Le financement de la Banque Mondiale a permis à la FAO de mettre à la disposition des groupements de producteurs dans la zone de projet 16 tonnes de Semences maraîchères, 860 tonnes de semences pluviales et de décrues, 6 250 000 boutures de manioc pour la production, 2,46 tonnes de semences pluviales de base  ainsi que 30 000 boutures de manioc de base (pour parc à bois).

Ces semences ont permis de renforcer la production agricole des bénéficiaires comme c’est le cas du groupement « Bras valide » de Mbaibokoum qui a produit 80 sacs de mil et 40 sacs d’arachide grâce aux semences octroyées par la FAO. « Nous avons aujourd’hui une grande capacité de production grâce au projet d’appui d’urgence à la production agricole et animale », affirme le président du groupement « Bras valide ».  Pour lui et pour les groupements de femmes et des producteurs de cette localité, le défi qui reste à relever est celui de l’écoulement de leurs productions vers d’autres villes. « Nous ne voulons pas que nos légumes et céréales soient invendus. Nous souhaitons que la FAO nous accompagne dans la meilleure façon de faire parvenir les produits dans d’autres marchés », estime Mbaïpou, un ancien de la ville de Mbaïbokoum. En effet, cette année, que ce soit les cultures saisonnières ou maraichères, la production est au-dessus de la demande locale grâce à l’accompagnement de la FAO à travers ses agents techniques sur le terrain. Les producteurs espèrent trouver le moyen adéquat pour écouler leurs produits dans d’autres localités du Tchad afin  d’améliorer leurs activités et ainsi arriver à subvenir normalement à leurs besoins  de base en service sociaux et de bien-être.

De Mbaïbokoum à Amtiman en passant par Goré, Doba, Moissala  Sarh et Maro les témoignages de satisfaction de la mise en œuvre du projet pour les femmes vulnérables et les jeunes permet de vérifier  l’implication des bénéficiaires et de voir le changement apporté dans leur vie quotidienne.