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CHAPITRE 2 DU PTB: PROGRAMMES TECHNIQUES ET ÉCONOMIQUES

GRAND PROGRAMME 2.1: PRODUCTION AGRICOLE ET
SYSTÈMES DE SOUTIEN

Programme 2.1.1 - Ressources naturelles

Résultats du Programme

Programme ordinaire

en milliers de
$ E.-U.

  Crédits ouverts 16 775
  Dépenses 15 700
  Sur-utilisation/(Sous-utilisation), en milliers de dollars E.-U. (1 075)
  Sur-utilisation/(Sous-utilisation), en pourcentage (6%)
Programme de terrain

en milliers de
$ E.-U.

  Exécution projets extrabudgétaires (FF et PNUD) 43 847
  Exécution projets secours d'urgence - fonds extrabudgétaires 4 303
  Exécution PCT et PSSA 5 485
  Total exécution Programme de terrain 53 635
  Ratio Programme de terrain/Programme ordinaire 3.4
  Services d'appui technique, dépenses de personnel (cadre organique) 1 981
  Services d'appui technique, % de l'exécution 4%
Activités du Programme
  Approuvées dans PTB Supprimées/
reportées
Non planifiées Total exécutées Exécutées Non modifiées Modifiées Exécution en pourcentage
Méthodologies et directives 44 (2) 10 34 30 4 77%
Systèmes d'information 16 (7) 2 11 11   69%
Réunions 13 (6) 5 12 11 1 92%
Publications 16 (7) 18 27 25 2 169%
Services directs aux pays 23 (6) 10 27 26 1 117%
Formation 10 (3) 3 10 9 1 100%
Total 122 (49) 48 121 112 9 99%


Réalisations

77. Le Programme est resté axé sur l'utilisation optimale des ressources naturelles et notamment sur les services consultatifs aux pays (politiques générales et problèmes techniques) et le soutien aux travaux méthodologiques et à l'information. Pendant l'exécution du programme, la part relative des différents types de produits a été modifiée compte tenu de l'accroissement des demandes d'assistance directe, tandis que la production de méthodologies et de directives a été quelque peu réduite.

78. Evaluation et planification des ressources naturelles. Dans le cadre d'une enquête mondiale sur l'utilisation de l'eau aux fins de l'agriculture (Aquastat), les volumes concernant l'irrigation en Afrique, au Proche-Orient et dans l'ex-Union soviétique, respectivement, ont été publiés et distribués sur papier et sur Internet. Une enquête sur les possibilités d'irrigation en Afrique a été effectuée. Un modèle de bassin fluvial pour le Niger a été mis au point et testé. Une base de données mise à jour sur les ressources en terre de l'Afrique de l'Est et de l'Afrique australe à l'échelle de 1:1 million et des directives relatives à la gestion de la qualité dans les laboratoires d'analyse des sols et des végétaux ont été mises au point en collaboration avec le Centre international de référence et d'information pédologique.

79. Utilisation des terres et planification de l'utilisation des terres. Des rapports sur l'application de la méthodologie du Système d'information sur les ressources en terre/zonage agro-écologique (ZAE) aux études sur le changement climatique au Kenya, au Bangladesh et au Nigeria ont été rédigés et une formation a été organisée aux fins de son utilisation dans les pays et de l'élaboration de scénarios de planification. Deux ateliers, Système d'information sur les ressources en terre/ZAE ont été organisés en collaboration avec le Bureau régional pour l'Amérique latine et les Caraïbes et le Bureau régional pour l'Asie et le Pacifique. Des bases de données sur les besoins écologiques des cultures et sur la modélisation des rendements ont été créées en tant qu'outils utiles aux décideurs. Une consultation d'experts sur la dégradation des terres et ses impacts biophysiques et socio-économiques dans la sous-région de l'Afrique du Sud a abouti à l'élaboration d'un ensemble de propositions concernant la coopération nationale, sous-régionale et internationale aux fins de l'amélioration de la productivité des sols à l'appui de la sécurité alimentaire. La base de données mondiales sur les ressources en terre/ZAE et la carte des sols ont été diffusées sur CD-ROM. L'étude prospective sur les scénarios à long terme des interactions entre l'élevage, l'agriculture et l'utilisation des terres dans les pays en développement a été publiée. Des méthodes d'évaluation de la vulnérabilité des terres aux fins de la sécurité alimentaire en Asie ont été examinées à un atelier régional. Des directives concernant la préparation de rapports s'appuyant sur Internet relatifs à l'état (quantité, qualité, durabilité, vulnérabilité et utilisation) des ressources en terres aux fins de l'alimentation et de l'agriculture dans le monde ont été mises au point.

80. Mise en valeur et gestion de la nutrition des plantes. Des programmes nationaux relatifs aux systèmes intégrés de nutrition des plantes (SINP) ont été appuyés en Inde, en Malaisie, aux Philippines et en Indonésie par le biais du réseau asiatique sur les engrais biologiques et organiques. La banque de données SINP sur les sources locales de nutriments des plantes a été mise sur pied et des programmes informatiques liés aux SINP ont été mis au point aux fins des études prospectives de la FAO.

81. Des enquêtes sur les sources de phosphate naturel et sur leur durabilité aux fins de l'agriculture ont été menées dans quatre pays d'Afrique de l'Ouest et une brochure sur les centres de services ruraux et la logistique des engrais au Soudan a été publiée. Des stratégies d'amendement des sols visant à intensifier la production agricole aux fins de la sécurité alimentaire ont été formulées pour les Philippines et le Pakistan. Une étude sur l'amélioration de l'efficacité des engrais et la mise au point de produits et une évaluation de l'impact de la suppression des subventions à l'achat d'engrais et de la privatisation de la distribution des engrais en Ethiopie ont été achevées. Un programme a été lancé en coopération avec l'African Center for Fertilizer Development (ACFD) pour étudier les facteurs déterminant l'adoption et l'intensité d'utilisation des engrais sur les terres communautaires du Zimbabwe. Une assistance a été fournie à l'élaboration du projet de fertilisation des sols pour les pays subsahariens. Une étude mondiale sur la situation et les perspectives en matière d'engrais a été effectuée en collaboration avec la Banque mondiale, l'ONUDI et l'Association internationale de l'industrie des engrais.

82. Mise en valeur et gestion des eaux. Des outils de diagnostic informatisés permettant de mesurer l'efficacité de l'utilisation de l'eau ont été mis au point en collaboration avec l'Université de Southampton. Des directives relatives aux pratiques agricoles permettant une utilisation efficace de l'eau ont été établies à l'appui du PSSA et publiées en arabe, en espagnol et en français. Des manuels de formation sur le fonctionnement et l'entretien des périmètres d'irrigation et le drainage des terres irriguées ont été publiés et du matériel pédagogique sur les technologies d'exploitation de l'eau a été reproduit sur CD-ROM. Des séminaires régionaux sur la mise en valeur des fonds de vallée en Afrique de l'Ouest et en Afrique du Sud ont abouti à la formulation de recommandations concernant la mise en valeur durable des terres humides dans ces sous-régions.

83. Un séminaire régional sur le transfert de la gestion de l'irrigation du secteur public aux associations d'utilisateurs a été organisé en Asie en collaboration avec l'Institut international de gestion des ressources en eau (IWMI). Le Bureau régional pour l'Asie et le Pacifique a organisé un atelier sur la modernisation des systèmes d'irrigation, tandis que le Bureau régional pour le Proche-Orient animait un séminaire régional sur le système d'information et de soutien à la prise de décisions à l'intention des gestionnaires des systèmes d'irrigation (SIDGI) afin de contribuer à la diffusion de cet outil de gestion. Le même bureau régional a organisé un atelier pour évaluer les possibilités d'utilisation des technologies de nivellement au laser. Des séminaires itinérants sur l'utilisation de l'eau à des fins agricoles ont eu lieu en Chine, au Sénégal, au Népal et en Asie centrale, en collaboration avec l'Organisation météorologique mondiale (OMM).

84. Des contributions ont été faites à l'Evaluation mondiale des eaux douces soumise à la Commission du développement durable de l'ONU. Des ateliers régionaux sur la réforme du régime des eaux ont été organisés en Afrique, en Amérique centrale, dans la zone de la mer Baltique et au Proche-Orient, en collaboration avec la Banque mondiale et le PNUD, tandis que les régimes des eaux de plusieurs pays ont été soumis à examen. Une conférence électronique sur la gestion des ressources limitées en eau et l'aménagement des bassins versants a suscité une large participation.

85. Une consultation a été organisée sur le contrôle de la salinité et le drainage des terres irriguées et un manuel sur les méthodes d'évaluation rapide de la salinité aux niveaux des exploitations, des projets et de la région a été publié. La collaboration avec la Commission internationale des irrigations et du drainage (CIID) a abouti à la publication d'un ouvrage sur la gestion de la qualité des eaux de drainage agricoles, tandis que la collaboration avec l'Institut national canadien de recherche sur l'eau a conduit à la mise au point d'un système de soutien à la prise de décisions qui permet de prédire la pollution des eaux par les activités agricoles. Des conseils ont été fournis à l'Egypte et au Yémen sur les aspects politiques et technologiques de la réutilisation des eaux usées.

86. Dans le cadre du Groupe d'experts OMS/FAO/PNUE de l'aménagement de l'environnement pour la lutte contre les vecteurs, du matériel pédagogique sur la lutte contre les maladies transmises par les vecteurs dans les projets de développement agricole a été mis au point et un cours de formation a été organisé sur les aspects sanitaires des projets de mise en valeur des eaux. Une assistance a été fournie au Sénégal pour la maîtrise des problèmes sanitaires liés à l'environnement et à l'eau dans la vallée du Sénégal et un atelier sous-régional sur le transfert des technologies d'irrigation à l'appui de la sécurité alimentaire dans les pays d'Afrique de l'Est et d'Afrique australe a été organisé. Pour donner suite à cet atelier, des pompes à pédale et d'autres engins peu coûteux ont été introduits dans plusieurs projets FAO et un programme de transfert de technologies d'irrigation a été lancé en Afrique de l'Ouest. Un manuel sur l'irrigation peu coûteuse à haute fréquence et faible volume a été mis au point.

PSSA - Extension de l'irrigation et renforcement des capacités

Dans le cadre du Programme spécial pour la sécurité alimentaire, une approche novatrice a été mise au point au Népal et en Zambie pour l'extension de l'irrigation et le renforcement des capacités. Elle a donné des résultats particulièrement intéressants en ce qui concerne l'introduction de technologies d'irrigation efficaces et l'intensification de la production agricole irriguée. Les concepts de formation participative et de formation intégrée des agriculteurs sur le terrain ont été introduits par le biais de programmes de formation en cours d'emploi multiniveaux destinés à des techniciens de l'irrigation et aux agents de vulgarisation. Cette approche est aujourd'hui largement diffusée grâce aux programmes d'investissement multilatéraux au Népal et en Zambie et à l'assistance technique fournie par la FAO à plusieurs pays d'Asie (Cambodge, Laos, Bangladesh) et d'Afrique (Ghana, Malawi).

87. Gestion, conservation et bonification des sols. Un appui a été fourni au réseau mondial sur la gestion intégrée des sols aux fins de l'utilisation durable des sols salinisés. Les instituts nationaux de 15 pays participant au réseau ont bénéficié d'une assistance pour renforcer leurs programmes de gestion intégrée des sols aux fins de l'agriculture et de la sécurité alimentaire durables. Un appui a également été fourni au Réseau latino-américain sur le travail de conservation du sol (RELACO) et au Réseau asiatique de conservation du sol pour les tropiques humides. Des contributions techniques ont été apportées à la réunion régionale sur la désertification pour l'Amérique latine et les Caraïbes organisée par la Convention pour la lutte contre la désertification. Une méthodologie commune pour la cartographie de l'érosion des zones côtières de la Méditerranée a été mise au point et des études de cas sur la gestion améliorée des sols en Asie ont été effectuées.

88. Le Bureau régional pour l'Afrique a organisé une consultation d'experts sur la gestion des matériaux organiques dans le Sahel et un atelier sur la consolidation et la coordination du Programme international de conservation et de restauration des terres en Afrique a été organisé en collaboration avec le Bureau régional pour le Proche-Orient. Le système expert d'intégration de l'information provenant d'un réseau d'instituts de pays en développement sur les pertes de productivité causées par l'érosion des sols a été perfectionné.

Programme 2.1.2 - Cultures

Résultats du Programme

Programme ordinaire

en milliers de
$ E.-U.

  Crédits ouverts 26 062
  Dépenses 22 248
  Sur-utilisation/(Sous-utilisation), en milliers de dollars E.-U. (3 814)
  Sur-utilisation/(Sous-utilisation), en milliers de dollars E.-U. (15%)
Programme de terrain

en milliers de
$ E.-U.

  Exécution projets extrabudgétaires (FF et PNUD) 61 040
  Exécution projets secours d'urgence - fonds extrabudgétaires 44 585
  Exécution PCT et PSSA 21 493
  Total exécution Programme de terrain 127 118
  Ratio Programme de terrain/Programme ordinaire 5.7
  Services d'appui technique, dépenses de personnel (cadre organique) 1 887 
  Services d'appui technique, % de l'exécution 2%
Activités du Programme
  Approuvées dans PTB Supprimées/
reportées
Non planifiées Total exécutées Exécutées

Non modifiées / Modifiées

Exécution en pourcentage
Méthodologies et directives 51 (15) 5 41 21 20 80%
Systèmes d'information 21 (6) 3 18 18   86%
Réunions 24 (6) 2 20 15 5 83%
Publications 2 (1) 4 5 5   250%
Services directs aux pays 35 (5) 2 32 29 3 91%
Formation 15 (4)   11 8 3 73%
Total 148 (37) 16 127 96 31 86%

Réalisations

89. L'objectif général du Programme est d'aider les pays à établir des systèmes agricoles durables, à améliorer la productivité des cultures et des herbages et à créer des conditions propices à la sécurité alimentaire et au développement économique en général.

90. Ressources phytogénétiques. Le principal événement a été la quatrième Conférence technique internationale sur les ressources phytogénétiques tenue à Leipzig (voir encadré). Un soutien a également été fourni à la Commission intergouvernementale des ressources génétiques pour l'alimentation et l'agriculture pour la révision de l'Engagement international sur les ressources phytogénétiques et son harmonisation avec la Convention sur la diversité biologique.

91. Dans le cadre du Système mondial FAO d'information et d'alerte rapide sur les ressources phytogénétiques, des réunions régionales ont été organisées en Europe, en Afrique et en Asie et un réseau mondial d'informations sur les ressources phytogénétiques a été constitué. En outre, le Réseau international de conservation du matériel génétique des champignons, le Réseau mondial sur la conservation et l'utilisation des ressources génétiques des agrumes et des fruits apparentés, le Réseau mondial sur la conservation et l'utilisation des ressources génétiques des fruits tropicaux et subtropicaux et le Réseau mondial sur la diversité génétique des olives ont été créés sous l'égide de la FAO pour faciliter la collaboration scientifique entre les pays et les régions en matière de conservation, évaluation et utilisation des ressources génétiques.

92. Les réseaux mondiaux et régionaux sur la conservation et l'utilisation des ressources génétiques des cultures ont encore été développés. Une coopération internationale a été recherchée pour mettre à jour le Rapport sur l'état des ressources phytogénétiques dans le monde et le Plan d'action mondial continu sur les ressources phytogénétiques. Un manuel sur la Régénération des entrées dans les collections de graines: Guide pour la prise de décisions a été publié conjointement avec l'Institut international des ressources phytogénétiques (IPGRI) et le Programme sur les ressources génétiques à l'échelle du système. Un soutien a été fourni à l'établissement d'une collection de base pour le matériel génétique du thé en Inde et du kiwi en Chine.

 

Plan d'action mondial pour la conservation et l'utilisation durable
des ressources phytogénétiques

En juin 1996, la quatrième Conférence technique internationale sur les ressources phytogénétiques, à laquelle ont assisté 150 pays et 54 organisations intergouvernementales et non gouvernementales, s'est tenue à Leipzig (Allemagne). La Conférence a adopté un Plan d'action mondial pour la conservation et l'utilisation durable des ressources phytogénétiques et la Déclaration de Leipzig et a également examiné le premier Rapport sur l'état des ressources phytogénétiques dans le monde. Le Plan d'action mondial a été préparé selon un processus participatif, impulsé par les pays et impliquant un large éventail de parties prenantes: gouvernements, organisations non gouvernementales et professionnelles et personnalités scientifiques. Un total de 158 gouvernements ont établi des rapports de pays évaluant l'état de leurs ressources phytogénétiques ainsi que leur capacité de préserver et d'utiliser ces ressources. Douze réunions régionales et sous-régionales ont été organisées, au cours desquelles les gouvernements ont examiné les problèmes et les atouts de leur région et formulé des recommandations en vue de l'établissement du Plan. Le Rapport sur l'état des ressources phytogénétiques dans le monde est la première évaluation complète à l'échelle mondiale de la conservation et de l'utilisation des ressources phytogénétiques identifiant les domaines d'action prioritaires traités dans le Plan d'action mondial. Le Rapport et le Plan font désormais partie intégrante du Système mondial FAO pour la conservation et l'utilisation des ressources phytogénétiques.

93. Conduite et diversification des cultures. La mise en valeur des zones marécageuses de l'Afrique subsaharienne aux fins de l'établissement de systèmes de production alimentaire fondés sur le riz a été poursuivie. Des rapports sur les systèmes de polyculture, palmiers à huile et coton/pois à vache ont été établis. Une assistance a été fournie au Réseau sur le maïs d'Asie tropicale et au Groupe de travail sur l'orge pour l'Amérique du Sud. Le Bulletin sur la sélection des végétaux couvrant les cultures importantes sur le plan économique a été inauguré, en collaboration avec l'Université Cornell et la base de données CROPINFO multidisciplinaire a été développée en coopération avec le Programme 2.1.1.

94. Le Bureau régional pour l'Amérique latine et les Caraïbes a continué à appuyer le réseau sur les biotechnologies REDBIO. Des réseaux interrégionaux de recherche sur le riz en climat méditerranéen et le Groupe de travail sur le riz hybride pour l'Amérique latine et les Caraïbes ont été créés. Un réseau régional a également été institué sur l'identification, la conservation et l'utilisation durable de la flore sauvage en Méditerranée. Un document sur les zones présentant le même potentiel pour la production de variétés de légumes dans le Sahel a été publié conjointement avec le réseau africain pour la recherche-développement sur les légumes.

95. Les Programmes de partenariat de la FAO ont été utilisés pour huit consultations régionales d'experts sur les cultures industrielles, la deuxième Conférence mondiale sur les plantes médicinales et aromatiques utilisées aux fins du bien-être humain et la première Conférence internationale sur le sorgho à sucre, tenue en collaboration avec le jardin botanique de Beijing.

96. Les travaux en matière d'horticulture ont été axés sur l'amélioration des technologies et le renforcement des capacités des systèmes nationaux de recherche agricole (SNRA) et des ONG. Des consultations d'experts et des ateliers sous-régionaux ont été tenus sur la planification sectorielle et la diversification des produits clé, l'intensification et la diversification des cultures en serre dans la région méditerranéenne et les exigences de qualité concernant les cultures maraîchères protégées de la région méditerranéenne et du Moyen-Orient.

97. Des études sur l'évolution des rendements du riz irrigué ont été effectuées avec des SNRA sélectionnés d'Asie et d'Afrique. Le Secrétariat exécutif de la Commission internationale du riz a continué à être assuré et l'Equipe internationale spéciale du riz hybride a été créée conjointement avec l'Institut international de recherche sur le riz (IRRI) et les SNRA.

98. Production de semences et amélioration du matériel végétal. Un appui a été fourni aux pays membres aux fins de la définition et du renforcement de leurs politiques et programmes semenciers, de la création de systèmes de production de semences et de matériel végétal et de la sécurité semencière. Des évaluations ont été effectuées dans toutes les régions en développement afin d'élaborer une approche politique globale de l'amélioration de la production de semences. Une version informatisée de la Liste mondiale des sources de semences a été mise au point.

99. Un Réseau de sécurité semencière de la Communauté du développement de l'Afrique australe (SADC) a été créé et une réunion a été organisée sur le thème de la sécurité semencière aux fins de la sécurité alimentaire afin d'élaborer des stratégies régionales en matière de sécurité des semences et des mécanismes coordonnés de redressement agricole pour les régions sujettes aux catastrophes. Un Atelier régional de formation de formateurs destiné aux femmes actives dans la production de semences et de matériel végétal a été organisé pour plusieurs pays d'Afrique centrale.

100. Protection des cultures. On s'est attaché essentiellement à parvenir à un consensus sur une action commune efficace pour prévenir l'introduction et la propagation des ravageurs, qui a abouti à la modification de la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV) par la vingt-neuvième Conférence de la FAO et à la création du Secrétariat de la Convention (voir encadré). Des efforts ont également été faits pour élargir la portée des mesures phytosanitaires visant les organismes nuisibles aux végétaux, qu'ils soient ou non soumis à quarantaine. Le Bureau régional pour l'Asie et le Pacifique a organisé des consultations d'experts sur le renforcement des services phytosanitaires. La Conférence a approuvé des normes phytosanitaires internationales visant la surveillance et la procédure de certification phytosanitaire.

 

La Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV)

La CIPV a été adoptée par la Conférence de la FAO en 1951, puis amendée en 1979 et en 1997. Elle compte actuellement 106 pays signataires. Son but est d'assurer une action commune pour prévenir l'introduction et la propagation d'organismes nuisibles aux plantes et produits végétaux et de promouvoir les mesures de lutte appropriée. Le commerce international exige des mesures sanitaires qui soient transparentes et équitables et qui ne provoquent pas de discriminations injustifiées ou de restrictions déguisées. Ceci est reconnu dans le texte de la Convention révisée de 1997, qui fait de la Convention une organisation apte à fixer des normes. Cette fonction est aussi reconnue par l'Accord sur les mesures sanitaires et phytosanitaires conclu au titre du Cycle de négociations commerciales d'Uruguay. Dans une résolution sur les mesures provisoires, la Conférence de la FAO a décidé que les mesures identifiées dans le nouveau texte de la Convention devraient être appliquées immédiatement.

101. Les activités de terrain en matière de protection intégrée sont restées axées sur la responsabilisation des agriculteurs dans les systèmes culturaux fondés sur le riz en Asie et sur la protection intégrée des légumes et du coton. Des programmes nationaux de protection intégrée ont été lancés en Afrique de l'Ouest et en Afrique australe. Le Fonds mondial pour la protection intégrée parrainé par la FAO, avec le PNUE, le PNUD et la Banque mondiale, est devenu pleinement opérationnel et a attiré des contributions de donateurs bilatéraux. Il a appuyé des réseaux sur la gestion des plantes adventices et formulé des recommandations concernant l'application des biotechnologies à la lutte contre les ravageurs en Asie. Une étude de faisabilité sur l'élaboration d'un système d'information sur les ravageurs des végétaux (le Système mondial d'information pour la protection de végétaux) à l'appui d'une approche participative de l'échange d'informations a été achevée.

102. La FAO a continué à appuyer conjointement avec le PNUE l'application volontaire de la clause du consentement préalable en connaissance de cause du Code international de conduite pour la distribution et l'utilisation des pesticides, ainsi que les directives de Londres applicables à l'échange de renseignements sur les produits chimiques qui font l'objet d'un commerce international. Les pays ayant désigné des autorités nationales pour le PIC sont désormais au nombre de 154. Vingt-deux pesticides et cinq substances chimiques industrielles sont désormais visées. Le PNUE et la FAO assurent conjointement le Secrétariat du Comité intergouvernemental de négociation concernant l'élaboration d'un instrument international juridiquement contraignant propre à assurer l'application de la procédure PIC dans le cas de certaines substances chimiques et de certains pesticides dangereux qui font l'objet d'un commerce international.

103. De nouvelles normes pour les produits de protection des végétaux ont été publiées et la réunion conjointe FAO/OMS sur les résidus de pesticides dans l'alimentation et l'environnement a formulé des recommandations au Codex sur les limites maximales de résidus (LMR) dans les aliments. Des opérations d'élimination de pesticides ont été menées à bien au Yémen, en Zambie et aux Seychelles grâce à des fonds fournis par les Pays-Bas, l'Allemagne et le PCT.

104. Les Bulletins sur le criquet pèlerin et l'Atlas sur les habitats de reproduction du criquet pèlerin ont été publiés et une étude sur l'économie de la lutte contre le criquet pèlerin a été achevée. Le Programme EMPRES concernant le criquet pèlerin est devenu pleinement opérationnel dans les pays riverains de la mer Rouge. Le Programme EMPRES a continué à être appliqué en Afrique de l'Ouest et a aidé les pays sahéliens à effectuer des prospections dans les aires de rémission.

105. Herbages et pâturages. Une formation a été organisée sur les ressources en pâturages et en fourrages et des consultations d'experts ont eu lieu sur les systèmes pastoraux et l'inventaire et le suivi des parcours. Des publications sont parues sur les pâturages et la pratique de l'élevage sous les cocotiers et l'utilisation de fourrages tolérant l'ombre pour les plantations arboricoles en Asie. Un manuel de formation a été préparé sur les systèmes d'élevage de petits ruminants tributaires des parcours au Proche-Orient, où l'amélioration des parcours dégradés, grâce au réensemencement, à la mise en défens et à l'établissement de comités de pâturages avec la participation des bergers locaux, a été appuyée.

106. La FAO a fourni à la Conférence des parties à la Convention sur la désertification une documentation sur la sécurité alimentaire dans les zones de parcours arides. L'assistance au développement de systèmes de production de foin appropriés dans les régions tempérées fraîches d'Asie s'est poursuivie et des travaux ont été entrepris sur un certain nombre de systèmes de transhumance d'altitude, ainsi que sur plusieurs bases de données sur les fourrages.

Programme 2.1.3 - Elevage

Résultats du Programme

Programme ordinaire

en milliers de
$ E.-U.

  Crédits ouverts 17 667
  Dépenses 16 072
  Sur-utilisation/(Sous-utilisation), en milliers de dollars E.-U. (1 595)
  Sur-utilisation/(Sous-utilisation), en milliers de dollars E.-U. (9%)
Programme de terrain

en milliers de
$ E.-U.

  Exécution projets extrabudgétaires (FF et PNUD) 26 392
  Exécution projets secours d'urgence - fonds extrabudgétaires 1 112
  Exécution PCT et PSSA 9 988
  Total exécution Programme de terrain 37 492
  Ratio Programme de terrain/Programme ordinaire 2.3
  Services d'appui technique, dépenses de personnel (cadre organique) 2 170
  Services d'appui technique, % de l'exécution 6%
Activités du Programme
 

Approuvées dans PTB

Supprimées/
reportées

Non planifiées

Total exécutées

Exécutées

Non modifiées / Modifiées

Exécution en pourcentage

Méthodologies et directives 40 (13)

5

32 25 7 80%
Systèmes d'information

9

(1)

2

10 9 1 111%
Réunions 8 (1)   7 7   88%
Publications 2  

5

7 6 1 350%
Services directs aux pays 13 (3)   10 9 1 77%
Formation 23 (5)

1

19 19   83%
Total 95 (23)

13

85 75 10 89%

Réalisations

107. Le Programme est centré sur l'utilisation optimale des contributions multiples et essentielles de l'élevage à la sécurité alimentaire et au développement agricole durable.

108. Systèmes d'information sur l'élevage, politique et planification. Des banques de données et des systèmes d'information ont été créés ou complétés et l'Annuaire de la santé animale est désormais disponible sur papier et sur Internet. Un système d'information sur la santé animale a été mis au point pour les pays insulaires du Pacifique. Le réseau mondial d'information sur les fourrages et les systèmes d'alimentation du bétail a été établi et une base de données sur les systèmes de production animale a été mise au point. L'information générique sur l'élevage a été renforcée grâce à l'application des systèmes d'information géographique, à la modélisation prévisionnelle et à l'analyse multivariée.

109. Une évaluation du système d'information sur la diversité génétique des animaux domestiques (SI-DAD) prototype a été effectuée par des utilisateurs ciblés de 90 pays, mettant en évidence l'intérêt pour les pays de concevoir et de mettre en oeuvre des stratégies de gestion de leurs ressources génétiques animales. Des ateliers sur l'utilisation du système au niveau national ont été organisés à l'intention des coordonnateurs nationaux de chaque région. La transformation du système SI-DAD en module WAICENT a été reportée, faute d'un soutien extrabudgétaire.

110. La deuxième édition de la Liste mondiale de surveillance pour la diversité des animaux domestiques a été publiée en espagnol et en français. Des systèmes de planification du développement de l'élevage sur PC ont été mis au point à l'intention des responsables aux niveaux régional et sectoriel. Une consultation d'experts sur les obstacles non tarifaires au commerce, organisée au Bureau régional pour l'Amérique latine et les Caraïbes, a abouti à la création de réseaux régionaux d'information et de renforcement des capacités.

111. Une étude mondiale multidonateurs sur les interactions entre l'élevage et l'environnement a été achevée. Elle a inclus une conférence électronique et des consultations dans 16 pays en développement. L'élaboration de stratégies a été entreprise pour des pays victimes de sécheresses chroniques afin de les aider à redéfinir leurs politiques et leurs plans d'intervention en ce qui concerne les aspects liés à l'élevage. Un appui a été fourni à la Commission pour le développement de l'élevage en Amérique latine et dans les Caraïbes et à la Commission sur la production et la santé animales dans la région Asie et Pacifique. Un nouveau Programme de lutte contre la trypanosomiase africaine (PLTA) est devenu opérationnel (voir encadré).

Le Programme de lutte contre la trypanosomiase africaine (PLTA)

Le PLTA est un effort concerté impliquant la FAO, l'AIEA, l'Organisation de l'unité africaine (OUA) et l'OMS, les principaux groupes de donateurs, des instituts de recherche du monde entier et le réseau de chargés de liaison et de fonctionnaires du programme de terrain et concernant tout le sous-continent infesté par la mouche tsé-tsé, qui vise à:

  • remédier à la répartition inégale du bétail et promouvoir la mise en place de systèmes agricoles mixtes dans la zone écologique subhumide; et
  • juguler la maladie du sommeil dans les zones où elle a pris depuis peu des proportions épidémiques, notamment au Soudan, en Ouganda, en République démocratique du Congo et en Angola.

Les réunions des divers organes statutaires et de coordination liées à ce programme ont été placées sous la responsabilité du Comité scientifique international de recherche sur la trypanosomiase et de lutte contre cette maladie (CSIRTC), de façon à faciliter la prise de décisions et l'exécution du programme.

Les représentants des principaux pays donateurs et des organismes internationaux de financement et d'assistance technique ont confirmé leur soutien au programme.

112. Une conférence électronique sur les principes applicables à la fourniture rationnelle de services vétérinaires publics et privés en Afrique a abouti à la formulation de directives générales concernant l'organisation des services vétérinaires et le partage des responsabilités entre les services vétérinaires publics et privés et les éleveurs ou leurs organisations.

113. Systèmes périurbains intensifs de production et d'approvisionnement. La caractérisation des systèmes de production urbains et périurbains dans les différentes zones géographiques a été achevée. Elle a inclus l'élimination et l'utilisation des déchets provenant des unités de production et des installations de transformation. Une analyse de la situation zoosanitaire, des services vétérinaires et du statut de la santé publique vétérinaire a été effectuée dans plusieurs villes, l'accent étant mis sur la transmission potentielle de zoonoses par les animaux, les produits d'origine animale et les déchets.

114. Systèmes agricoles mixtes. La priorité a été accordée à l'élaboration de systèmes agricoles et d'approvisionnement mixtes en Asie et en Afrique. Un système d'information et d'appui à la prise de décisions concernant l'élevage et les ressources et services connexes, fondé sur le SIG, est entré en service pour renforcer l'impact du programme au niveau national.

115. Les restrictions budgétaires ont entraîné une réduction des activités concernant les technologies du lait et de la viande et des retards dans la parution de certaines publications.

116. Systèmes pastoraux et pâturages extensifs. Des études techniques sur les nouvelles cultures fourragères (Opuntia, Prosopis) et des ateliers régionaux ont mis en lumière les effets positifs sur l'environnement et le potentiel de production animale et fourragère durable des systèmes sylvo-pastoraux. Une série de manuels techniques sur les tiques et les maladies transmises par les tiques en Afrique ont été publiés avec un soutien extrabudgétaire. La promotion et la diffusion de l'information sur les systèmes sylvo-pastoraux en Amérique latine et l'instauration d'un équilibre rationnel entre le secteur public et le secteur privé en ce qui concerne les services vétérinaires, notamment en Afrique, ont bénéficié d'un soutien actif. Plusieurs activités concernant la conservation de la viande n'ont pas pu être menées à leur terme.

117. Diversité génétique des animaux domestiques. La stratégie mondiale par la gestion des ressources génétiques des animaux d'élevage a été formulée afin de susciter des actions nationales. Des points de contact techniques ont été identifiés dans 73 pays et diverses activités de terrain ont été mises en oeuvre. La collaboration s'est poursuivie avec le CGRAI, le PNUE et le Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique (CDB). Des fonds extrabudgétaires ont été recherchés en vue de l'élaboration et de l'application rentable de la stratégie mondiale. Les premières directives visant à aider les pays à élaborer des stratégies d'action au niveau national ont été arrêtées et la préparation de directives secondaires a commencé. Un Groupe d'experts ad hoc s'est réuni pour contribuer à la mise au point du mécanisme intergouvernemental pour les ressources zoogénétiques, placé sous l'égide de la Commission des ressources génétiques pour l'alimentation et l'agriculture.

118. Une assistance technique a été fournie aux pays pour évaluer et caractériser leurs ressources zoogénétiques, améliorer la conservation ex situ et in situ et promouvoir l'utilisation de ressources zoogénétiques adaptées. La deuxième édition de la liste mondiale de surveillance pour la diversité des animaux domestiques a été publiée en espagnol et en français. Un colloque technique a été consacré aux mesures nécessaires à la mise en valeur durable des ressources zoogénétiques pour l'élevage.

119. Maladies transfrontières des animaux. La portée du Programme EMPRES a été redéfinie grâce à des consultations techniques et d'experts. Un document a été établi sur les facteurs épidémiologiques de l'apparition de cas de peste bovine et a été présenté à la Consultation technique sur le Programme mondial d'éradication de la peste bovine qui s'est tenue à Rome en 1996. Il a permis d'élaborer des stratégies pour chaque pays d'Afrique et d'Asie de l'Ouest et du Sud souhaitant acquérir le statut, vérifiable sur le plan international, de pays exempt de peste bovine. Une assistance a été fournie aux autorités vétérinaires nationales qui ont ainsi pu contenir et maîtriser des foyers de peste bovine au sud du Kenya et au nord de la Tanzanie.

120. Un soutien continue à être fourni au Laboratoire mondial de référence pour la fièvre aphteuse à l'Institut de la santé animale, Laboratoire Pirbright, en collaboration avec la Commission européenne de lutte contre la fièvre aphteuse et l'Office international des épizooties (OIE). Une Conférence internationale OPS/OIE/FAO, de niveau ministériel, s'est tenue à Brasilia et s'est conclue par l'adoption de la Déclaration de Brasilia dans laquelle les pays membres s'engageaient à éradiquer la fièvre aphteuse du continent américain d'ici l'an 2009. Un projet financé par le FIDA visant à mettre en place des systèmes nationaux d'alerte rapide pour la peste bovine, la fièvre aphteuse, la peste des petits ruminants et la brucellose, grâce à la surveillance épidémiologique dans les pays d'Afrique du Nord, de la Corne de l'Afrique et du Moyen-Orient, a été exécuté. Le Bureau régional pour l'Amérique latine et les Caraïbes a convoqué des réunions d'experts sur les tiques et les parasites du sang.

Programme 2.1.4 - Systèmes de soutien à l'agriculture

Résultats du Programme

Programme ordinaire

en milliers de
$ E.-U.

  Crédits ouverts 15 987
  Dépenses 14 973
  Sur-utilisation/(Sous-utilisation), en milliers de dollars E.-U. (1 014)
  Sur-utilisation/(Sous-utilisation), en pourcentage (6%)

Programme de terrain

en milliers de
$ E.-U.

  Exécution projets extrabudgétaires (FF et PNUD) 22 588
  Exécution projets secours d'urgence - fonds extrabudgétaires 21
  Exécution PCT et PSSA 5 612
  Total exécution Programme de terrain 28 211
  Ratio Programme de terrain/Programme ordinaire 1.9
  Services d'appui technique, dépenses de personnel (cadre organique) 1 931
  Services d'appui technique, % de l'exécution 7%

Activités du Programme

  Approuvées dans PTB Supprimées/
reportées
Non planifiées Total exécutées

Exécutées

Non modifiées / Modifiées

Exécution en pourcentage
Méthodologies et directives 24 (8) 6 22 19 3 92%
Systèmes d'information 20 (6) 7 21 20 1 105%
Réunions 17 (2) 3 18 18   106%
Publications 30 (2) 12 40 39 1 133%
Services directs aux pays 14 (4) 1 11 11   79%
Formation 18 (4) 2 16 14 2 89%
Total 123 (26) 31 128 121 7 104%


Réalisations

121. Le Programme couvre l'application des principes de l'économie des ressources pour renforcer la sécurité alimentaire des ménages, la promotion et la diffusion de technologies de transformation à valeur ajoutée auprès des industries agro-alimentaires, les politiques et services en matière de réforme du marché et de finances rurales et l'efficacité des technologies de production, de stockage et de gestion après récolte.

122. Gestion et économie des systèmes d'exploitation. Une assistance a été fournie à dix pays d'Afrique de l'Ouest pour l'élaboration de plans d'action nationaux en vue de la colonisation durable de zones à potentiel élevé exemptes d'onchocercose (cécité des rivières). En Asie et en Afrique, les facteurs critiques affectant l'intensification durable des systèmes de production ont été identifiés grâce à des études de cas effectuées dans 12 pays. D'autres études de cas ont fourni des informations sur l'économie de la récupération de l'eau en Afrique. L'appui à l'institutionnalisation des méthodologies de développement des systèmes d'exploitation a inclus la mise au point de directives et de plans d'étude en matière de vulgarisation, l'assistance aux associations régionales de développement des systèmes d'exploitation et la publication d'un bulletin électronique.

123. Un atelier régional s'est tenu en Europe orientale sur l'utilisation des données relatives aux exploitations et la gestion des entreprises agricoles et une consultation d'experts a été organisée dans la région Asie et Pacifique sur les méthodes permettant d'obtenir des données sur le coût de la production. Des directives concernant l'utilisation des données relatives aux exploitations aux fins de l'analyse et de la planification des politiques ont été élaborées à l'intention des formateurs. Les réactions des agriculteurs à l'ajustement ont été évaluées dans deux pays d'Afrique. Une évaluation générale des besoins des pays en matière de données agricoles et de soutien à l'analyse des données a été effectuée.

124. Génie agricole. Des directives relatives à la formulation de stratégies ont été arrêtées et un atelier régional a été organisé en Afrique australe. Des directives et des normes internationales concernant le matériel d'épandage des pesticides ont été rédigées et examinées avec des groupes de travail et un Groupe d'experts s'est réuni en collaboration avec le Programme 2.1.2 pour examiner et approuver ces normes. Une assistance a été fournie à la fondation de l'Association pour les technologies d'épandage des pesticides dans les pays de MERCOSUR. Un atelier régional sur le travail de conservation du sol s'est tenu à l'Institut international d'agriculture tropicale en Afrique de l'Ouest. Un soutien a été apporté au réseau latino-américain de travail de conservation du sol. Un séminaire régional sur l'équité entre les sexes en matière de mécanisation agricole a été organisé au Zimbabwe et un progiciel de sensibilisation à cette question a été préparé. Une étude sur le potentiel d'amélioration des outils de production utilisés par les agricultrices africaines, a été entreprise en collaboration avec le FIDA. Une version électronique du Répertoire international des institutions de génie agricole a été diffusée. Des réseaux régionaux sur le génie agricole et la traction animale ont été appuyés en Afrique. Une évaluation mondiale de la mécanisation agricole a été entreprise à l'appui de l'étude Agriculture Horizon 2015. Un atelier sur le contrôle des performances et l'évaluation des machines agricoles a été organisé en Afrique de l'Ouest. Le soutien technique au projet de secours d'urgence s'est poursuivi. Trois études régionales sur le commerce international des machines agricoles d'occasion ont été réalisées et deux séminaires ont été consacrés aux technologies de traction animale.

125. Gestion après récolte Des études ont été faites sur le rôle des enfants et des femmes dans le secteur après récolte et sur l'impact économique de l'amélioration des variétés horticoles sur les opérations après récolte. Des études de terrain ont été entreprises pour évaluer un nouveau Cadre pour l'analyse du secteur après récolte, méthodologie permettant de déterminer les principales contraintes dans le secteur après récolte. Il n'a pas été possible de réaliser plusieurs brochures techniques sur la prévention des pertes alimentaires pour des produits spécifiques, ainsi qu'une étude sur l'impact financier du secteur après récolte sur les économies nationales, en raison des postes laissés vacants.

126. Agro-industries. Des directives ont été préparées et une aide a été fournie, en particulier dans le cadre d'arrangements de CTPD, aux chefs de petites entreprises pour l'amélioration de la transformation des fruits et légumes, les pratiques de manutention et les techniques de transformation du sucre. Une assistance a également été octroyée aux chefs de petites entreprises pour la mise au point de produits alimentaires et de boissons qui soient viables au point de vue commercial sur les marchés locaux et régionaux. Les travaux concernant l'application de l'irradiation pour la désinsectisation et la salubrité des aliments se sont poursuivis. L'élaboration des propriétés fonctionnelles des amidons provenant des pays en développement a été lancée en collaboration avec des institutions d'Amérique latine. Le Bureau régional pour l'Asie et le Pacifique a convoqué une consultation d'experts sur la transformation des sous-produits du paddy.

Procédé relatif à l'eau de coco

Nombre de pays en développement peuvent produire de grandes quantités de noix de coco, mais les marchés de ce produit de base ont accusé un recul. La FAO a reçu un certain nombre de demandes d'assistance technique dans ce secteur, en particulier pour la diversification et l'expansion de la gamme de produits transformés à base de coco. Actuellement, on utilise pour l'eau de coco le même matériel de pasteurisation que pour le lait et les jus de fruits UHT (ultra haute température). Malheureusement, l'eau de coco fraîche est un produit extrêmement sensible et perd la saveur délicate qui lui est propre lorsqu'elle subit un traitement thermique quelconque, ce qui limite considérablement la commerciabilité du produit.

Pour surmonter ce problème, la FAO a élaboré une nouvelle méthode de stérilisation à froid de l'eau de coco, qui conserve alors la saveur délicate et les qualités nutritionnelles du produit frais initial. Cette méthode va donc encourager la consommation de ce produit et réaliser le potentiel économique pour les pays qui utilisent ce procédé.

La FAO a déposé pour le procédé de traitement de l'eau de coco, un brevet, dans un premier temps aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et au Japon, qui sera ensuite étendu au reste du monde.

127. Les travaux dans les secteurs non alimentaires tels que les fibres (coton, sisal et jute) et en matière de création de banques de matériel génétique pour les vers à soie et le mûrier ont été limités par la disponibilité de ressources.

128. Commercialisation. La promotion de services de facilitation efficaces par les gouvernements dans le contexte de la libéralisation des marchés et de l'appui au secteur privé s'est poursuivie. L'amélioration des systèmes d'information sur la commercialisation a été appuyée par des projets de terrain au Cambodge, en Zambie, en Tanzanie, au Bhoutan, et grâce à la publication de directives et à la mise au point d'un nouveau progiciel. Le programme relatif au ravitaillement des villes a organisé un séminaire à l'intention de l'Afrique de l'Ouest francophone sur l'incidence de l'urbanisation rapide sur les systèmes de commercialisation des aliments dans les zones urbaines et le renforcement des liens entre les zones rurales et urbaines (voir encadré).

129. Des études ont été entreprises sur les contraintes législatives de la libéralisation du commerce des produits agricoles et les problèmes de libéralisation du commerce des cultures d'exportation en Afrique. Une aide a été fournie à quatre associations régionales de commercialisation faisant appel à la CTPD pour les programmes de crédit (stocks) (Proche-Orient), les réserves céréalières stratégiques (Afrique), la planification de la commercialisation (Amérique latine), la commercialisation des aliments en zone urbaine et les marchés de gros (Asie). Quatre manuels et livres des enseignants consacrés à La formation à la commercialisation et aux activités des agro-industries, destinés à aider les universités et les collèges à améliorer leurs capacités de formation, ont été publiés.

Approvisionnements et distribution alimentaires

On accorde actuellement toute l'attention nécessaire à l'incidence de l'urbanisation rapide sur l'efficacité et le dynamisme des systèmes de commercialisation des aliments du secteur privé et, en conséquence, sur la sécurité alimentaire des zones urbaines. En avril 1997, un séminaire sous-régional sur l'approvisionnement alimentaire et la distribution des aliments dans les villes d'Afrique francophone, organisé par la FAO et par l'Institut sénégalais de la recherche agronomique (ISRA) à Dakar a réuni plus de 100 participants, y compris des maires de villes africaines.

Le séminaire a mis l'accent sur la nécessité de réduire le coût des approvisionnements alimentaires et de la distribution d'aliments par des interventions visant à rationaliser et à moderniser les systèmes de commercialisation des aliments, d'instaurer une spécialisation technique à tous les niveaux, et en particulier au niveau municipal, et de renforcer la capacité d'identifier et de formuler des programmes appropriés de développement et d'investissement qui tiennent compte des besoins croissants de distribution d'aliments.
Après le séminaire, les maires africains ont émis une déclaration dans laquelle ils affirmaient l'importance du rôle des autorités locales dans le renforcement de la sécurité alimentaire des populations urbaines d'Afrique.

C'est ainsi qu'un programme mondial consacré au ravitaillement des villes a été lancé, afin de sensibiliser à la relation qui existe entre l'urbanisation, la commercialisation des aliments et les problèmes de sécurité alimentaire, de renforcer les compétences techniques aux plans central et local en matière de systèmes privés de commercialisation des aliments et de promouvoir l'incorporation du développement de la commercialisation des produits alimentaires dans les programmes d'investissement aux plans des municipalités, des villes et des régions.

130. Finances rurales. Une importante initiative a été lancée en collaboration avec l'Office allemand de la coopération technique (GTZ), appelée "Le financement agricole revu et corrigé", les principales questions étant abordées aux consultations du Programme de développement du crédit agricole (SACRED). A cet égard, les questions de politique ont été examinées à la septième Consultation technique sur le SACRED, tenue parallèlement à l'Assemblée générale de l'Association de crédit agricole et rural pour l'Asie et le Pacifique (APRACA). Une aide a été fournie en faveur de l'échange d'informations sur les marchés financiers ruraux, dans le cadre du SACRED et des quatre associations régionales. Les travaux concernant les questions des nantissements et des fonds de garantie ont abouti à la réalisation d'une bande vidéo sur la protection de l'épargne, réalisée en collaboration avec l'Institut mondial des caisses d'épargne. L'élaboration et la promotion du progiciel du système de micro-crédit de la FAO se sont poursuivies. Un appui direct a été fourni à plusieurs pays concernant l'assurance récolte et les services bancaires ruraux.

Programme 2.1.5 - Applications agricoles des isotopes et des biotechnologies

Résultats du programme

Programme ordinaire

En milliers de
$ E.-U.

  Crédits ouverts 4 998
  Dépenses 4 722
  Sur-utilisation/(Sous-utilisation), en milliers de
dollars E.-U.
(276)
  Sur-utilisation/(Sous-utilisation), en pourcentage (6%)
Programme de terrain

En milliers de
$ E.-U.

  Exécution projets extrabudgétaires (FF et PNUD) 10 342
  Exécution projets secours d'urgence - fonds extrabudgétaires 354
  Exécution PCT et PSSA 2 035
  Total exécution Programme de terrain 12 731
  Ratio Programme de terrain/Programme ordinaire 2,7
  Services d'appui technique, dépenses de personnel (cadre organique) 390
  Services d'appui technique, % de l'exécution 3
Activités du programme
  Approuvées dans PTB Supprimées/
reportées
Non planifiées Total exécutées Exécutées

Non modifiées / Modifiées

Exécution en pourcentage
Méthodologies et directives 10 (1)   9 9   90%
Systèmes d'information       0      
Réunions 2   4 6 6   300%
Publications       0   f %
Services directs aux pays 12   3 15 14

1

125%
Formation 7 (1) 1 7 7   100%
Total 31 (2) 8 37 36

1

119%

Réalisations

131. Le programme, qui est mis en oeuvre conjointement avec l'AIEA, est axé sur l'utilisation des techniques nucléaires et des biotechnologies, l'accent étant mis sur le renforcement des capacités nationales d'élaboration et de diffusion des technologies appropriées pour accroître la production vivrière, lutter contre les ennemis des cultures et les maladies animales, réduire les pertes de produits alimentaires et protéger les consommateurs et l'environnement.

132. Une aide a été fournie aux systèmes de recherche agronomique et de réglementation dans les pays membres dans le cadre de 42 réseaux de recherche thématique, 56 cours et ateliers de formation et plus de 200 projets de terrain.

133. Contribution à l'amélioration de la productivité végétale et animale. Les options techniques et de gestion pour l'utilisation efficace et durable de l'eau et des éléments nutritifs dans les systèmes agricoles ont été essayées sur le terrain avec l'aide de sondes mesurant l'humidité du sol et d'engrais étiquetés. Il y a notamment eu une évaluation du modèle CERES pour le blé dans 18 pays en coopération avec le Centre international d'amélioration du maïs et du blé (CIMMYT) et le Centre international de développement des engrais, et un examen des pratiques d'application d'engrais azotés et de la qualité des inoculants de rhizobium dans plusieurs pays africains participant au PSSA.

134. En ce qui concerne les techniques de mutation induite faisant appel aux biotechnologies récentes, un appui a été fourni aux pays pour l'identification de nouvelles sources de gènes codants pour les caractères qui limitent la production végétale traditionnelle, et on a signalé la réussite de la mise au point de sésame résistant à l'égrenage spontané, de manioc à cuisson rapide ayant un amidon de meilleure qualité, de riz africain à grain blanc et de sorgho hâtif résistant à la verse. L'amélioration de l'adaptabilité du riz aux conditions difficiles a conduit à des essais à grande échelle en Amérique latine, où les qualités agronomiques des mutants prometteurs élaborés dans le cadre de programmes nationaux sont évaluées dans huit pays.

135. Les efforts visant à instaurer des moyens de culture in vitro et de génétique moléculaire et à former des agents nationaux de contrepartie se sont poursuivis dans de nombreux pays. A cet égard, une importante percée a été réalisée dans la sélection pour la résistance au bayoud du palmier dattier qui a été diffusée par l'intermédiaire de projets en Algérie, au Maroc et en Tunisie et par la production d'une monographie consacrée à cette question. Un service de distribution gratuite de sondes à ADN a été fourni aux pays membres afin de faciliter l'application de la technologie des marqueurs moléculaires pour l'évaluation de la biodiversité génétique et le transfert contrôlé des gènes dans les programmes de sélection génétique.

136. Contribution à la protection des cultures et à la lutte contre les maladies animales. L'une des principales réalisations en matière d'utilisation de la technique de l'insecte stérile (TIS) pour la lutte contre les insectes nuisibles a été l'éradication de la glossine de l'île de Zanzibar (voir encadré). Des progrès considérables ont également été faits pour l'éradication de la mouche méditerranéenne des fruits dans les pays d'Amérique latine, où un projet réussi d'éradication au Chili a été étendu au sud du Pérou et des négociations ont été lancées pour la reconnaissance du statut de zone exempte en vue de la production commerciale de fruits dans la province de Mendoza en Argentine. Un modèle général a été élaboré pour permettre des évaluations économiques détaillées de formules de rechange pouvant s'appliquer à toute une zone en vue de la lutte contre la mouche méditerranéenne ou de l'éradication de celle-ci et son utilisation a permis d'établir un projet de TIS entre Israël et la Jordanie pour appuyer le développement de l'horticulture.

Eradication de la glossine dans l'île de Zanzibar

Une campagne quadriennale menée dans l'île de Zanzibar a permis une percée historique dans la lutte contre la glossine - insecte qui provoque des centaines de millions de dollars de dégâts chaque année et qui a obligé les agriculteurs et les pasteurs à abandonner de vastes étendues de terre dans toute l'Afrique. En faisant appel à la technique de l'insecte stérile (TIS), la campagne est parvenue à débarrasser complètement l'île des mouches qui sont porteuses de la trypanosomiase, maladie parasitaire des bovins. La FAO et l'AIEA ont coopéré avec le Gouvernement tanzanien, et le projet a bénéficié d'un appui du FIDA, du Fonds de l'Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) et de la Belgique, du Canada, de la Chine, de la Suède, du Royaume-Uni et des Etats-Unis d'Amérique. La campagne a été la dernière étape d'une lutte menée depuis 10 ans pour débarrasser l'île de la glossine. Les activités de lutte FAO/PNUD, en faisant appel aux méthodes classiques - telles que le traitement des bovins à l'aide de pesticides - ont d'abord ramené les populations de tsé-tsé à des effectifs suffisamment bas pour permettre l'éradication au moyen de la TIS.

Les technologies et procédures d'élevage massif de glossines ont été élaborées au Laboratoire FAO/AIEA de biotechnologie agricole de Seibersdorf (Autriche) et transférées à l'Institut de recherche sur la tsé-tsé et la trypanosomiase (TTRI) de Tanga (Tanzanie). Huit millions de glossines mâles stériles ont été lâchées lors de la campagne d'éradication. A la fin de 1997, un groupe d'experts indépendant a confirmé que depuis septembre 1996, aucune mouche sauvage n'avait été prise au piège. Outre la surveillance de la présence de la mouche, qui est petite et difficile à trouver, on effectue régulièrement des prélèvements sanguins sur les bovins pour la recherche de trypanosomes.

137. Un appui a été fourni aux initiatives nationales, régionales et mondiales d'éradication des maladies animales transfrontières (peste bovine, peste des petits ruminants, fièvre aphteuse et péripneumonie contagieuse des bovins) dans le cadre du Programme mondial d'éradication de la peste bovine et de l'EMPRES et en étroite coordination avec l'OIE et avec des donateurs. En ayant recours aux tests immunologiques et aux tests de diagnostic moléculaire pour le volet sérosurveillance des programmes de vaccination et de surveillance des maladies, les autorités nationales ont été en mesure d'identifier et d'éliminer les poches résiduelles d'infection dans un certain nombre de pays.

138. Contribution à la protection des consommateurs et de l'environnement et à la réduction des pertes de produits alimentaires. Un appui élargi a été octroyé aux normes Codex et à l'Accord sur les mesures sanitaires et phytosanitaires (MSP), en ce qui concerne l'irradiation des aliments, les résidus de pesticides et la contamination par les radionucléides. Ainsi, l'Organisation nord-américaine pour la protection des plantes a émis une norme régionale reconnaissant l'efficacité de l'irradiation comme traitement phytosanitaire pour les fruits et légumes frais contre les infestations de mouche des fruits. L'ANASE et un certain nombre de pays d'Afrique et d'Amérique latine sont convenus d'adopter une réglementation commune comparable à la norme Codex sur l'irradiation des aliments. Un séminaire régional sur l'irradiation des aliments, parrainé conjointement par l'OMS, le Centre du commerce international (CCI) et la Commission économique de l'ONU pour l'Afrique, s'est tenu au Maroc. Une aide a également été fournie à huit pays en vue de la réalisation d'études de faisabilité pour la mise en place d'installations commerciales d'irradiation des aliments. En outre, un groupe mixte d'étude FAO/AIEA/OMS chargé de l'hygiène des aliments irradiés à des doses supérieures à celles autorisées par la norme Codex a conclu que les aliments étaient sains et avaient une valeur nutritionnelle suffisante, quelle que soit la dose absorbée.

139. Les travaux d'agrandissement de 250 m2 des laboratoires dont dispose le Centre FAO/AIEA de formation et de référence pour le contrôle des aliments et des pesticides ont commencé à Seibersdorf (Autriche). Un plan complet de mise en oeuvre a été préparé pour aider les pays à se conformer aux normes Codex et au Code international de conduite sur les pesticides. La Russie, le Bélarus et l'Ukraine ont reçu une aide pour harmoniser leurs réglementations de contrôle des aliments conformément à la norme Codex et pour élaborer des mesures efficaces de décontamination du lait et de la viande contenant des radionucléides, ce qui a relancé la commercialisation et le commerce de ces produits après l'accident de Tchernobyl.

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