No.2  juillet 2006  
   Perspectives de récoltes et situation alimentaire

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Faits saillants

Le point sur les crises alimentaires

Dossier sur l'offre et la demande mondiale de céréales

Aperçu général de la situation des disponibilités vivrières dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier

Examen par région

Dossiers spéciaux

Annexe statistique

Terminologie

Dossier sur l'offre et la demande mondiale de céréales

Le bilan céréalier mondial devrait se resserrer en 2006/07

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Les dernières indications font état d'un resserrement de la situation globale de l'offre et de la demande de céréales pendant la nouvelle campagne commerciale 2006/07. La production mondiale de céréales devrait légèrement baisser en 2006 ce qui, associé à la forte croissance de l'utilisation céréalière totale attendue du fait de la reprise de l'utilisation fourragère et de la poursuite de l'essor des usages industriels, devrait entraîner une forte diminution des stocks. Étant donné que l'on prévoit que les échanges mondiaux de 2006/07 resteront à peu près au même niveau que pendant la campagne précédente, les prix internationaux de la plupart des céréales devraient rester fermes pendant la nouvelle campagne.

Tableau 1. Production céréalière1 ( en millions de tonnes)

 

2005
Estimations

2006
Prévisions

Variation de
2006
à 2005 (%)

Asie

885.4

898.0

1.4

Extrême-Orient

775.4

787.5

1.6

Proche-Orient en Asie

72.0

73.1

1.6

Pays asiatiques de la CEI

28.5

28.6

0.3

Afrique

128.8

125.2

-2.8

Afrique du Nord

30.3

35.1

16.0

Afrique de l'Ouest

42.9

41.0

-4.4

Afrique centrale

3.5

3.5

1.4

Afrique de l'Est

29.1

25.7

-11.9

Afrique australe

23.0

19.9

-13.5

Amérique centrale et Caraïbes

34.8

37.3

7.1

Amérique du Sud

109.6

109.1

-0.4

Amérique du Nord

416.5

390.3

-6.3

Europe

422.5

423.4

0.2

Groupe des 25 pays de l'UE

259.3

268.4

3.5

Pays européens de la CEI

122.3

116.4

-4.8

Océanie

40.7

37.1

-8.8

Monde

2 038.4

2 020.5

-0.9

Pays en développement

1 106.4

1 123.8

1.6

Pays développés

932.0

896.8

-3.8

- blé

624.4

614.9

-1.5

- céréales secondaires

992.7

980.0

-1.3

- riz (usiné)

421.3

425.6

1.0

1Y compris le riz usiné.
Note: Total calculé à partir de chiffres non arrondis.

 

La production céréalière accuserait de nouveau un léger recul en 2006

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Alors que les campagnes céréalières progressent dans le monde, les dernières informations continuent de faire état d'un léger recul de la production mondiale de céréales, qui passerait à 2 020 millions de tonnes, soit 1 pour cent - ou 18 millions de tonnes - de moins que la dernière estimation de la production de l'année précédente. Toutefois, si ces chiffres se confirmaient, la production céréalière mondiale représenterait encore la troisième plus importante jamais atteinte et serait supérieure à la moyenne sur cinq ans.

Selon les prévisions actuelles de la FAO, la production mondiale de blé s'établirait en 2006 à 615 millions de tonnes environ, soit 1,5 pour cent de moins qu'en 2005. Ce volume représente la deuxième baisse consécutive après la récolte record de 2004, qui avait atteint près de 632 millions de tonnes, mais demeure nettement supérieur à la moyenne des cinq dernières années. Le gros de la réduction de cette année devrait être imputable aux États-Unis, à la Fédération de Russie et à l'Ukraine. Ces diminutions, conjuguées aux baisses moins importantes attendues dans d'autres grands pays producteurs de blé tels que le Canada, l'Inde, le Pakistan et la Roumanie, devraient neutraliser largement les augmentations escomptées cette année. Parmi les grands producteurs où des récoltes abondantes sont attendues en 2006 figurent l'Argentine, la Chine, l'Afrique du Nord et l'UE, principalement du fait des conditions climatiques plus favorables que lors de la campagne précédente.

Selon les prévisions actuelles de la FAO, la production mondiale de céréales secondaires de 2006 atteindrait 980 millions de tonnes environ, soit une diminution de 1,3 pour cent par rapport à 2005, mais toujours plus que la moyenne des cinq dernières années. Les dernières estimations confirment que les résultats ont considérablement baissé dans deux grands pays producteurs de l'hémisphère sud, à savoir l'Argentine et l'Afrique du Sud, où les récoltes sont déjà rentrées. Toutefois, le gros de la diminution constatée cette année devrait être imputable aux États-Unis; les prévisions pour ce pays revêtent encore un caractère provisoire puisque les récoltes n'ont pas encore commencé, mais les emblavures auraient reculé de 4 pour cent pour cent au profit de cultures moins intensives, telles que le soja. La diminution générale de la production cette année intervient malgré un accroissement dans certains autres grands pays producteurs, notamment le Brésil, le Mexique et plusieurs principaux pays producteurs d'Asie, d'Europe et d'Afrique du Nord.

La campagne de paddy de 2006 en cours est déjà bien avancée dans les pays situés au sud ou le long de l'équateur, certains ayant déjà rentré en mai leur récolte principale de paddy. Dans les pays de l'hémisphère nord, les cultures de la campagne principale de 2006 sont encore au stade du développement en certains endroits d'Asie, d'Afrique, d'Europe et d'Amérique du Nord, tandis qu'elles viennent à peine d'être plantées dans les principaux pays producteurs d'Asie, où l'évolution de la campagne est étroitement liée au profil de la mousson, d'où un facteur important d'incertitude quant aux perspectives de production de 2006, qui persistera jusqu'en août au moins, lorsque le calendrier et la répartition des pluies de mousson seront établis plus clairement. Les prévisions actuelles de la FAO, qui ont un caractère provisoire, établissent la production mondiale de riz de 2006 à 426 millions de tonnes environ (riz usiné). Ce nouveau chiffre record, qui marquerait une hausse de seulement 1 pour cent par rapport à 2005, représenterait un ralentissement significatif de la croissance de la production par rapport aux trois dernières années, du fait des préoccupations liées à la hausse des coûts de production et du retour attendu à des conditions de végétation normales après la campagne particulièrement bonne de l'année précédente. S'agissant des pays de l'hémisphère sud où la campagne de 2006 est bien avancée, la production devrait augmenter en Argentine, en Australie, en Indonésie et à Madagascar. Toutefois, l'essentiel de l'augmentation attendue de la production mondiale devrait être le fait des grands pays producteurs situés au nord de l'équateur, en particulier le Bangladesh et la Chine.

Tableau 2. Données de base sur la situation céréalière ( en millions de tonnes)

  2004/05 2005/06 2006/07 Variation de
2006/07 à 2005/06 (%)
PRODUCTION 1 2 067.6 2 038.4 2 020.5 -0.9
blé632.1624.4614.9-1.5
céréales secondaires1 027.1992.7980.0-1.3
riz (usiné)408.5421.3425.61.0
DISPONIBILITÉS 2 2 480.1 2 504.8 2 481.7 -1.0
blé792.3797.9785.3-1.6
céréales secondaires1 174.01 186.31 169.0-1.5
riz513.8520.6527.91.4
UTILISATION 2 014.4 2 030.5 2 062.0 1.6
blé619.5625.3627.00.3
céréales secondaires979.9986.71 014.42.8
riz415.1418.5420.60.5
Consommation humaine de céréales par habitant
(kg par an)
151.9 152.6 152.2 -0.3
COMMERCE 3 243.9 243.5 243.2 -0.1
blé110.3109.7110.00.3
céréales secondaires104.1105.3105.0-0.3
riz29.428.528.2-1.1
STOCKS DE CLÔTURE 4 466.4 461.7 416.7 -9.8
blé173.5170.4160.0-6.1
- principaux exportateurs538.656.154.7-2.5
céréales secondaires193.6189.0150.6-20.3
- principaux exportateurs548.393.197.14.4
riz99.3102.3106.13.7
- principaux exportateurs568.666.667.20.8
PAYS À FAIBLE REVENU ET À DÉFICIT VIVRIER (P FRDV) 5
Production céréalière 1 812.8 849.0 861.8 1.5
non compris la Chine et l'Inde265.6288.0290.91.0
Utilisation 897.7 1 076.3 1 081.7 0.5
Consommation humaine639.0651.3657.51.0
non compris la Chine et l'Inde259.4268.9271.81.1
Consommation humaine
de céréales par habitant
(kg par an)
156.6157.3156.6-0.5
non compris la Chine et
l'Inde
154.5157.1155.7-0.9
Fourrage160.2162.9162.7-0.1
non compris la Chine et l'Inde41.443.642.8-1.9
Stocks de clôture 4227.7226.7229.31.2
non compris la Chine et l'Inde48.151.952.20.6
1 Les donnés se rapportent à l'année civile, première année mentionnée.
2 Production plus stocks d'ouverture.
3 Pour le blé et les céréales secondaires, les chiffres se rapportent aux exportations de la campagne commerciale juillet/juin. Pour le riz, les chiffres se rapportent aux exportations pendant la deuxième année (année civile) mentionnée.
4 Ne correspond pas exactement à la différence entre disponibilités et utilisation, les campagnes commerciales couvrant des périodes différentes selon les pays.

 

La croissance de l'utilisation fourragère stimulerait l'utilisation totale de céréales en 2006/07

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Selon les prévisions actuelles concernant la production pour 2006 et les perspectives des approvisionnements totaux et des prix pour la campagne commerciale 2006/07, l'utilisation céréalière mondiale devrait atteindre 2 062 millions de tonnes, soit 1,6 pour cent de plus que les chiffres estimatifs pour 2005/06. Ainsi, la consommation mondiale de céréales par habitant devrait rester pratiquement inchangée, soit environ 152 kg, tandis qu'elle fléchirait légèrement dans les PFRDV, où elle passerait à un peu moins de 157 kg. En Chine, la consommation alimentaire de blé et de riz continue de baisser.

L'utilisation mondiale de blé progressera probablement un peu en 2006/07, pour passer à 627 millions de tonnes. L'augmentation de l'utilisation totale de blé est moins importante qu'en 2005/06 en raison du relèvement des prix du blé et des moindres disponibilités de blé fourrager sur les marchés mondiaux. En revanche, l'utilisation mondiale de céréales secondaires en 2006/07 devrait atteindre 1 014 millions de tonnes, soit une progression de 2,8 pour cent par rapport à 2005/06. L'expansion devrait être plus forte qu'en 2005/06, où la chute enregistrée dans le secteur de l'alimentation animale avait entraîné un ralentissement de la croissance globale de l'utilisation. À supposer que la consommation de viande de volaille reprenne et que les disponibilités de blé fourrager diminuent, l'utilisation fourragère de céréales secondaires devrait se redresser en 2006/07, pour passer à 624 millions de tonnes. En outre, la demande croissante d'éthanol stimulera probablement de nouveau l'utilisation industrielle des céréales secondaires (maïs principalement) en 2006/07, en particulier aux États-Unis et en Chine. L'utilisation totale de riz, qui est principalement destiné à l'alimentation humaine, devrait aussi augmenter de 0,5 pour cent. La consommation alimentaire de riz devrait atteindre 371 millions de tonnes, soit 0,8 pour cent de plus qu'en 2005/06.

Perspectives de récoltes et situation alimentaire

 

Fort recul des stocks céréaliers mondiaux en 2007

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Compte tenu des perspectives de production et de consommation pour la nouvelle campagne, les stocks céréaliers mondiaux à la fin des campagnes se terminant en 2007 devraient s'établir à tout juste 417 millions de tonnes, soit une baisse de 45 millions de tonnes (10 pour cent) par rapport à leur niveau d'ouverture. Ainsi, le rapport entre les stocks céréaliers mondiaux et l'utilisation prévue pendant la prochaine campagne devrait passer à 20 pour cent, contre environ 22,5 pour cent en 2005/06. Ce recul attendu des stocks céréaliers mondiaux devrait être le fait des diminutions probables des réserves de blé et de céréales secondaires, tandis que les stocks de report de riz pourraient augmenter légèrement.

Selon les prévisions, les stocks mondiaux de blé seraient ramenés à 160 millions de tonnes, soit 10 millions de tonnes (6 pour cent) de moins que leur niveau d'ouverture. Ainsi, le rapport entre les stocks mondiaux de blé et l'utilisation sera probablement le plus bas des trente dernières années, soit 25 pour cent environ. Les moindres réserves des grands pays exportateurs ainsi que de la CEI expliquent pour l'essentiel la contraction des stocks mondiaux de blé. Les stocks mondiaux de céréales secondaires à la fin des campagnes nationales de 2007 devraient aussi fortement diminuer, passant à 151 millions de tonnes. Ce chiffre représente un recul de quelque 38 millions de tonnes, soit plus de 20 pour cent. La plupart de cette réduction devrait être le fait des États-Unis, où la production s'annonce en recul, tandis que la demande intérieure et les exportations devraient s'accroître. Ainsi, s'agissant des céréales secondaires, le rapport entre les stocks mondiaux et l'utilisation sera probablement de 15 pour cent, ce qui représente le plus bas niveau jamais enregistré. En revanche, les premières prévisions concernant les stocks de clôture de riz à la fin des campagnes 2007 indiquent que le processus de reconstitution des stocks amorcé en 2005 se poursuivra, les réserves mondiales devant passer à 106 millions de tonnes, soit une hausse de près de 4 pour cent. Cette hausse devrait surtout concerner la Chine, et dans une moindre mesure la Thaïlande.

Le commerce mondial de céréales ne devrait guère changer en 2006/07

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Selon les prévisions actuelles, le commerce mondial de céréales en 2006/07 devrait s'établir à 243 millions de tonnes, niveau proche de l'estimation actuelle pour 2005/06. S'agissant des différentes céréales, le commerce mondial de blé devrait légèrement augmenter, passant à 110 millions de tonnes, tandis que pour les céréales secondaires et le riz, il pourrait être en léger recul, passant respectivement à 105 millions de tonnes et 28,2 millions de tonnes.

Bien que la production s'annonce bonne dans plusieurs pays importateurs de blé, en particulier en Afrique du Nord, plusieurs pays augmenteront probablement leurs importations de blé pendant la nouvelle campagne. L'une des plus fortes augmentations devrait se produire en Inde, où les stocks d'ouverture sont bas. Plusieurs pays d'Afrique subsaharienne accroîtront probablement leurs importations de blé, à savoir l'Éthiopie, du fait d'un recul attendu de la production intérieure, et le Nigéria, du fait de la forte demande du secteur meunier. S'agissant des exportations, les ventes des grands pays exportateurs augmenteront probablement suite au redressement généralisé de leurs réserves, mais un fort recul de la production devrait limiter les exportations en provenance de la Bulgarie, de la Fédération de Russie et de l'Ukraine.

Selon les indications actuelles concernant la production, le commerce mondial de céréales secondaires en 2006/07 (juillet/juin) devrait légèrement diminuer malgré une augmentation des importations dans plusieurs pays. La baisse des importations devrait concerner en particulier l'Afrique du Nord, la Zambie et le Zimbabwe, essentiellement du fait des meilleures récoltes rentrées dans ces pays. Le Brésil devrait aussi limiter ses importations en raison de l'accroissement de la production intérieure. En revanche, la forte demande et la contraction des disponibilités de blé fourrager devraient stimuler les importations de la Chine, des Philippines et du Canada. En ce qui concerne les exportations, les ventes des États-Unis, premier exportateur mondial, devraient augmenter, favorisées par les vastes disponibilités en dépit de la forte demande intérieure dans les secteurs de l'alimentation animale et de l'éthanol. En revanche, les disponibilités seront probablement plus limitées dans plusieurs autres pays, notamment l'Argentine, le Canada, la Chine, l'Afrique du Sud, la Fédération de Russie et l'Ukraine.

Le commerce mondial du riz devrait accuser une contraction d'environ 3 pour cent pendant l'année civile 2006, mais il restera néanmoins à la deuxième place en volume. Pour 2007, le commerce international devrait accuser un léger recul, selon les premières prévisions. Une baisse des expéditions à destination de l'Afrique explique pour l'essentiel la contraction attendue des échanges mondiaux en 2006, le Nigéria étant le principal responsable de cette réduction du fait de l'interdiction imposée cette année aux importations de riz usiné. En Asie, les importations totales devraient rester inchangées, les diminutions enregistrées dans certains pays étant neutralisées par une éventuelle augmentation des achats dans d'autres, plus particulièrement la Chine, la République islamique d'Iran et l'Iraq. Un accroissement des importations est attendu dans certains pays d'Amérique latine et des Caraïbes, au Brésil par exemple, du fait des déficits de production. S'agissant des exportations, l'Australie, l'Argentine et la Chine devraient intensifier leurs ventes cette année, tandis que, selon les prévisions, les expéditions du Viet Nam demeureraient proches de l'objectif fixé par le gouvernement, à savoir 5,2 millions de tonnes, le marché intérieur étant tendu.

Les prix devraient rester fermes dans l'ensemble

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Les cours internationaux de la plupart des céréales sont restés fermes depuis le dernier rapport publié en avril, et une nouvelle progression des prix semble probable, les disponibilités s'annonçant tendues. La perspective d'une diminution des stocks céréaliers devrait aussi maintenir les prix au même niveau pendant la nouvelle campagne.

En dépit d'un fléchissement ces dernières semaines, les prix à l'exportation du blé dur des États-Unis ont augmenté en juin d'environ 56 dollars EU (près de 39 pour cent) par rapport à la même époque l'an dernier. L'arrivée sur le marché de la nouvelle récolte pourrait faire reculer les cours mondiaux du blé dans les prochains mois, mais la perspective d'une offre globalement plus tendue devrait soutenir les prix pendant la nouvelle campagne. De même, dans le cas des céréales secondaires, les prix devraient rester fermes, voire augmenter, sous l'effet de plusieurs facteurs, notamment la hausse des prix de l'énergie et la forte demande persistante en éthanol à base de maïs, la reprise probable de l'utilisation fourragère, la moindre production mondiale et donc la diminution des réserves en perspective. Le fléchissement de la production en Argentine et en Afrique du Sud et un recul des exportations de la Chine contribueront aussi à la fermeté des prix des céréales secondaires. En juin, les prix à l'exportation du maïs américain (No.2, jaune) se chiffraient en moyenne à 109 dollars EU la tonne, soit 11 dollars EU de plus qu'un an auparavant. La réduction des disponibilités a également fait monter les prix argentins à 107 dollars EU, soit une augmentation de 16 dollars EU. par rapport à l'année précédente, tandis qu'en Afrique du Sud, le resserrement des disponibilités a entraîné une nouvelle progression des prix ces dernières semaines. Les prix internationaux du riz ont aussi été florissants ces derniers mois. L'indice FAO des prix du riz est passé à 108 en juin, ce qui marque une hausse de 7 points par rapport à l'an dernier. La forte demande (notamment de riz de qualité supérieure) et la contraction des disponibilités exportables dans plusieurs grands pays exportateurs qui ont contribué à la hausse des prix ces derniers mois persisteront probablement jusqu'à septembre/octobre au moins, période à laquelle les récoltes de la campagne principale de 2006 commenceront dans plusieurs pays de l'hémisphère nord.

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