22/05/2017

Plus de 25 experts en documentation et échange d’information provenant de 15 pays de la région du Proche-Orient et d’Afrique du Nord se sont réunis au Caire du 9 au 11 mai 2017 pour participer à un atelier régional de renforcement des capacités visant à mettre en œuvre le Système mondial d’information sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture.

L’atelier a été organisé par le Secrétariat du Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture (TIRPAA) en collaboration avec la Banque de gènes nationale  et l’Institut de recherche en génie agricole d’Egypte et avec le soutien du Bureau régional de la FAO pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord.

La réalisation de l’évènement a été possible grâce à l’appui financier du Gouvernement de l’Allemagne à travers un projet qui favorise l’adoption d’identifiants numériques d’objets. L’atelier a également bénéficié des efforts déployés récemment et des activités de coordination accomplis dans la région par l’Association des institutions de recherche agricole  du Proche-Orient et d’Afrique du Nord.

‘L’atelier a encouragé l’utilisation de normes et d’outils communs visant à faciliter l’enregistrement et l’identification du matériel de RPGAA dans le Système mondial d’information’, a déclaré le Dr. Kent Nnadozie, Secrétaire par intérim du Traité international.

L’évènement a réuni des gestionnaires de banques de gènes, des obtenteurs, des généticiens, des experts en plantes sauvages apparentées/ in-situ, des bio-informaticiens et des spécialistes en information de la région désignés par les Points Focaux Nationaux.

‘Dans la banque de gènes nationale d’Egypte, nous conservons 24.000 échantillons de cultures et forage, et nous utilisons l’Accord type de transfert de matériel (ATTM) pour leur distribution. Nous sommes prêts à faire rapport sur eux et à échanger avec d’autres intéressés des informations précieuses sur la collection’, a déclaré le Dr. Hanya El Itriby, Point Focal National du Traité International en Egypte.

‘Nous avons récemment adopté GRIN-Global en tant que système de documentation et nous sommes intéressés à nous relier directement au Système mondial d’information pour rendre nos informations plus visibles’, a déclaré  le Dr. M’Barek Ben Naceur, Directeur de la Banque de gènes de Tunisie. Il a ajouté que l’institution est stratégiquement positionnée pour collaborer avec d’autres pays de la région.

Les besoins de la région

Les experts ont également participé à une évaluation régionale de l’état des systèmes de documentation. Les participants ont fourni des informations sur dix systèmes de documentation différents, dont les principales forces et faiblesses ont été analysées. Lopération a tenu compte du matériel disponible dans le Système multilatéral et de l’utilisation de l’Accord type de transfert de matériel du Traité international.

Plusieurs pays ont indiqué que leurs systèmes de documentation sont archaïques et qu’ils ont besoin d’un certain type de soutien pour les moderniser et les lier aux travaux des obtenteurs et des agriculteurs. Les principaux résultats d’évaluation seront bientôt mis à disposition par le  Secrétariat du Traité International.

En outre, les participants se sont familiarisés avec les outils développés par le programme de formation Capfitogen du Traité international, la supervision du Plan d’action mondial sur la conservation et l’utilisation durable des RPGAA, le système de documentation de banque de gènes GRIN-Global et la base de données Genesys. Le portail Eurisco a également été présenté en tant qu’ échantillon d’un produit coordonné découlant d’une coopération régionale.

Les experts ont également préparé une brève liste de recommandations visant à renforcer davantage la coordination régionale et la mise en réseau à travers le Programme de travail sur le Système mondial d’information sur des sujets d’intérêt commun, des outils, des normes, et des capacités individuelles et institutionnelles. Parmi les recommandations, ils ont cité la réorganisation des réseaux existants sur les ressources phytogénétiques en collaboration avec l’Association des institutions de recherche agricole du Proche-Orient et d’Afrique du Nord.