Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture

Des experts africains discutent des moyens d'améliorer la documentation des ressourcesphytogénétiques grâce au Système mondial d'information

21/12/2017

Des experts de 18 pays africains se sont réunis au Cap, en Afrique du Sud, et ont discuté de la manière d'améliorer la documentation des ressources phytogénétiques et l'échange d'informations grâce aux normes, aux outils et aux services du Système mondial d'information du Traité international et au renforcement des initiatives régionales existantes.

L'objectif de l'atelier était de renforcer les capacités tant individuelles qu'institutionnelles de documentation et d'échange des ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture (RPAA). L'atelier a été organisé par le Secrétariat du Traité international sur les RPAA en collaboration avec le Secrétariat de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC en anglais) et le Bureau de la FAO en Afrique du Sud, du 12 au 14 décembre 2017.

L'événement a été rendu possible grâce à l’appui financier du Gouvernement de l'Allemagne à travers le projet GCP / GLO / 685 / GER et l'Initiative de politique en matière de ressources génétiques mise en œuvre par Bioversity International et soutenue par le Gouvernement des Pays-Bas, qui a soutenu la participation de 36 experts de la région.

L'atelier a également permis à dix Points focaux nationaux du Traité international de discuter et de donner suite aux principales décisions adoptées par la septième session de l’Organe directeur au début du mois de novembre 2017.

Évaluation à travers l’établissement de rapports nationaux

Tous les participants ont présenté un aperçu des programmes nationaux de conservation et d'utilisation des ressources phytogénétiques en mettant l'accent sur le travail des banques de gènes nationales dans la gestion des collections et sur la collaboration avec les banques communautaires de semences, les agriculteurs et les obtenteurs.

À cet égard, plusieurs pays membres de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) ont mis en évidence l’appui au réseau SPGRC (Centre de ressources phytogénétiques de la SADC) et son système de gestion de la documentation et de l'information appelé WEB SDIS qui donne accès à plus de 17.000 obtentions.

Parmi les participants il y avait des responsables de banques de gènes, des obtenteurs, des généticiens, des experts en conservation in situ et des plantes sauvages apparentées aux cultures, des bioinformaticiens et des spécialistes de l'information. Les conférenciers ont décrit les avantages de l'utilisation des identifiants numériques d'objets (DOIs), comment ils permettent d'identifier et de documenter de manière unique les ressources phytogénétiques à long terme et d'accroître l'interopérabilité des données entre les systèmes, qui était depuis longtemps l'une des principales exigences de la communauté des utilisateurs.

Dans ce contexte, le Centre de ressources phytogénétiques de la SADC et le Secrétariat du Traité international prévoient d'accroître la collaboration dans le domaine de la documentation et de l’échange d'informations.

En plus des membres de la région de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), des participants de l'Érythrée, de l'Éthiopie et de l'Ouganda se sont joints à l'événement de renforcement des capacités et ont illustré leurs systèmes de documentation au niveau national.

L’ordre du jour de l'événement comprenait des activités de formation stratégique sur les normes de documentation, des présentations concernant d'autres systèmes et instruments d'information du Traité international et des systèmes et initiatives partenaires, comme le suivi du deuxième Plan d'action mondial pour les ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture  (Deuxième PAM).

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