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Près de 40 Professionnels Tchadiens formés par la FAO pour une Bonne Gestion des urgences en santé animale

Selon les experts, les épidémies de grippe équine (IE) et la maladie du cheval africain (AHS) sont responsables de nombreuses pertes animales au Tchad. C’est pour renforcer la préparation et la réponse aux urgences de santé animale qu’une formation s’est tenue du 24 au 28 février 2020 à N’Djamena, dans le but de vulgariser la « Méthode de bonne gestion des urgences » (GEMP) et partager les bonnes pratiques engrangées en matière de santé animale.

Cette activité a été organisée sous l’égide du Ministère de l’Elevage et des Productions animales, à l’intention d’une quarantaine de professionnels des services vétérinaires nationaux, avec l’appui technique et financier du Centre de gestion des crises pour la santé animale (CMC-AH) de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Selon le Directeur de l’Organisation des professionnels de l’élevage et de la sécurisation des systèmes pastoraux (DOPESSP) M. Adyl Bechir, représentant du ministre de l’élevage et des productions animales, « le Tchad a connu un moment difficile lors de la survenue des foyers de pathologie causant des mortalités considérables chez les ânes et les chevaux dans plusieurs provinces au cours de l’année écoulée, mettant en alerte tous les services vétérinaires nationaux ».

Dans le cadre du projet « d’amélioration de la résilience des communautés dépendantes des équidés et affectées par la mortalité des ânes et des chevaux en Afrique de l’Ouest et centrale », l’outil GEMP a été présenté et les participants ont été sensibilisés sur les éléments-clés d’un plan d’urgence et des manuels de procédures opérationnelles pouvant aider les Services compétents à standardiser et à renforcer leurs capacités de réponse face à ce type de crise en santé animale.

Pour le représentant de la FAO, Mansour N’diaye, « La prévention des facteurs de risque et la propagation des pathogènes sont une préoccupation réelle, le projet permettra de soutenir le Tchad dans ses actions pour atténuer les impacts socioéconomiques, rétablir progressivement les cheptels d’équidés et bâtir la résilience des ménages ».

Détecter et surveiller la propagation

En réponse à la sollicitation du ministère de l’élevage et des productions animales, la FAO a dépêché en août 2019, une équipe d’évaluation sur la situation de la maladie des équidés au Tchad. Le plan d’action proposé par les experts préconise, notamment, le renforcement des capacités de la direction des services vétérinaires à maitriser ses maladies et à éviter la propagation rapide des épizooties dans le pays. Depuis 2012, le Centre de gestion des urgences pour la santé animale de la FAO organise des programmes de formation sur la préparation et la gestion des situations d'urgence à l'intention des professionnels des Services vétérinaires nationaux. Le Niger et la Gambie sont également concernés par ce projet. 

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