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GRAND PROGRAMME 3.5: COOPÉRATION AVEC DES
PARTENAIRES EXTÉRIEURS

Résultats du programme

Programme ordinaire en milliers de $ E.-U.
  Crédits ouverts 3 730
Dépenses 3 943
Sur-utilisation/(Sous-utilisation), en milliers de dollars E.-U. 213
Sur-utilisation/(Sous-utilisation), en pourcentage 6%
Programme de terrain en milliers de $ E.-U.
 

 

 

Exécution projets extrabudgétaires (FF et PNUD) 319
Exécution projets secours d'urgence - fonds extrabudgétaires  
Exécution PCT et PSSA  
Total exécution Programme de terrain 319
Ratio Programme de terrain/Programme ordinaire 0,1
Services d'appui technique, dépenses de personnel (cadre organique)  
Services d'appui technique, % de l'exécution  

Réalisations

297. Ce grand programme favorise la coopération avec les établissements financiers multilatéraux et bilatéraux, et avec le secteur privé et les ONG, notamment pour mobiliser des ressources supplémentaires en faveur des secteurs agricoles et ruraux des Etats Membres. Il prévoit également de superviser l'application des accords de partenariat introduits depuis 1994 et de favoriser la coopération économique et technique entre pays en développement.

Programme 3.5.1 - Organismes multilatéraux et bilatéraux

298. On a continué de renforcer la collaboration avec les partenaires traditionnels de la FAO pour mobiliser des ressources en faveur de projets de développement agricole prioritaires dans les Etats Membres, notamment à l'appui du PSSA. On s'est de nouveau efforcé de garantir la cohérence des projets de fonds fiduciaires avec les activités du Programme ordinaire de la FAO, en particulier le renforcement des capacités nationales et les questions de durabilité et de spécificités des sexes. Un certain nombre de bailleurs de fonds ayant mis en place des mécanismes de prise de décisions décentralisés, les bureaux régionaux et sous-régionaux ainsi que les représentations de pays de l'Organisation ont joué un rôle plus actif dans le cycle des projets, en particulier dans les phases initiales de développement. Le Programme de coopération FAO/gouvernements a continué d'être une source stable de ressources extrabudgétaires et des discussions ont débuté avec l'Union européenne pour intensifier et diversifier la coopération. Un nombre croissant de gouvernements ont demandé l'assistance technique de la FAO pour des projets de développement importants financés dans le cadre de prêts bancaires ou par leurs propres ressources, ce qui a conduit à une croissance régulière du Programme de fonds fiduciaires unilatéraux.

299. On a continué de gérer le Programme de cadres associés et de s'occuper des volontaires des Nations Unies. L'Espagne et le Luxembourg ont adhéré au Programme de cadres associés, ce qui porte le nombre total de pays donateurs participants à 19. Les cadres associés ont continué d'apporter une contribution importante aux programmes et projets auxquels ils étaient affectés. A la demande des bailleurs de fonds, on a entamé une étude interne pour examiner les objectifs et les réalisations du Programme de cadres associés au cours de ces dernières années et formuler des recommandations pour son avenir.

Programme 3.5.2 - Secteur privé et ONG

300. On a effectué une étude de la coopération de la FAO avec les ONG et le secteur privé, qui a abouti à une proposition de stratégie résumée dans le document sur la Coopération de la FAO avec les ONG. On a élaboré des projets de fonds fiduciaires avec des sociétés, des ONG et d'autres associations (Rotary International) et un comité du secteur public italien a été créé et chargé de rechercher un soutien pour le PSSA. Le secteur privé a également contribué à organiser TeleFood. Une consultation régionale à laquelle ont participé gouvernements, ONG et sociétés privées d'Asie et du Pacifique a traité du rôle complémentaire de leurs différentes constituantes. Un réseau de points de coordination des ONG a été créé au sein de la FAO pour échanger des expériences et stimuler la réflexion. On a continué de publier en coopération avec les ONG les documents DEEP: Développement, Education Echange.

Programme 3.5.3 - Accords de coopération avec les Etats Membres et soutien à la coopération économique entre pays en développement (CEPD) et à la coopération technique entre pays en développement (CTPD)

301. Les programmes de partenariat (recours à des experts CEPD/CTPD, coopération avec les instituts universitaires et de recherche et recours à des experts retraités) ont reçu un soutien croissant de la part des pays et des institutions nationales et leur utilisation s'est amplifiée au sein de l'Organisation. Cela a facilité la mobilisation de compétences de haut niveau à partir d'un pool de ressources beaucoup plus étendu pour l'exécution des programmes et projets de la FAO. Les programmes de partenariat ont été rentables, le coût du travail par mois étant estimé entre la moitié et le tiers du coût d'un expert recruté aux tarifs internationaux (voir le Tableau 3.5-1).

Tableau 3.5-1: Estimation du coût mensuel moyen d'un expert, 1996

Experts internationaux   Dollars E.-U.
  Coûts ONU habituels 15 000
Coût dans le cadre des programmes de partenariat
  Experts CTPD/CTPT

Stagiaires universitaires/chargés de recherche

Retraités

5 500

3 700

7 000

302. L'accord avec les pays sur le recours à des experts pour la CTPD et la CTPT avait été signé par 112 d'entre eux à la fin de l'exercice biennal. Quelque 830 experts CTPD/CTPT ont été utilisés pour des programmes et projets de la FAO dans des domaines tels que: amélioration de la production rizicole, développement horticole, ressources zoogénétiques, irrigation à petite échelle, mise au point de programmes scolaires pour l'enseignement environnemental et développement de l'utilisation du bois et des ports de pêche. On a également fait appel à des experts CTPD pour des missions d'évaluation des récoltes et d'approvisionnement alimentaire ainsi que pour des opérations de d'assainissement agricole.

303. La coopération avec les instituts universitaires et de recherche s'est rapidement intensifiée à la suite de la décision de l'étendre aux instituts des pays en développement et aux instituts régionaux, en plus des instituts sis dans les pays développés dont 23 ont décidé officiellement de participer au programme. Les services de 150 scientifiques et chercheurs invités ont été utilisés pour des études et des travaux de recherche dans des domaines tels que ressources zoogénétiques, systèmes de production animale, analyse des risques et de la vulnérabilité dans les systèmes agricoles et de recherche bibliographique.

304. On a également fait de plus en plus appel à des experts nationaux retraités ainsi qu'à du personnel retraité de la FAO et de l'ONU. Plus de 500 experts retraités, dont beaucoup sont renommés dans leur domaine, ont participé à l'exécution d'un vaste éventail d'activités de la FAO, notamment: irrigation à faible coût et économie en eau, aménagement de la pêche marine et de l'aquaculture, régime foncier, statistiques agricoles, participation des femmes au développement agricole et évaluation des technologies au profit du développement agricole et rural.

305. On a lancé un nouveau programme en faveur des jeunes cadres pour développer les capacités nationales dans les pays en développement en associant étroitement ces jeunes cadres à l'exécution d'activités FAO et en leur fournissant une formation sur le tas.

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