La FAO au Tchad

Appui au développement de la filière cameline

FAOTD/Madjilem Estelle
11/03/2016

La FAO s’engage à accompagner les autorités tchadiennes dans l’élaboration d’un document de projet intitulé « Projet de développement de la filière caméline au Tchad »

 

N’Djamena, 10 au 11 février 2016 – le Directeur Général du Ministère de l’Elevage représentant son Excellence Monsieur Issa Ali Taher, Ministre de l’Elevage et Monsieur Batedjim Noudjalbaye, chargé de programme représentant le Représentant de la FAO au Tchad, ont prononcé successivement les discours d’ouverture lors d’un atelier de restitution des résultats d’une étude sur le développement de la filière caméline au Tchad organisé à l’hôtel Novotel.

 

Le développement du sous-secteur camelin fait partie des priorités inscrites dans le Plan National de Développement de l’Elevage (PNDE)et le Plan National d’Investissement du Secteur Rural (PNSIR) qui ont été validés respectivement en 2008 et 2014 par le Gouvernement du Tchad pour servir de cadres fédérateurs des actions de développement du secteur rural pour les deux prochaines décennies.

 

Les facteurs de production

L’élevage du dromadaire est un élevage pastoral mobile mis en œuvre sur le mode nomade ou transhumant avec une mobilité qui peut atteindre plus de 1000km. L’évaluation précise des surfaces exploitables par le bétail est difficile mais la fraction de biomasse consommable par le bétail est estimée à 33 millions de tonnes de matière sèche en année favorable, à 21.6 millions de tonnes en année moyenne et 8.9 millions de tonnes en année défavorable. Il est souvent associé à celui des petits ruminants (64%) ou des bovins (34%).

 

Importance socio-économique du dromadaire

La croissance démographique urbaine observée ces dernières décennies dans les régions saharo-sahéliennes a, en effet, induit des changements de comportement alimentaire et économique des consommateurs citadins et a entraîné la marchandisation des produits de l’élevage camelin, produits destinés traditionnellement à l’autoconsommation.

 

Contraintes à la production

Des nombreuses contraintes empêchent l’élevage camelin d’exprimer pleinement son potentiel et de remplir les multiples fonctions qui lui sont reconnues : dégradation des ressources naturelles, difficultés de transhumance, absence d’information fiables sur les effectifs et sur les performances zoo-économiques des dromadaires, contraintes pathologiques et carences des services vétérinaires, difficultés d’accès aux produits et services vétérinaires, difficultés d’accès aux services sociaux de base.