Boîte à outils pour l’homologation des pesticides

Atelier régional sur la Boîte à outils de la FAO pour l’homologation des pesticides et la Convention de Rotterdam – Pays andins (Bolivie, Colombie, Equateur, Pérou)

20/10/2018 - 25/10/2018

Le Secrétariat général de la Communauté andine (SGCAN) a soumis une demande d'assistance technique à la FAO, dans le cadre des dispositions contenues dans la décision 804 qui a approuvé la décision andine pour l'homologation et le contrôle des pesticides chimiques à usage agricole. La décision a mis à jour son manuel technique et a établi les exigences requises et les conditions afin que la méthodologie d'équivalence chimique puisse être utilisée pour l'homologation des pesticides.

La FAO, répondant à cette demande et considérant que plusieurs aspects des besoins exprimés par le SGCAN sont développés dans la "Boîte à outils de la FAO pour l'homologation des pesticides", a organisé l'Atelier régional andin du 20 au 25 octobre 2018 à Lima, au Pérou. Vingt-trois responsables de l'homologation des quatre pays membres y ont participé, ainsi que 4 fonctionnaires du SGCAN, 2 experts internationaux (Canada et Mexique pour la question de l'équivalence chimique), l'équipe de la FAO et le secrétariat de la Convention de Rotterdam.

Les responsables de l'homologation des pesticides ont souligné l'utilité de la Boîte à outils pour l'homologation des pesticides dans leurs tâches quotidiennes, car elle intègre les disciplines et les informations nécessaires à une meilleure évaluation des dossiers, et ont exprimé leur intérêt pour la mettre en application.

Pour sa part, la Secrétaire Générale de la Communauté andine (CAN) a exprimé ce qui suit :

" En vérité, c’est un honneur pour moi que vous soyez ici ;  il y a quatre ans lorsque je suis arrivée, la question des pesticides était un très gros problème dans la CAN; et je suis satisfaite de voir que maintenant le manuel est prêt à entrer en vigueur et aussi sera complété de façon à obtenir une homologation efficace et sûre. Pouvoir compter sur la FAO, sur la Convention de Rotterdam, savoir que nous faisons des heures supplémentaires pour y parvenir, reflète la qualité des êtres humains que nous sommes et ce que nous voulons laisser à nos enfants, une planète avec un avenir dont toutes les générations pourront continuer à profiter.