FAO en République démocratique du Congo

Histoires de réussite

Madame Charlotte Phambu est mareuyeuse et Présidente de l'Union des mamans mareyeuses de Muanda. Agée de 52 ans et mère de 3 enfants, 2 filles et un garçon, Madame Charlotte est attachée à ses activités d'achat, de fumage et de commercialisation du poisson depuis 30 ans.

Grâce au projet " Appui à la réduction de perte post-capture du poisson à l'estuaire du fleuve Congo dans la province du Bas Congo", mis en œuvre par la FAO, elle a bénéficié de plusieurs formations notamment sur l'hygiène et assurance qualité du poisson, les Techniques de construction et d'utilisation des fumoirs FAO-Thiaroye de Transformation " FTT " et la Valorisation des produits de pêche à faible valeur commerciale.

Donnez aux femmes l’accès à l’information et la possibilité de communiquer, et ells changeront le monde. Telle est la logique sous-jacente des clubs d’écoute communautaires Dimitra de la FAO – des groupes de femmes rurales, mais également d’hommes et de jeunes, qui se réunissent régulièrement pour débattre des problèmes et défis qui se posent en matière de développement, et pour trouver des solutions ensemble. Travaillant avec des stations de radio communautaires, qui produisent des émissions interactives dans les langues locales pour améliorer la connaissance et la comprehension de questions importantes pour la vie et les moyens d’existence des communautés, les clubs d’écoute permettent à leurs membres de devenir les acteurs de leur proper développement.

L’instabilité politique qui régnait dans le pays dans les années 1990 et au début des années 2000 est en grande partie responsable des problèmes que connaissent ses villes aujourd’hui. En plus de devoir gérer leur proper accroissement de population, elles ont également dû subvenir aux besoins de millions de migrants d’origine rurale et des réfugiés affluant des provinces de l’Est, ravagées par la guerre. La population de Kinshasa est passée de 3,5 millions d’habitants en 1990 à près de 9 millions en 2011; en 2025, elle aura dépassé les 12 millions de personnes.

Tout le continent africain souffre des conséquences de cette urbanization rapide, les villes surpeuplées étant incapables de subvenir aux besoins des citadins pauvres, qui n’ont pas accès à la terre et sont incapables de produire leur propre nourriture. Les quelques-uns qui ont réussi à créer de petits jardins et à planter des légumes sur des terres inutilisées dans les villes et leurs environs étaient souvent considérés comme des squatters, car ils cultivaient ces terres de manière illégale. Pourtant, il s’agissait pour la plupart d’entre eux de leur seul accès à la nourriture.