Structure et partenaires

Comité international de coordination AIQ-CIC

Pour le bon déroulement des activités énoncées dans la section précédente, il est fondamental de créer une structure organisationnelle adaptée à la mise en œuvre de l’AIQ. Un Comité international de coordination (AIQ-CIC) est par conséquent mis en place pour diriger les opérations et fixer les grandes lignes de la mise en œuvre de l’AIQ aux différents échelons.

Le Comité AIQ-CIC est chargé d’établir des directives, de veiller à la conformité avec les objectifs et d’atteindre les objectifs de l’AIQ, en coordonnant les diverses activités lancées dans le cadre de l’AIQ ainsi que les travaux de chacune des trois commissions qui en seront responsables.

La Résolution de l’ONU a invité la FAO à faciliter la coordination des activités compte tenu de son expérience en matière d’organisation d’années internationales, telles que celle du riz (2004) et de la pomme de terre (2008). La FAO présente également l’avantage de disposer d’un réseau de bureaux régionaux, de liaison et de représentation à l’échelle mondiale, dotés des infrastructures et des capacités de développer une campagne mondiale visant à promouvoir la culture et la consommation du quinoa.

Des représentants des organisations internationales, d’instituts de recherche, de populations autochtones, de la société civile (ONG), d’universités et du secteur privé dans les Etats membres seront des partenaires stratégiques du CIC.

Les partenaires stratégiques permettront de représenter de vastes secteurs au-delà des frontières nationales et constitueront un groupe consultatif.

Afin de faciliter la mise en œuvre des éléments de la stratégie, le Comité de l’AIQ sera doté d’une commission pour chacune de ses trois composantes: information et communication; recherche, technologie et commercialisation; collecte de fonds et coopération.

Structure organisationnelle pour la mise en œuvre du Plan-cadre de l’AIQ
 

Secrétariat technique

Un Secrétariat technique de l’AIQ sera mis en place à Santiago du Chili, au Bureau régional de la FAO pour l’Amérique latine et les Caraïbes. Il bénéficiera de l’appui du siège de la FAO à Rome.

Comités nationaux

Le rôle des Comités nationaux, constitués des différents partenaires de la filière, sera de concevoir et de mettre en œuvre des activités à l’échelon national, jugées appropriées par le pays et alignées sur le Plan-cadre.

La structure des comités nationaux sera définie par les comités eux-mêmes ou par tout autre instrument que le gouvernement jugera utile. Il est conseillé de doter les comités nationaux d’un point focal dans les domaines généraux de coordination: information et communication; recherche, technologie et commercialisation; collecte de fonds.

Rôle des partenaires

La résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies énonce explicitement la nécessité pour toutes les parties prenantes de travailler de concert durant et après la clôture des célébrations de l’AIQ.

Dans ce contexte, les parties prenantes identifiées sont les suivantes:

Les Gouvernements des pays producteurs et consommateurs de quinoa peuvent offrir le contexte politique, technique, économique et social pour promouvoir l’essor du quinoa dans le monde. Les institutions publiques ont l’importante responsabilité de veiller à encourager et à faciliter l’accès aux stratégies de production et de consommation durables.

La FAO offre un appui technique au Comité de coordination par le biais de son Secrétariat technique dans le but de faciliter les célébrations de l’AIQ. (Voir les détails de la structure des groupes de travail du Secrétariat à l’Annexe 3)

D’autres organismes des Nations Unies et centres de recherche-développement tels que le PAM, le PNUD, le PNUE, et les centres de recherche du GCRAI ont un rôle important à jouer. Le CIRAD, l’IDR, Bioversity International et d’autres centres du GCRAI peuvent contribuer à un certain nombre de programmes, projets, accords, initiatives de recherche et autres mécanismes liés au quinoa.

Les organisations non gouvernementales (ONG) s’intéressent véritablement à la promotion du développement durable du quinoa dans le monde et peuvent contribuer à la diffusion des technologies durables et de l’information.

Les associations de producteurs, les communautés rurales et les populations autochtones, détenteurs des savoirs traditionnels, ayant acquis une expérience pratique et connaissant toute la richesse culturelle liée au quinoa, sont des partenaires essentiels. Et l’AIQ constitue un cadre idéal pour les reconnaître et les valoriser.

Le secteur privé possède une certaine expérience en matière de production, transformation et commercialisation du quinoa. Il participe à nombre d’activités de recherche et au développement de nouveaux produits et de niches commerciales.

Les universités et instituts de recherche comptent parmi les plus vastes réseaux de coopération pour la promotion de la culture mondiale, car ils détiennent les connaissances techniques en matière de recherche de pointe et de savoir-faire traditionnel. Les centres de recherche tels que l’Institut national pour l’innovation agricole et forestière (INIAF) en Bolivie, l’Institut national d’Innovation agraire (INIA) au Pérou, et l’Institut national autonome de la recherche agricole (INIAP) en Equateur seront les partenaires clés de la mise en œuvre de cette Année internationale du quinoa.