Outils et méthodes

Outils et méthodes

Landscape of the Kagera basin

Les approches globales (intersectorielles) permettront au PGTA Kagera de traiter le de manière globale, en tenant compte des avantages environnementaux et socioéconomiques pouvant être tirés de systèmes plus intégrés d’utilisation des terres et de meilleures pratiques de gestion des ressources (efficacité et fonctions écologiques améliorées de systèmes durables diversifiés qui améliorent la productivité et les revenus avec moins d’intrants et de coûts, tout en contribuant à la conservation des ressources, à la remise en état des terres dégradées et au maintien des services de l’écosystème).

Des alternatives aux pratiques traditionnelles qui ne sont plus viables seront conçues (assolements, jachères, agriculture itinérante, systèmes d’élevage nomades) et à celles qui nuisent à l’environnement (brûlage, labours fréquents, etc.), pour améliorer la couverture du sol, le cycle des nutriments, la lutte biologique, et la qualité et la quantité de l’eau, réduire les pertes en biomasse et renforcer la des systèmes. Parmi les pratiques améliorées figurent, par exemple, l’agroforesterie, l’intégration agriculture-élevage, les cultures intercalaires et les cultures relais et l’amélioration génétique des espèces/variétés, l’agriculture de conservation, la productivité accrue des pâturages et la récolte durable d’espèces sauvages et de leurs produits.

Les interventions réalisées dans le passé pour réduire la dégradation des terres dans le bassin de la Kagera ont été, dans l’ensemble, sectorielles et, comme partout ailleurs dans le monde, tendaient à viser la lutte contre l’érosion et à accuser les utilisateurs locaux des sols, notamment les populations rurales pauvres et marginalisées, d’adopter des pratiques impropres.


Il faudrait, pour maintenir la valeur des ressources naturelles, faire en sorte que les utilisateurs et les parties prenantes locaux puissent bénéficier des résultats d’une exploitation efficace et durable des ressources et des écosystèmes. Tel n’a pas été le cas pour le bassin de la Kagera, en raison notamment duà gérer rationnellement les ressources naturelles. Les mécanismes de gouvernance permettant la gestion collective des ressources en terres et en eau sont faibles, et de nombreux utilisateurs ne participent pas aux prises de décisions, notamment les pauvres, les femmes et les jeunes.

Le projet contribuera à la mise en œuvre de ces différents plans nationaux et stratégies d’une façon cohérente, harmonieuse et efficace, en travaillant en étroite collaboration avec les administrations et les communautés locales, afin de créer les capacités du personnel technique et du district en promouvant des approches intersectorielles de la gestion durable des terres et des agroécosytèmes. Le projet de la Kagera œuvrera aussi au niveau international pour harmoniser les stratégies dans l’ensemble du bassin en vue de procurer des avantages environnementaux mondiaux en mettant fin à la dégradation des terres, en conservant la biodiversité et en renforçant la fixation du carbone, et de contribuer ainsi à la protection des ressources hydriques partagées.

Les approches et méthodes utilisées sont les suivantes:

  • Champ-école des producteurs
  • Plans d'action communautaire
  • Gestion transfrontalière
  • Gestion du bassin hydrographique
  • Innovation et adaptation de la GDT
  • Outils pour l'évaluation des ressources en terre
  • Paiements pour services ecosystémiques