation de la paix et inversement. L'Alliance est un groupe de sensibilisation composé des lauréats du prix Nobel de la Paix. Elle vise à amplifier la contribution de la FAO à la prévention des conflits et à donner de la visibilité aux travaux de l'Organisation dans les pays en situation de post-conflit dans le cadre du Programme de développement durable à l'horizon 2030. 

En savoir plus

Des faits
et des chiffres

Les pays en situation de post-conflit connaissent un taux d'insécurité alimentaire élevé et ont 40% plus de risques de connaître un nouveau conflit dans les 10 ans à venir.

L'agriculture représente les deux-tiers des emplois et le tiers du Produit intérieur brut  (PIB) dans les pays en situation de crise prolongée.

Depuis 2000, 48% des conflits civils ont eu lieu en Afrique, où l'accès aux terres rurales est au coeur des moyens de subsistance de nombreuses personnes. La question foncière a d'ailleurs joué un rôle déterminant dans 27 conflits interétatiques sur 30.

En 2014, les conflits et la violence ont contraint 42.500 personnes par jour à fuir leur domicile et à chercher la sécurité ailleurs dans le pays ou au-delà des frontières. Peu de réfugiés (seulement 1%) sont rentrés chez eux, soit le taux le plus bas des trente dernières années.

En 2014, les enfants représentaient plus de 51% des réfugiés, soit le plus haut pourcentage des dix dernières années.