FAO au Sénégal

Le Sénégal est le pays d’Afrique subsaharienne le plus à l’ouest du continent africain. Il est bordé par l'océan Atlantique, la Mauritanie, le Mali, la Guinée et la Guinée-Bissau. Le pays s’étend sur 196 722 km2 et est traversé par trois fleuves: le Sénégal (1700 km), la Gambie (750 km) et la Casamance (300 km). Le Sénégal possède un climat tropical sec caractérisé par deux saisons : une saison sèche de novembre à juin et une saison des pluies de juillet à octobre. On distingue trois types de végétation: forêt au sud, savane au centre et steppe au nord. La population est estimée à 13 635 927 habitants avec une densité de 65 hbts/km2. Le taux de croissance démographique de 2,48% et l’espérance de vie moyenne de 61 ans. L'Indice de Développement Humain (IDH) du Sénégal est de 0,470 en 2012, un chiffre inférieur à la moyenne des pays d'Afrique subsaharienne.

Depuis 2005, des chocs répétés ont contribué à réduire la croissance du revenu par habitant à un niveau à peine plus élevé que le taux de croissance de la population. L'enquête auprès des ménages de 2011 indique que le taux de pauvreté a diminué et est de 46,7% mais le nombre de personnes pauvres a augmenté. En 2011, l’agriculture représente 17% du PIB et occupe 40% à 60% de la population. Plus de 3 sénégalais sur 5 dépendent du secteur agricole. L’agriculture au Sénégal est essentiellement pluviale et saisonnière, comme en témoigne la forte fluctuation des productions sur la dernière décennie. La majorité des producteurs agricoles sont de petits exploitants qui cultivent la terre selon des régimes fonciers traditionnels. La plupart d’entre eux combinent cultures de rente (arachide, coton) et cultures vivrières de subsistance (mil, sorgho, maïs), et pratiquent l’élevage extensif. L’horticulture se développe dans la zone des Niayes (le long du littoral) et dans les terres irriguées le long du fleuve Sénégal.

La mise en œuvre de programmes spéciaux (riz, maïs, sésame, etc.) et de programmes de subvention d’intrants agricoles et d’équipements ont permis d’enregistrer des résultats satisfaisants au cours des dernières campagnes agricoles. La production céréalière et horticole a ainsi pu couvrir une part de plus en plus importante de la demande nationale et les productions d’exportation ont connu un franc succès.

La pêche quant à elle constitue le principal secteur de l’économie nationale pourvoyeur de devises étrangères (environ 200 milliards de FCFA de recettes générées par an, soit 30% des recettes totales d’exportation), d’emplois (environ 600 000 personnes, soit 15% de la population totale active) et de protéines animales (satisfaction de 75% des besoins de la population nationale). Ces performances économiques et sociales sont dues en grande partie à la dynamique du sous-secteur de la pêche artisanale qui est à l’origine de plus de 80% de la production nationale (350 000 tonnes).

Le nouveau gouvernement a élaboré un programme ambitieux afin de restaurer la croissance à moyen et long terme. Le Plan Sénégal Emergent cherche ainsi à augmenter la productivité de l’ensemble de l’économie sénégalaise, avec une importance particulière accordé à l’agriculture par le biais de grands programmes de développement.