La FAO formalise avec le Fonds vert pour le climat un partenariat de soutien à l’état de préparation


18/11/2016 - 

La semaine dernière, la FAO et le Fonds vert pour le climat (GCF) ont signé un Accord-cadre de préparation qui permettra aux pays en développement de s’associer en partenariat avec la FAO pour des activités qui facilitent leur accès au GCF. L’accord a été signé durant la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP22) à Marrakech (7-8 novembre 2016) par Mme Maria Helena Semedo, Directrice générale adjointe de la FAO, M. Javier Manzanares, Directeur exécutif du GCF a.i., et M. Ousseynou Nakoulima, Directeur GCF de la programmation par pays.

Le Fonds vert pour le climat soutient les activités de préparation des pays dans le but de favoriser leur autonomisation. Les financements destinés à la préparation des pays font partie d’un programme intersectoriel qui vise à améliorer l’efficacité du fonds en habilitant les pays en développement.

La FAO aide les pays à répondre aux impacts des changements climatiques en leur fournissant des directives techniques, des données et des outils qui amélioreront les processus décisionnels et qui leur permettront d’adopter des mesures adaptatives. Le CGF reconnaît à la FAO le statut d’organisation chargée de la mise en œuvre des subventions pour  des projets de moyenne envergure (50-250 millions USD). Ces projets présentent des risques sociaux et environnementaux de niveau moyen.

La FAO en tant que partenaire exécutant du GCF responsable de la préparation, s’engage par le biais des Autorités nationales désignées (NDA) et des organismes accrédités du GCF à élaborer des demandes dans le cadre du Programme de soutien à l’état de préparation, un programme intersectoriel qui vise à renforcer l’engagement des pays vis-à-vis du Fonds. Dans le cadre du Programme de soutien à l’état de préparation, les pays peuvent également demander un soutien pour l’élaboration des Plans d’adaptation nationaux (NAP).

« Ce partenariat nous permettra d’aller de l’avant et d’aider les pays à se servir efficacement des financements pour le climat pour transformer réellement les secteurs agricoles. Investir dans l’agriculture durable peut augmenter la productivité et les revenus tout en améliorant la sécurité alimentaire, » affirme Maria Helena Semedo, Directrice générale adjointe de la FAO.

Le GCF et son mandat

Le Fonds a été établi lors de la 16e conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques en 2010. Il promeut la transition vers un développement à faibles niveaux d’émissions et résilient aux changements climatiques, et aide les pays en développement à limiter ou réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à s’adapter aux impacts des changements climatiques.

Les pays peuvent accéder aux financements de deux manières: directement par l’intermédiaire d’organisations accréditées chargées de la mise en œuvre au niveau infranational, national ou régional, ou par le biais d’organismes internationaux accrédités tels que les agences des Nations Unies et les institutions financières internationales. Le conseil du GCF a défini les principales priorités d’investissement ciblant de nombreuses questions qui coïncident avec le mandat et les activités de la FAO. Notamment, le soutien à la réduction des émissions causées par la déforestation et l’occupation des sols, et l’amélioration de la résilience des moyens d’existence des populations ainsi que de la sécurité alimentaire.